« Campagnes françaises au Moyen Âge » : différence entre les versions

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* Le cheval n'était pas consommé pour sa viande car l'Eglise l'interdisait<ref>Article "cheval" du ''Dictionnaire du Moyen Âge'', page 282.</ref>. Le cheval est un animal à part car il sert de monture aux aristocrates et parce qu'il est très coûteux (35 livres tournois en moyenne en France au milieu du XIV{{e}} siècle<ref>Article "cheval" du ''Dictionnaire du Moyen Âge'', page 282.</ref>). Le destrier est un cheval de guerre, le palefroi sert à la chasse. Le cheval exige une nourriture abondante et de qualité (avoine, foin). À partir du XII{{e}} siècle, son usage se répand pour tirer la charrue en France septentrionale. Grâce au collier d'épaule, il offre au paysan une puissance et une rapidité supérieures à celle du bœuf.
 
==Les productions alimentent l'artisanat rural==
Les liens entre agriculture et artisanat sont étroits dans la France médiévale : l'agriculture fournit des matériaux indispensables à l'artisan. Le meunier réduit les céréales à l'état de farine. Le cordonnier utilise le cuir pour confectionner chaussures et vêtements. Le tavernier vend des boissons fermentées à base de céréales ou du vin. Dans l'autre sens, les paysans dépendent des produits de l'artisanat : ils se procurent divers objets en fer (versoir, fers à cheval ...) auprès du forgeron. Les vignerons ont besoin de tonneaux et de hottes.
 
Les activités liées au textile connaissent un formidable essor au Moyen Âge classique et se localisent à la campagne.
 
=Bois et forêts=
Les espaces forestiers sont le plus souvent la propriété éminente du seigneur : le bois fait partie de la réserve et le maître s'y réserve des droits. Avec les grands défrichements, la pression se fait de plus en plus intense sur cet espace inculte mais utile, si bien que la forêt se ferme à partir du XII{{e}} siècle<ref>Article "forêt" du ''Dictionnaire du Moyen Âge'', page 546.</ref>