« Premiers secours/Gestes de première urgence » : différence entre les versions

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Si la personne est armée, on ne tentera pas de l'approcher et surveillera seulement son emplacement pour la maintenir à l'écart et prévenir le risque pour les autres personnes. C'est alors aux secours spécialisés et bien entraînés d'intervenir, et il est essentiel de les prévenir et de bien analyser la situation pour l'expliquer et évaluer les risques.
 
Dans d'autred’autre cas, la violence physique est la conséquence d'une affection dont la personne n'a pas la volonté de nuire, même si elle est encore consciente de son état. Certaines "crises" sont totalement incontrôlées et d'origine somatique, et il est important de prévenir les risques en écartant autant que possible les objets qui pourraient blesser cette personne. Si on n'a pas la force de maîtriser la personne dans une telle situation de détresse, on peut encore l'assister en empêchant qu'elle se fasse mal, sans forcément avoir à la toucher: les gestes incontrôlés ne durent pas, car la personne se fatigue vite, cependant il faut être prêt à intervenir car les risques cardio-respiratoires sont importants, et la crise peut rapidement se transformer en perte de conscience et en une détresse vitale grave.
 
=== Traumatismes physiques ===
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** éventuellement armée (avec un grand nombre de victimes et une coordination sur un territoire très étendu dont les accès doivent être protégés); mais à ce stade de toute façon, tous les services sont appelés en même temps, et c’est la Sécurité Civile et l'État qui réserve une part importante des moyens de communication disponibles (priorité qui peut suspendre les autres activités commerciales des opérateurs de télécommunication, mobilisés également pour router le plus efficacement possible les appels d'urgence) et coordonne l'action à grande échelle.
* (2) en l'absence de tout secouriste formé aux premiers gestes, le 18 reste la meilleure solution pour faire venir un tel secouriste sur place (toutefois, n'étant pas forcément médecin, il ne pourra pratiquer parfois que les gestes de premier secours, et aura de toute façon besoin aussi d'un service médical d'urgence, et les pompiers ne peuvent y faire appel efficacement si la situation d'urgence est mal décrite par le témoin qui les appelle). Les pompiers sont coordonnés par département et nationalement via la Sécurité Civile (qui dispose des moyens d'intervention techniques plus compliqués, comme les hélicoptères, navires de secours, avions de lutte contre les incendie de forêt, centres d'alerte téléphonique pour prévenir les inondations et catastrophes naturelles) qui fait le lien aussi avec le 112 (service d'urgence universel européen).
* (3) le 112 (accessible gratuitement depuis tous les téléphones quelle que soit la technologie) reste la solution uniquement dans des lieux loins de tout téléphone fixe accessible, sans bornes d'appel proche, quand on n'a pas d'autred’autre moyen. Mais ces appels sont compliqués à gérer et sont gérés par département et non localement. La durée d'intervention est plus longue. À terme, le 112 et le 15 devraient fusionner pour un meilleur service, mais il reste encore du travail pour que le 112 mobilise efficacement les moyens techniques spécialisés locaux des pompiers et ceux départementaux et nationaux de la sécurité civile. Le 112 est aussi le service qui coûte le plus cher à la collectivité en termes de prix par intervention, alors que le 15 est le plus efficace dans la majorité des cas relatifs au risque médical vital.
 
La formation individuelle aux premiers secours d'au moins 20% de la population résoudrait bien des problèmes: les pompiers ne sont pas spécialisés dans le secours médical d'urgence et leur compétence dans ce domaine est nécessairement plus limitée, et ils font presque systématitquement appel aux autres services médicaux d'urgence. Hors le temps pour eux de faire venir sur place un véhicule du SAMU (départemental) ou de recherche d'autres services médicaux n'est pas de leur ressort et est trop long: ils conduisent presque systématiquement les victimes à l'hôpital, sans pouvoir pratiquer de réanimation (seulement les gestes de base pour la survie) ce qui n'est pas forcément la meilleure solution. Tant qu’ils ne sont pas sur place, ils peuvent difficilement appeler le médecin coordinateur du 15 pour trouver un service médical approprié et ils ne peuvent même rien diagnostiquer, même sommairement.