« Systèmes monétaires/Monnaie Locale & Complémentaire » : différence entre les versions
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* Relocaliser les transactions permet de renforcer le lien social et la cohésion communautaire. En effet, en utilisant une MLC les citoyens s’engagent à consommer des produits locaux (fixés dans la charte de création de la MLC en question) et ainsi à s’inscrire dans un effort solidaire en faveur des petits producteurs et non plus des multinationales qui importent leurs produits. Lors du change euro/monnaie locale, l’argent récolté ne retourne pas dans le système financier, il est gardé afin de financer des projets locaux ciblés tel que les transports doux, l’agriculture biologique et locale, l’identité régionale etc.
* D’après Isabelle Laudier<ref name="I_Laudier">Isabelle Laudier « Quels apports de l’étude des circuits courts pour la compréhension des enjeux territoriaux des monnaies locales complémentaires» Mission d’étude sur les monnaies locales complémentaires et les systèmes d’échange locaux. Disponible sur : [http://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/rapport_monnaies_locales_complementaires_2.pdf Rapport monnaies locales complémentaires] (consulté le 03/05/16 )</ref>
:Pour favoriser ces échanges certaines MLC sont définies sur un principe « fondant », c’est-à-dire que leur valeur est dégressive : la valeur faciale des coupons diminue périodiquement (par trimestre, semestre, etc…). Les MLC n’ont donc pas de cours et ne peuvent donc pas créer de spéculation. Quoi qu’il en soit, le détenteur doit parfaire la somme initiale en appliquant sur son coupon un timbre qu’il achète. Des frais de conservation sont ainsi imposés à la monnaie. Dans un système de fonte glissante, à chaque fois qu’un coupon change de main, cela renouvelle la période de validité du coupon (Jérôme Blanc et Marie Fare) <ref name="J_Blanc" />.
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