« Systèmes monétaires/Système monétaire de l'Ancien Régime Français » : différence entre les versions

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Le '''système de la monnaie de compte''' est la base du système monétaire médiévale. Il est complètement tombé en désuétude de nos jours. Le système monétaire royal était bimétallique et articulé autour de la monnaie de compte ''livre-sous-deniers tournois''.
 
 
== La base duodécimale ==
Le système monétaire de l'Ancien régime se caractérise par sa '''base duodécimale''' (système de numération en base 12) et par la distinction qu’il faisait entre '''monnaie de compte''' et '''monnaie de règlement'''. Le système était donc complexe mais malgré cela il a perduré depuis l'effondrement de l'Empire romain au V{{e}} siècle jusqu'à la Révolution française.
 
Sous l’Ancien Régime, le système monétaire se basait sur deux séries d'unités :
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Il existait deux systèmes « livre, sol, denier » : le tournois et le parisis. La monnaie « Tournois » était frappée initialement à Tours et la monnaie parisis était frappée à Paris.
 
Les deux systèmes ont cohabité pendant longtemps, la livre tournois étant surtout utilisée au sud de la Loire et la livre parisis dans le nord du pays. De plus, les deux systèmes étaient différents: 1 livre parisis de 20 sous parisis valait 25 sous tournois.
 
[[FileFichier:Pepin II d Aquitaine obole 845 to 848.jpg|thumb|<center>Obole de Pepin II d'Aquitaine <br />(845 à 848).<br /> Cabinet des Médailles, Paris]]
La '''''livre''''' en tant pièce de monnaie n’existe pas. Le terme ''livre'' correspond à une unité de poids dans laquelle étaient taillés un certain nombre de ''flans'' (i.e. rondelles) pour en faire des pièces. Une livre égale 489,5 grammes.
 
Le '''''marc''''' est une subdivision de la livre (2 marcs = 1 livre). Lorsqu’on parle d’une pièce taillée au 1/32 de marc, cela signifiait que l’on faisait 32 pièces dans un marc de métal fin. Le marc tournois valait 244,75 grammes, le marc parisis valait 195,80 grammes.
 
En France, une '''''obole''''' correspondait à la moitié d’un deniers (2 oboles = 1 denier). La '''''pite''''' valait 1/4 de denier et la semi-pite 1/8 de denier.
 
 
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À partir de cette définition, le Roi autorise un ou plusieurs ateliers à frapper des pièces, à Paris et en province.
 
Ces pièces ne portent aucune valeur faciale ; elles valent le poids du métal qui les compose. Le Roi fait fluctuer la valeur de l'argentl’argent (politique monétaire) en modifiant le poids des pièces ou leur métal et les motifs qu’elles représentent.
 
Ainsi, pour un même type monétaire ( écu, liard, louis, … ), il existe plusieurs pièces différentes.