« Psychothérapie éclectique » : différence entre les versions

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Les thérapies dynamiques éclectiques s'appuient sur les méthodologies cliniques<ref>Claude Revault d'Allonnes, La Démarche clinique en sciences humaines - Documents, méthodes, problèmes, Paris, Dunod,‎ 1999, 220 p. (<nowiki>ISBN 2-10-004788-4</nowiki>)</ref> pour interpréter, mettre en lien et appliquer différentes techniques, pratiques ou théories de manière cumulative, additionnelle, sans réduction d'un modèle à un autre, sans recours à la systématisation des procédures automatiques.
 
La psychanalyse a été définie par Sigmund Freud comme une méthode d'investigation du psychisme inconscient, une méthode de traitement thérapeutique et une conception théorique psychologique<ref>Assoun P.-L., Psychanalyse, Paris, puf,‎ 1997, p. 36</ref>. La discipline psychanalytique est donc en même temps une méthode psychologique et une pratique psychothérapeutique.
 
La méthode clinique consiste ainsi à soigner la personne et non le symptôme ou la maladie, en prenant en compte la fonction protectrice et défensive des tableaux sémiologiques, dans une approche compréhensive et globale des interactions de l'individu avec son environnement.
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Dans le cadre éclectique, cette contradiction exige l'intervention de plusieurs psychothérapeutes, leur dialogue et leur confrontation, qui donne à la demande du patient un sens relationnel auquel les pratiques éducatives ne peuvent pas échapper. Les thérapies cognitivo-comportementales pourraient être indiquées en complément d'une cure relationnelle subjective dans un cadre éclectique, mais seulement sur le fondement d'une demande spécifique et de son analyse, réfléchie en termes relationnels et transférentiels ; en aucun cas ces techniques ne sauraient être préconisées de manière systématique dans un tel cadre<ref>(en) S. Jauhar, P. J. McKenna, J. Radua, E. Fung, R. Salvador and K. R. Laws, « Cognitive–behavioural therapy for the symptoms of schizophrenia: systematic review and meta-analysis with examination of potential bias », The British Journal of Psychiatry, no 204,‎ 2014, p. 20–29</ref>. De même, les pratiques de relaxation, d'induction ou de toucher thérapeutique peuvent, selon les structurations psychiques et les personnalités, prendre un sens transférentiel différent pour chaque personne.
 
La psychanalyse a été définie par Sigmund Freud comme une méthode d'investigation du psychisme inconscient, une méthode de traitement thérapeutique et une conception théorique psychologique<ref>Assoun P.-L., Psychanalyse, Paris, puf,‎ 1997, p. 36</ref>. La discipline psychanalytique est donc en même temps une méthode psychologique et une pratique psychothérapeutique.
 
Dans les pas de Daniel Lagache, fondateur de la licence universitaire de psychologie en France, l'éclectisme reconnaît à la discipline psychanalytique la capacité et la faculté d'interpréter les résultats de la psychologie expérimentale<ref>Lagache D, L'Unité de la psychologie, Paris, puf,‎ [1949], 2004</ref>.