« Mécanique pour l'enseignement technique industriel/Mise en position, montage et démontage » : différence entre les versions
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* d'une cisaille parallèle à la règle arrière.
On part d'une tôle brute un peu plus grande que les dimensions finales. On
Ensuite, on tourne la tôle d'un quart de tour. Le bord droit est mis en appui sur la règle latérale — liaison linéaire rectiligne —, et enfin la tôle est mise en butée contre la règle arrière — liaison ponctuelle. On a cette fois-ci supprimé les 6 degrés de liberté (-3 pour la liaison appui plan, -2 pour la liaison linéaire rectiligne, -1 pour la liaison sphère-plan), on a donc une liaison encastrement (système appui-orientation-butée).
Il est important de bien ''s'aligner'' sur la règle latérale et de juste venir en ''butée'' contre la règle du fond, sinon, on prend comme référence un bord dont on
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[[Fichier:Biegeanimation 3D.gif|thumb|500px|Fonctionnement d'une presse plieuse ; cliquer pour voir l'animation]]
Pour plier une tôle, on utilise une presse plieuse. La tôle est posée sur le vé qui assure l'appui plan (- 3 DL) ; deux butées arrière assurent un appui linéaire (composé de deux liaisons sphère-plan, -2 DL). La position gauche/droite
Dans un premier temps, le couteau, ou contre-vé, vient se mettre en contact avec la tôle ce qui assure son maintien en position (MaP). L'opérateur peut alors dégager ses mains et faire descendre le contre-vé pour réaliser le pliage.
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* on prend comme référence le fond de l'étau, et l’on pose des cales étalon afin de régler la position de la pièce ; on assure ainsi un appui plan (-3DL) sous la forme de deux liaisons linéaires rectilignes ; pour avoir un serrage plus efficace, on ne laisse dépasser que le minimum de la pièce ;
* on met la pièce en butée contre le mors fixe ; si les surfaces étaient parfaites, on n'aurait une liaison appui plan, mais on ne la considère que comme une liaison linéaire rectiligne (- 2DL) ;
* on serre l'étau, puis on s'assure que les cales sont bien coincées ; si ce
La MiP réalise ici une liaison glissière (il reste 1 DL) ; pour l'usinage de cette face, la position le long de l'étau importe peu.
Ligne 302 :
[[Fichier:Maquette plan cc pct.svg | thumb | 400px | Plan de la maquette]]
Si l’on analyse les surfaces de contact, les pions ont une surface de contact cylindrique, on a donc deux liaisons pivot glissant. Ceci impose une conception et une réalisation soignées : l'assiette du flasque est imposée à la fois par l'appui plan et par chacun des deux pions ; si l'axe des pions
* un centreur n'ayant qu'un contact circulaire avec le trou correspondant (cimblot), assurant une liaison linéaire annulaire ;
* un centreur dégagé (locating), en forme de lame de tournevis plat, assurant deux contacts ponctuels.
Ligne 318 :
L'hyperstatisme est parfois nécessaire, pour avoir un système plus solide. Il faut alors avoir des pièces réalisées de manière très précise ou bien avoir des systèmes réglables, pour éviter ces problèmes.
Reprenons l'exemple du montage de la roue dentée. Lorsque l’on serre l'écrou, on plaque la roue contre l'épaulement. L'orientation de la roue n'est alors plus imposé par le centrage long — rappelons qu’il y a un jeu pour permettre le montage — mais par l'épaulement. Si le plan de l'épaulement
Les qualificatifs ''parfaitement'' signifient en fait avec une tolérance géométrique serrée ; respectivement tolérance de perpendicularité et tolérance de parallélisme.
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