« Axiomes de Peano » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Robot : Remplacement de texte automatisé (- l'opposition + l’opposition , - d'asile + d’asile , - s'adresser + s’adresser , - l'ensemble + l’ensemble , - d'argent + d’argent , - l'argent + l’argent , - l'augmentation + l’augmentat...
rectifs et compléments
Ligne 12 :
== Les Axiomes de Peano ==
 
Leur ensemble est l’ensemble <math>\N</math> et est défini par les axiomes de Peano :
 
# L'ensemble possède un plusélément petit élémentparticulier que l’on note 0 et est infini.
# Chaque élément n possède un successeur que l’on noteranote S(n) ou n+ et 0 n'est le successeur d'aucun élément.
# SiCette application <math>S:\N\to\N</math> est injective, c'est-à-dire que si deux éléments ont le même successeur, ils sont égaux.
# Tout sous-ensemble de <math>\N</math> contenant 0 et tous les successeurs de ses propres éléments est confonduégal avecà <math>\N</math>. tout entier (Axiomeaxiome de récurrence).
 
== Quelques conséquences ==
* À partir de ces axiomes, nouson pouvonspeut [[:b:Algèbre/Démontrer_le_théorème_de_récurrence|démontrer le théorème de récurrence]].
* NousOn pouvonspeut définir 1 comme le successeur de 0.
* NousOn pouvonspeut définir l''''addition''' par les deux axiomes suivants :
:# <math>\forall (a,b) \in \N^2 : a + S(b) = S(a + b).</math>
:# <math>\forall a \in \N : a + 0 = a.</math><br />On montre alors que <math>\forall a \in \N : a + 1 = S(a).</math>
* NousOn pouvonspeut définir la '''multiplication''' par les deux axiomes suivants :
:# on montre : <math>\forall a \in \N : a + 1 = S(a).</math>
* Nous pouvons définir la '''multiplication''' par les deux axiomes suivants :
:# <math>\forall (a,b) \in \N^2 : a . S(b) = a + a . b</math>
:# <math>\forall a \in \N : a . 0 = 0.</math>
*On peut définir l'ordre usuel par : <math>\forall (a,b) \in \N^2 : a\le b\Leftrightarrow\exists c\in\N\quad b=a+c.</math>. On montre alors que <math>0</math> est le plus petit entier naturel.
 
== Conclusion ==
Ces axiomes permettent de ''démontrer'', et non plus d'''admettre'', toutes les propriétés des deux opérations de base.
Ainsi il est très facile, voire amusant, de démontrer par des récurrences les propriétés suivantes :
* pour l''''addition''' :
** La commutativité
** L'associativité
** La neutralité de 0
* pour la '''multiplication''' :
** La commutativité
** L'associativité