« Recherche:Quel abri pour l'être humain ? » : différence entre les versions

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[[Fichier:Compteur électrique.jpg|thumb|Photo n<sup>o</sup>10: Coffret électrique composé d'un compteur, d'un disjoncteur unique et de deux porte-bonheur... : « Mãos de figa » (mains de figue).|upright=1.2]]
 
Depuis mon arrivée sur l'île, je croisais régulièrement Michel, l'un des deux Français que j’accompagnais parfois dans ses activités, mais j’évitais autant que possible de passer trop de temps en sa présence, d'uned’une part à cause d'un manque d'affinité et d’autre part, pour ne pas associer mon image à la sienne et risquer de tomber dans ce que Jean-Pierre Olivier de Sardan appelle « L'encliquage » {{Référence Harvard|de Sardan|2008|p=93}} ou, autrement dit, le risque de se voir enfermé dans une « faction » sociale liée aux expatriés locaux. Ceci risquerait d'uned’une part de biaiser ma vision des choses et d’autre part m’empêcherait de prendre contact avec des personnes qui déprécierait Michel et son entourage. Jour après jour, je me suis senti de plus en plus seul, me couchant, me levant, déjeunant dans une maison vide et passant mes journées à tenter de résoudre des problèmes de sauvegarde d'informations. Mon moral était en baisse et les problèmes d'éloignement par rapport à ma compagne n'en étaient que plus difficiles à vivre.
 
Cette situation suscita une nouvelle réflexion par rapport au besoin de l'être humain. L'abri physique que j’avais trouvé ne suffisait pas à mon bonheur ni à donner un sens à ma venue au Brésil. Il me fallait trouver un autre abri. J'avais trouvé dans cette maison une sécurité physiquement, il me manquait maintenant un endroit où je puisse m'épanouir dans une vie sociale qui me donnerait matière à réflexion pour mon travail d'anthropologie.