« Recherche:Le sport travailliste et le pacte germano-soviétique » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 11 :
== Un fils de la banlieue rouge ==
Né à [[w:Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)|Saint-Ouen]] en 1910 et venu à [[w:Argenteuil|Argenteuil]] à l’âge de cinq ans, Maurice Le Guellec y passe toute sa jeunesse entre Champioux et Marais avec son jeune frère Maurice. Si ses parents déménagent trois fois, ils ne s’éloignent jamais de plus d’un demi-kilomètre de l’usine d’aviation [[w:Lorraine-Dietrich|La Lorraine]] où son père est chef d’équipe depuis 1915. Il y passe ses loisirs à jouer avec les autres enfants du quartier dans un terrain vague d'où s'envolent aussi les cages à poules de [[w:Henri Farman|Farman]]
Le service militaire arrive à point pour le distraire de cette déception. Mais c’est quand même à la Lorraine qu’il retourne en 1931, dans l’atelier de son père, pour s’initier cette fois à la soudure autogène dont il passe le brevet professionnel en juin 1933. Ce succès le rend euphorique et il se distingue le week-end suivant en frôlant la ligne des 7 mètres au saut en longueur. Le [[w:Stade Français|Stade Français]] le recrute alors ; membre d’une équipe deux fois championne de France, il découvre la jeunesse de la bourgeoisie parisienne, les voyages en 1° classe, les séjours dans les palaces de province ... et un nouveau métier : attiré par sa faconde, un assureur l’embauche. Commence alors une nouvelle vie<ref>selon ses propos : ''le matin chez les chiffortons de [[w:Genevilliers|Genevilliers]], l’après-midi chez la duchesse de Meldeuse dans le 16°''</ref> et revenir à Paris le soir pour l’entraînement devient une telle corvée qu'il rejoint la Jeunesse Sportive d’Argenteuil, un club travailliste. A travers ces deux clubs, son palmarès athlétique est impressionnant :
|