« Recherche:Collaboration juive sous le nazisme » : différence entre les versions
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{{Confusion|texte=Le texte premier de l'article a été rédigé à partir du texte russe intitulé selon une traduction littérale : « Le collaborationnisme juif pendant la Seconde Guerre mondiale ». Malgré les précautions prises par ses auteurs et l'auteur du texte en français, la transcription des termes russes en français et les modifications du vocabulaire russe depuis la disparition de l'ex-URSS peuvent être source d'incompréhension pour les lecteurs. Le lecteur russophone connait le mot « collaboration » — en russe : « {{lang|ru|''satroudchestva''}} » — et ne l'utilise le plus souvent que dans le sens premier en français : travail en commun. La racine du mot est : « {{lang|ru|''sa''}} » signifiant « avec » et « {{lang|ru|''trouda''}} » « travail », « {{lang|ru|''chestva''}} » indique qu'il s'agit d'un concept. Avant la disparition de l'ex-URSS, les Russes utilisaient pour désigner la collaboration dans le deuxième sens du mot (politique d'entente avec les Allemands du type de celle du [[Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]]) les termes : traître, félon, complice — en russe : {{lang|ru|''prédatel, ismienik, pasobnik''}} — ou encore par exemple « {{lang|ru|''Kislingi''}} » (pour la Norvège : du nom de [[Quisling]]). De nos jours, ces termes sont considérés en Russie comme étant trop négatifs et sont remplacés par {{citation|collaborationnisme<ref group=H name="Klokov">{{harvsp|Klokov|2013|p=73|id=Klokov}}</ref>}}, en russe : {{lang|ru|''коллаборационизм''<ref group=H name="Клоков">{{harvsp|Клоков|2013|p=73|id=Клоков}}</ref> → ''kollaborationism''<ref group=H name="Клоков" />}}. Ce dernier mot est signalé par Wikipédia en russe comme étant d'origine française ([[Régime de Vichy|régime de Pétain]]), puis il a été internationalisé du fait des usages du [[droit international]] et de ses traités. Le mot apparaît parfois en russe également dans une version courte « collaboration » (en russe : {{lang|ru|''kolaboratsia''}}). Toutefois, ce mot n'est pas repris dans les dictionnaires classiques. Dans ceux qui sont récents ou qui figurent sur Wikipédia en russe, il est défini dans divers sens, mais surtout le sens commercial et non pas dans le sens politique d'aide à l'ennemi. La langue russe préférant souvent les formes adjectivales, « collaborationnisme juif » est préféré à la « collaboration des Juifs ». Le problème que pose cette modification dans la langue russe tend d'une part vers une euphémisation des mots et d'autre part l'absence de distinction entre les deux notions existant en français, à savoir « collaboration<ref group=H name="Weill" /> » et « collaborationnisme<ref group=H name="Klokov" /> » (le second terme incluant le caractère idéologique), ce qui peut être source de questionnement pour le lecteur.}}
'''L'attitude des Juifs sous le régime nazi''' couvre l'ensemble des réactions et attitudes des Juifs d'Europe victimes de la politique antisémite des nazis, des premières mesures de persécution à l'extermination. Elle couvre une très large gamme de comportements qui varient en fonction de facteurs chronologiques, géographiques, sociologiques, collectifs ou individuels<ref group=H name="Doorslaer">{{harvsp|Van Doorslaer|Dratwa|Schreiber|1994|p=79|id=Doorslaer}}</ref>. Elle fait l'objet d'une profonde division historiographique depuis les publications d'{{citation|[[Eichmann à Jérusalem|Eichmann à Jérusalem : rapport sur la banalité du mal]]<ref group=H name="Arendt">{{harvsp|Arendt|Brudny de Launay|1963 / 1991|p=179-182|id=Arendt}}</ref>{{,}}<ref group=H name="Vidal-Naquet_2011" />}} d'[[Hannah Arendt]] en 1963, {{citation|Des Juifs dans la collaboration<ref group=H name="Rajsfus">{{harvsp|Rajsfus|Vidal-Naquet|1980|p=|id=Rajsfus}}</ref>}} de [[Maurice Rajsfus]] en 1980 — avec une préface de [[Pierre Vidal-Naquet]] — puis, en 1981, du même auteur {{citation|Sois Juif et tais-toi!<ref group=H name="Rajsfus_1981" />}} suivi, en 2004, du titre paru sous la direction de [[Jean-Philippe Schreiber]] et {{Lien|fr=Rudi Van Doorslaer|lang=nl}} : {{citation|Les curateurs du ghetto : l'Association des Juifs en Belgique sous l'occupation nazie<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_tutti">{{harvsp|Schreiber|Van Doorslaer|2004|p=|id=Schreiber_Van Doorslaer}}</ref>}}.
== Typologie ==
Dans le premier chapitre de ''[[La Destruction des Juifs d'Europe]]'', paru en 1961, [[Raul Hilberg]], lorsqu'il évoque « l'attitude juive face à l'entreprise de destruction [nazie] », propose une typologie des réactions des Juifs face à la violence et aux mesures antisémites, réactions typiques et remarquablement constantes au fil des siècles. Dans son analyse, il les répartit schématiquement en cinq grandes catégories : résistance, tentatives d'allègement, évasion, paralysie et soumission<ref group=H name="Hilberg_p.52">{{harvsp|Hilberg|2006|p=52|id=Hilberg}}</ref>.
En concluant ce chapitre, il souligne qu'{{Citation|en 1933, devant les nazis, les réactions traditionnelles jouèrent à nouveau , mais cette fois avec un résultat catastrophique. [...] On voit donc que dans leurs rapports réciproques, tant les victimes que les bourreaux utilisèrent une expérience séculaire. Celle-là mena les Allemands au succès, les Juifs au désastre}}<ref group=H name="Hilberg_p.64">{{harvsp|Hilberg|2006|p=64|id=Hilberg}}</ref>.
Cette typologie, qui ne constitue qu'un cadre de référence parmi d'autres, est complétée ou remise en cause par de nombreux auteurs. Deux ans après la parution de ''La destruction des Juifs d'Europe'', [[Hannah Arendt]] dans ''[[Eichmann à Jérusalem|Eichmann à Jérusalem : rapport sur la banalité du mal]]'' parle de collaboration<ref group=H name="Vidal-Naquet_2011">{{harvsp|Vidal-Naquet|2011|p=179-182|id=Vidal-Naquet_2011}}</ref>. En 1989, [[François Bédarida]] décline quant à lui {{citation|l'attitude des Juifs}} face à la Shoah, selon {{Citation|un triptyque résistance/passivité/collaboration}}<ref group=H name="Bédarida_p.324">{{harvsp|Bédarida|1989|p=324|réf=Bédarida}}</ref>.
== 1933 - 1939 ==
{{...}}
Voir : [[Shoah#La Shoah comme terme d.27un processus|La Shoah comme terme d'un processus]]
== 1939 -1945 ==
=== À l'Est ===
==== Ghettos et Judenräte ====
La collaboration de Juifs, à la différence de la collaboration des non-juifs n'avait jamais en-soi de bases [[idéologique]]s<ref group=H name="Rosenblatt" />. En outre, les [[Judenräte|Judenrats]], à la différence des organes de collaboration locale, étaient la plupart du temps, mis en place sous la contrainte des Nazis<ref group=H name="Noël" />{{,}}<ref group=H name="Rosenblatt">{{harvsp|Rosenblatt|2008|p=|id=Rosenblatt}}</ref>.
Ainsi, selon [[Vassili Grossman]], à [[Minsk]] les Allemands arrêtèrent simplement dans la rue les 10 premiers hommes [[juif]]s qui leur tombèrent sous la main et leur firent savoir qu'ils constitueraient le conseil juif, obligé d'obéir aux ordres des [[Allemand]]s. {{Lien|fr=Girch Smoliar|lang=ru|trad=Смоляр, Херш}}<ref group=N name="Смоляр">{{lien|Girch Smoliar|trad=Смоляр, Херш|lang=ru}} → {{lien|Gregory Davidovich Smolar|trad=Смоляр, Херш|lang=ru}} — translittérations : {{lien|Григорий Давидович Смоляр|trad=Смоляр, Херш|lang=ru}}, הערש סמאָליאַר {{yi}}, {{lien|Grzegorz Smolar|lang=pl}} —, né en 1905 à [[Zambrów]] et mort à [[Tel Aviv-Jaffa|Tel-Aviv]] en 1993, est un écrivain, journaliste et activiste juif [[yiddish]], leader de la [[communauté juive]] militante en [[Pologne]].</ref>{{,}}<ref group=H name="Smilovitsky">{{harvsp|Smilovitsky|1994|p=|id=Smilovitsky}}</ref>, le chef des résistants du [[Ghetto de Minsk]], affirme que les Allemands demandèrent seulement au groupe de juifs : {{citation|Qui connaît l'allemand ?}}. Ilia Michkin fit un pas en avant et fut nommé chef du ghetto<ref group=H name="Michman 1995">{{harvsp|Michman|1995|p=|texte=Michman, Greif, Heifetz, Weitz et Buman 1995|id=Michman 1995}}</ref>.
L'historien Eugène Rosenblatt<ref group=H name="Rosenblatt" /> répartit les collaborateurs juifs en deux groupes distincts :
# les partisans d'une stratégie de survie collective
# les personnes à la recherche d'une stratégie individualiste de survie
Le premier groupe s'identifiait à tous les habitants survivants du ghetto et essayait, dans la mesure du possible, d'arriver à un système selon lequel étaient données des chances supplémentaires de survie à toute une catégorie de la population juive. Par exemple, par la tutelle des judenrats sur les familles nombreuses, les nécessiteux, les vieillards, les invalides et les isolés.
Les représentants du second groupe s'opposaient aux autres juifs survivants et utilisaient tous les moyens pour trouver des moyens de survie, parmi ceux-ci principalement ceux menant à une détérioration de la situation ou à la mort des survivants.
L'histoire de Jacob Gens, d'abord chef de la Police juive puis dirigeant du [[Judenräte]] du [[Ghetto de Vilnius]] est un exemple d'ambiguïté et de sort tragique. Pour sauver des habitants du ghetto, il livra aux nazis le chef des clandestins, {{lien|Itzak Vittenberg|trad=Yitzhak Wittenberg|lang=en}}. À plusieurs reprises, il envoya au peloton d'exécution des malades chroniques et des vieillards à la place de femmes et d'enfants en expliquant qu'il tentait de sauver {{citation|le peuple juif du futur<ref group=H name="Télouchkine">{{harvsp|Телушкин|2000|p=623|id=Télouchkine}}</ref>}}. Le 14 septembre 1943, Gens fut exécuté par la gestapo pour collaboration avec les clandestins<ref>{{lien web|consulté le=2013-11-28|url=http://www.nationalassembly.ru/4829FD5798996/486A2DB9E6B19.html|titre=Уточнения к статье Ю. Мухина|=Ихлов, Евгений Витальевич|Ихлов Е. В.|accessdate=2010-03-23|archiveurl=http://www.webcitation.org/6157cuhSp|archivedate=2011-08-20}}</ref>.
{| class="toccolours" style="float: right; margin-left: 1em; margin-right: 2em; font-size: 85%; background:#ffffff; color:black; width:30em; max-width: 40%;" cellspacing="5"
| style="text-align: left;" |{{Lien|fr=Eliezer Berkovits|lang=en|trad=Eliezer Berkovits}} [http://gazeta.rjews.net/Lib/berkovich/ber33.html '''Вера после Катастрофы:''' ''' La foi après la Shoah''']<br />
«…Toutes les cruautés accomplies par les prisonniers du camp vis-à-vis de leurs camarades, ce sont les Allemands qui en sont responsables et c'est leur plus grand crime. Celui qui compare les policiers du ghetto avec les chefs allemands, ne se rend pas compte de la monstruosité des crimes nazis contre l'humanité. Il existe une énorme différence entre la cruauté du bourreau et la cruauté des victimes. Les premiers sont convaincus d'être les maîtres du monde, engraissés par leurs pillages, qui ont choisi de leur plein gré de choisir le service du mal. Les seconds, malheureuses victimes, dont le moral est brisé avec une barbarie monstrueuse. La cruauté des premiers est contre-nature. Celle des seconds est le résultat naturel de crimes d'une inhumanité inimaginable. Et, au contraire, il est impossible de comprendre comment la majorité des prisonniers a pu conserver une mentalité humaine jusqu'à la fin et même atteindre un niveau aussi élevé du sens du sacrifice de soi ! »
|}
Le chef du [[ghetto de Varsovie]], [[Adam Czerniaków]], est un des représentant les plus connus de la collaboration juive. Il se suicida après qu'il eut appris que les déportations, l'établissement des listes sur lesquelles il apposait sa signature signifiaient la mort de milliers de juifs<ref>{{ouvrage|url texte=http://www.eleven.co.il/article/14670|titre=Черняков Адам|éditeur=Society for Research on Jewish Communitiesm The Society for Research on Jewish Communities founded in 1957|lieu=Jerusalem|format=The Jewish Encyclopedia in Russian on the Web}}</ref>. Le chef du [[ghetto de Lodz]], Khaïm Roumkovsky, se fit une triste réputation en collaborant activement avec les nazis et en prononçant son discours devant les prisonniers du ghetto en répétant sans fin : {{citation|Donnez-moi vos enfants !}} tentant de persuader les prisonniers qu'au prix de la vie des enfants, ils sauveraient ceux qui restaient<ref>{{lien web
| auteur =
| lien auteur =
| datepublished =
| url = http://www.datasync.com/~davidg59/rumkowsk.html
| titre = Rumkowski's "Give Me Your Children" Speech
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| périodique = datasync.com
| consulté le = 2011-10-22
| lang = en
| description =
| archiveurl = http://www.webcitation.org/6AKkrLKY8
| en ligne le = 2012-08-31
}}</ref>.
Une série de collaborateurs avec les nazis (par exemple {{Lien|fr=Alfred Nossig|lang=en|trad=Alfred Nossig}}) furent exécutés par les clandestins juifs. Il est également établi qu'il existe une série d'exemples des juifs-collaborateurs qui ont pris part aux crimes nazis<ref group=H name="Magazine">{{harvsp|Le Magazine littéraire|1995|p=58|id=Magazine}}</ref>{{,}}<ref group=H name="Gerstenfeld">{{harvsp|Gerstenfeld|Trigano|2004|p=241|id=Gerstenfeld}}</ref>{{,}}<ref group=H name="Muszyński">{{harvsp|Muszyński|Jan Chodakiewicz|2007|p=325-328|id=Muszyński}}</ref>, y compris à des massacres de masse<ref name="jew.spb.ru">{{ouvrage|langue=ru|titre=Шехтман Г.(G.Chekhtman : В паутине свастики: евреи-коллаборационисты (collaboration juive)|lire en ligne=http://www.jew.spb.ru/ami/A404/A404-041.html|format=газета|издание=Народ мой|lieu=Saint-Pétersbourg|année=30.08.2007|выпуск=16 (404)}}</ref>. Par exemple, Khaïm Sygal, natif de [[Lvov]] (son nom complet : «Cyril Nikolaievitch Sygolenko»), peu après le début de la Seconde Guerre mondiale, entra dans les rangs des organisations nationalistes ukrainiennes appelées [[Sitch de Polésie]] (UPA-УПА-ПС) et pendant l'été et l'automne 1941, prit une part active à leurs activités (le 18 septembre 1941 il fut nommé chef d'escadron, durant quelque temps il fut adjudant de [[Taras Borovets]] (dit «Boulba»). Le 16 novembre 1941, il passa au service des Allemands et travailla comme interprète à la gendarmerie de la ville de [[Sarny]] ([[Oblast de Lvov]]). De l'été 1942 à 1943, il fut commandant de la police de Doubrovitsy. En 1944-1945 il devint collaborateur actif au sein du [[Sicherheitsdienst]] (СД|СД). À plusieurs reprises, il prit part à des fusillades de citoyens soviétiques, parmi lesquelles des tueries massives, comme le 19.11.1941 dans la ville d'[[Olevsk]] où il commanda la fusillade de 535 personnes et l'été 1942 quand il ordonna de fusiller plus de 70 citoyens soviétiques {{incise|dont 69 étaient juifs<ref group=N name="69 étaient juifs">Dans le texte original en langue russe, il est écrit : {{ru}} {{citation étrangère|lang=ru|при этом, 69 расстрелянных являлись местными жителями, евреями по национальности}}</ref>}} au cimetière de Doubrovitsy. Après la guerre, il vécut à [[Berlin-Ouest]]. En 1951, lors d'une visite en [[République démocratique allemande]] ({{abréviation|RDA|République démocratique allemande}}), il fut arrêté par les services de sécurité allemands et transféré en [[URSS]]. Après enquête, il fut fusillé en 1952<ref>Чекисты рассказывают / сб., сост. В. Листов, ред. И. Стабникова. Книга 6. М., «Советская Россия», 1985. стр.146-155</ref>{{,}}<ref>Сергей Чуев. Диверсионные службы третьего рейха против СССР // Сб. «Диверсанты третьего рейха», М., «Эксмо», «Яуза», 2003. стр.381-400</ref>.
En Israël, après la guerre, eurent lieu différents procès et inculpation pour des actes de collaboration des Judenrats. Environ 40 juifs furent accusés de complicité avec les nazis et condamnés à des peines de prison<ref name="jew.spb.ru"/>. Le nom de [[Rudolf Kastner]], leader des juifs hongrois, fut l'objet d'un retentissement particulier. Bien qu'il fût acquitté par la Cour suprême d'Israël, trois ans après sa mort, lors du procès d'[[Adolf Eichmann]] des témoignages furent entendus à propos de l'assistance apportée par Kastner aux nazis : en échange de l'envoi d'environ un millier de juifs en Palestine il accepta la «déportation» d'autres Juifs<ref>{{lien web|url=http://www.jewish.ru/history/facts/2009/10/news994279408.php|titre=Рудольф Кастнер: негодяй или герой?|auteur=Савельева Я.|date=28 октября 2009|série=Jewish.ru|périodique=ФЕОР|consulté le=2010-07-03|archiveurl=http://www.webcitation.org/6157fpNdT|en ligne le=2011-08-20}}</ref>
En [[Belgique]], [[Icek Glogowski]], le ''«gros Jacques»'', était un Juif belge. Traître notoire, collaborateur Nazi à la solde de la [[Sicherheitspolizei|SIPO-SD]], il avait ses bureaux au siège de la [[Gestapo]], [[avenue Louise]] à [[Bruxelles]]. Le duo qu'il formait avec [[Kurt Assche]] avait une terrible réputation<ref name="Schreiber">Marion Schreiber, Rebelles silencieux, éditions Lannoo, 2000 - 316 pages</ref> et fut responsable de la déportation de centaines de Juifs.
=== À l'Ouest ===
==== Les « organisations représentatives » ====
Sur un plan plus institutionnel, l'[[Association des Juifs en Belgique]] (AJB) était un organisme, composé de ressortissants juifs, qui fut créé par une ordonnance allemande durant la [[Seconde Guerre mondiale]] son rôle fut largement dénoncé par la résistance juive qui y voyait un organe destiné à faciliter à l'autorité allemande le contrôle de la population juive de Belgique<ref>Pierre Broder - "Des Juifs debout contre le nazisme" - Éditions EPO, 1994, {{p.|126}} et sq. {{ISBN|2872620826}}</ref>. Il s'agissait en effet de ''faire assumer par les juifs eux-mêmes les conséquences de la politique allemande tant sur les aspects relatifs à leur survie provisoire que ceux liés à leur élimination programmée''<ref name="Dico">Paul Aron, José Gotovitch, Dictionnaire de la Seconde Guerre mondiale en Belgique, éditions André Versaille, Bruxelles, 2008, {{ISBN|9782874950018}}</ref>. L'association fut dissoute par ses dirigeants quinze jours avant la libération. Une enquête fut ouverte après-guerre pour élucider son rôle, elle déboucha sur un [[non-lieu (procédure pénale)|non-lieu]]<ref> [http://www.kazernedossin.eu/fr/content/10-les-archives-de-l%E2%80%99association-des-juifs-en-belgique-institut-martin-buber Kazerne Dossin, fonds d'archives Martin Buber]</ref>.
== Résistance juive et Juifs résistants ==
== Fuite des Juifs vers la Palestine mandataire (1939-1945) ==
== Controverses ==
Alors que plusieurs [[Judenräte]] ont été accusés parfois de collaboration<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer">{{harvsp|Schreiber|Van Doorslaer|2004|p=461|id=Schreiber_Van Doorslaer}}</ref> par les [[Résistance juive pendant la Shoah#Insurrection dans les ghettos et les camps de concentration|organisations clandestines tenantes d'une résistance frontale]]<ref name="ushmm">{{Lien web|auteur=United States Holocaust Memorial Museum/Encyclopédie multimédia de la Shoah|titre=Les Conseils juifs (Judenraete)|jour=|mois=|année=|url=http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=97|site=ushmm.org|en ligne le=|consulté le=3 décembre 2013}}</ref> ou par des auteurs tels que [[Hannah Arendt]] qui a estimé que les Judenräte étaient « un exemple de ce que fut la collaboration de Juifs », le qualificatif est unanimement jugé comme {{cita|très controversé et sensible<ref name="ushmm"/>}} ou l'un des {{cita|points les plus délicats<ref group=H name="Vidal-Naquet_1989_p.10">{{harvsp|Vida-Naquet|1989|p=10|id=Vidal-Naquet_1989}}</ref>}} : {{citation bloc|Il n'y a certainement pas une historiographie israélienne. Un simple coup d'oeil sur la collection des {{lang|en|[[mémorial de Yad Vashem|Yad Vashem Studies]]}}, par exemple, montre qu'elle est traversée de tensions, capable d'intégrer des travaux venus de l'extérieur. Non sans résistance, parfois. Les grandes synthèses venues de la [[Diaspora juive|Diaspora]], celle de {{Lien|fr=G. Reitlinger|lang=en|trad=Gerald Reitlinger}} ou de [[raul Hilberg|R. Hilberg]], des réflexions fondamentales comme celles de [[Hannah Arendt]] se sont heurtées à des tirs de barrage d'une extrême violence. Parmi les points les plus délicats : la question de la « passivité » juive, celle de la collaboration juive<ref group=H name="Rajsfus_1981" /> (collaboration de la corde et du pendu<ref group=H name="Vidal-Naquet_2011" />), celle du caractère national des victimes juives de Hitler, celle du caractère unique du Massacre, celle de la « banalité du mal<ref group=H name="Vidal-Naquet_2011" /> » enfin que H. Arendt oppposait à la diabolisation d'[[Adolf Eichmann|Eichmann]] et de ses maîtres. Ce sont là de vrais problèmes soulevés par l'écriture de l'histoire. Entre une historiographie qui insiste, jusqu'à l'absolu, sur le spécifique, et celle qui s'efforce de réintégrer le grand massacre dans les courants de l'histoire universelle, ce qui ne va pas toujours de soi, le heurt ne peut être que violent<ref group=H name="Vidal-Naquet_1989_p.9-10">{{harvsp|Vida-Naquet|1989|p=9-10|id=Vidal-Naquet_1989}}</ref>{{,}}<ref group=H name="Vidal-Naquet">{{harvsp|Vidal-Naquet|Sapiro|2012|p=190|id=Vidal-Naquet}}</ref>.}}
Au chapitre intitulé « Figures explicites ou ambiguës de collaborateurs et de bourreaux » figurant dans une thèse de doctorat rendue en juin 2008 et conduite notamment sous la direction de [[Jean El Gammal]], [[Pascal Ory]], [[Freddy Raphaël]] et [[Annette Wieviorka]]<ref group=H name="Weill" />, Jean-Sébastien Noël et Didier Francfort décrivent l'équation comme suit : {{citation bloc|D'un point de vue historiographique, la question des administrations juives dans les ghettos — et en particulier des [[Judenräte]] — fait l'objet d'une très importante littérature. Les enjeux de compréhension du phénomène et de sa définition renvoyaient à l'épineuse question de la collaboration juive<ref group=H name="Weill" />{{,}}<ref group=H name="Piotrowski">{{harvsp|Piotrowski|1998|p=|id=Piotrowski}}</ref>{{,}}<ref group=H name="Rajsfus_1981" />, mise en débat de manière retentissante par [[Hannah Arendt]] dans {{citation|Eichmann à Jérusalem : essai sur la banalité du mal<ref group=H name="Eichmann à Jérusalem" />{{,}}<ref group=H name="Vidal-Naquet_2011" />}}. [[Raoul Hilberg]] a démontré et établi que ces conseils étaient un outil mis en place par l'administration nazie<ref group=H name="Hilberg">{{harvsp|Hilberg|2006|p=|id=Hilberg}}</ref>. Isaiah Trunk, dans son ouvrage de référence {{citation étrangère|lang=en|Judenrat: the Jewish councils in Eastern Europe under Nazi occupationt<ref group=H name="Trunk">{{harvsp|Trunk|1972|p=663-664|id=Trunk}}</ref>}}, consacré aux conseils juifs d'Europe orientale ([[Pologne]], [[Lituanie]], [[Lettonie]], [[URSS]]), met quant à lui en évidence le caractère paradoxal de leur rôle vis-à-vis des populations juives et de leur fonction au sein de l'administration nazie. Les chercheurs ont par ailleurs montré que leur établissement ne répondait pas d'une décision centrale de Berlin, mais bien du ''fruit des réflexions des membres d'échelons inférieurs impliqués dans la mise en œuvre de la politique relative aux Juifs''<ref group=H name="Noël">{{harvsp|Noël|Francfort|2008|p=316|id=Noël}}</ref>.}}
=== {{lang|de|Ältestenrat}} ===
Des accusations de collaboration ont aussi été formulées à l'encontre d'autres organisations juives dont le Conseil des aînés{{#tag:ref|Les Conseils des aînés, nom historiques depuis le Moyen Âge d'organisations locales juives, s'étaient progressivement organisées en fédérations. Sous la pression de Heydrich, leur création dans les communautés hors de l'Allemagne a été rendue obligatoire en septembre 1939. Elles ont été ensuite rebaptisées en Conseil juif. Toutefois, dans le cas de [[Camp de concentration de Theresienstadt|Theresienstadt]], le nom en est resté, sachant qu'il était officiellement présidé par son doyen, ici Paul Eppstein<ref group=H name="Beit Theresienstadt" />. En Allemagne et en Autriche, ce rôle était rempli par les {{lien|Gemeinde|lang=en}}.|group=N|name="Conseils des Ainés"}}{{,}}<ref group=N name="Ältestenrat">Conseil des Ainés — en allemand : {{citation|{{lang|de|{{lien|Ältestenrat|lang=de}}}}}}</ref> du [[Camp de concentration de Theresienstadt|ghetto de Theresienstadt]]<ref group=H name="Beit Theresienstadt" />, en raison de leur dissimulation aux membres du ghetto sur le sort qui les attendait s'ils se portaient volontaires pour être déplacés à [[Auschwitz]]<ref group=H name="Arendt_p.13">{{harvsp|Arendt|Brudny de Launay|1991|p=13 ; 229-230|id=Arendt}}</ref>. [[Raul Hilberg]] l'a appliqué à la ''Kultusgeneinde'' de Vienne, et au rabbin [[Benjamin Murmelstein]], qui en dirigeait la section « émigration ». Murmelstein avait conclu un accord avec l'Office central pour l'émigration des Juifs afin que, en contre-partie de la coopération du Kultusgeneinde, une liste de 6 catégories de juifs ne soient pas transférée vers des camps d'extermination dont, en premier lieu, les membres de l'appareil administratif juif<ref group=H name="Hilberg_p.782">{{harvsp|Hilberg|2006|p=782 ; 829|id=Hilberg}}</ref>. Selon l'''Association du souvenir des martyrs de Theresienstadt''<ref group=H name="Beit Theresienstadt" />, les trois responsables du Conseil des aînés étaient des serviteurs loyaux de leur communauté dont « l'objectif principal était de sauver les Juifs du ghetto selon une approche rationnelle de sauvetage par le travail ». Bien qu'ils aient eu l'opportunité de s'échapper du camp avec leurs familles, ils choisirent d'y rester et de partager le destin de leur communauté. Ils ont essayé de s'opposer aux persécutions mais durent « faire face à l'horrible dilemme » d'organiser les déportations selon les ordres des nazis. Bien qu'ils n'eussent pas connaissance de la « solution finale », ils prirent conscience que l'objectif des nazis était l'extermination du peuple juif<ref group=H name="Beit Theresienstadt">{{harvsp|Beit Theresienstadt|1999|p=|id=Beit Theresienstadt}}</ref>.
=== UGIF ===
De la même façon, une notice rappelle dans la réédition du livre de [[Maurice Rajsfus]] consacré à l'[[Union générale des israélites de France]] ({{abréviation discrète|UGIF|Union générale des israélites de France}}) que celui-ci avait provoqué « un tollé général dans les institutions juives de France » lors de sa parution initiale en 1980, aspect dont d'ailleurs étaient conscients tant Rajsfus que [[Pierre Vidal-Naquet]], qui dans sa préface, indique que{{cita|Le livre de Maurice Rajsfus n'est pas de ceux qu'on se
« réjouisse » de présenter au public. [...] il m'a paru clair qu'il allait au devant de risques terribles et pas seulement celui d'être mal compris, celui au contraire d'être trop bien compris ; c'est dans la mesure où il s'agit d'un ouvrage non gratuitement injurieux mais compromettant, au sens fort du terme, que j'ai accepté — en dépit de certaines divergences sur lesquelles je reviendrai — d'écrire quelques pages au seuil de son ouvrage<ref group=N name="Vidal-Naquet_note">Il note à propos de Rajsfus que {{citation|Je suis, il n'est pas, un « historien de profession ».}} et {{citation|qu'il y a parfois à discuter sur la façon dont Maurice Rajsfus aborde le matériel historique mais « Messieurs les Historiens » — et je ne m'excepte pas du lot — auraient dû commencer.}} Après avoir partagé ses points d'accord et de désaccord il conclut qu'{{cita|il s'agit d'un livre important, d'un livre qui fut difficile à écrire, d'un livre courageux.}}</ref>.}}. Le livre de Rajsfus pointe d'ailleurs plus une collaboration de notables entre eux qu'une collaboration de Juifs en général. Pierre Vidal-Naquet note dans sa préface, que {{citation|contrairement à lui-même, Maurice Rajsfus n'est pas un historien de profession}} et {{citation|qu'il y a parfois à discuter sur la façon dont Maurice Rajsfus aborde le matériel historique<ref group=H name="Rajsfus_p.5">{{harvsp|Rajsfus|Vidal-Naquet|1980|p=5|id=Rajsfus}}</ref>}}.
Inversement, le rescapé d'Auschwitz et historien de la Shoah [[Georges Wellers]] relate avoir eu, durant sa détention, {{citation|connaissance d'un nombre considérable de cas ou l'{{abréviation|UGIF|Union générale des israélites de France}}}} aurait {{citation|agi avec courage et abnégation en faveur des gens traqués, sans moyen et qui autrement eussent été irrémédiablement perdus<ref group=H name="Wellers">{{harvsp|Wellers|1973|p=48|id=Wellers}}</ref>}}. Ce qui l'amène à regretter qu'{{citation|après la Libération, une enquête honnête et sérieuse n'ait pas été faite pour tirer au clair le rôle de l'{{abréviation|UGIF|Union générale des israélites de France}}<ref group=H name="Wellers" />{{,}}<ref group=H name="Zeitoun">{{harvsp|Zeitoun|2012|p=157|id=Zeitoun}}</ref>}}.
Dans le même ordre d'idée, [[Pierre Vidal Naquet]] postule que les {{citation|collaborateurs du jour pouvaient être des résistants de la nuit<ref group=H name="Rajsfusp.16">{{harvsp|Rajsfus|Vidal-Naquet|1980|p=16|id=Rajsfus}}</ref>}}.
L'historien [[Serge Klarsfeld]], quant à lui, affirme que {{citation|l'{{abréviation discrète|UGIF|Union générale des israélites de France}} n'a pas servi â faire interner les Juifs à Drancy ; parfois même elle les en a fait sortir<ref group="H" name="Zeitoun" />.}}
Le terme de {{citation|collaboration}} concernant les Judenräte n'est toutefois pas repris à son compte par le {{citation étrangère|langue=en|United States Holocaust Memorial Museum}} qui fait état des {{cita|dilemmes insoutenables}} auxquels ceux-ci étaient soumis, et met l'accent sur les apports de ces mêmes Conseils : {{cita|On oublie souvent dans les débats sur la responsabilité des conseils juifs et de la police juive, les efforts que de nombreux membres et officiels des conseils juifs firent dans le cadre de leurs fonctions pour fournir de la nourriture, des services sociaux, économiques et culturels dans les conditions brutales et difficiles des ghettos.}}.
=== Hannah Arendt ===
Le [[Yad Vashem|Mémorial de Yad Vashem]] souligne le caractère controversé des accusations d'[[Hannah Arendt]] contre les communautés juives d'Europe formulées dans son livre ''Eichmann à Jerusalem''<ref>{{en}}http://www.yadvashem.org/odot_pdf/Microsoft%20Word%20-%205755.pdf</ref>. Plus récemment, en 2013, deux films sont parus sur ce sujet :
# ''[[Le Dernier des injustes]]'', un film documentaire de [[Claude Lanzmann]], interviewant [[Benjamin Murmelstein]], le dernier Président du Conseil Juif du [[ghetto de Theresienstadt]]<ref group=H name="Beit Theresienstadt" />.
# [[Hannah Arendt (film)|Hannah Arendt]]<ref group=H name="Crousse">{{harvsp|Crousse|2013|id=Crousse}}</ref>, une fiction biographique consacrée à la polémique ayant entouré la parution du livre {{citation|Eichmann à Jérusalem<ref group=H name="Eichmann à Jérusalem">{{harvsp|Arendt|Brudny de Launay|1991|p=|id=Arendt}}</ref>}}.
L'historienne [[Annette Wieviorka]] a récusé à cette occasion le qualificatif de {{citation|collaboration}} : {{citation|Parler de ''collaborateurs'' pour les conseils juifs me paraît inadéquat<ref group=H name="Weill">{{harvsp|Weill|Wieviorka|2013|p=|id=Weill}}</ref>}} ; et {{cita|la rébellion des conseils juifs était impossible<ref>{{Lien web|auteur=Robert Maggiori|titre=« La rébellion des conseils juifs était impossible ! »|jour=20|mois=novembre|année=2013|url=http://www.liberation.fr/culture/2013/05/17/la-rebellion-des-conseils-juifs-etait-impossible_903848|site=liberation.fr|en ligne le=|consulté le=3 décembre 2013}}</ref>}}.
== Bibliographie ==
{{Légende plume}}
* {{ouvrage|titre=Les curateurs du ghetto : l'Association des Juifs en Belgique sous l'occupation nazie<ref name="CCLJ">{{ouvrage|titre=Les curateurs du ghetto. L'Association des Juifs en Belgique sous l'occupation nazie|format=Politique & Société| jour=27|mois=octobre|éditeur={{abréviation|CCLJ|Centre communautaire laïc juif}} : Centre communautaire laïc juif David Susskind|lire en ligne=http://www.cclj.be/article/3/737|année=2004}}</ref>|prénom1=Jean-Philippe|id=Schreiber_Van Doorslaer|nom1=Schreiber|lien auteur1=Jean-Philippe Schreiber|responsabilité1=éditeur scientifique, professeur à l'[[Université libre de Bruxelles|{{abréviation|ULB|Université libre de Bruxelles}}]] et historien du judaïsme belge<ref name="CCLJ" />|lieu=Bruxelles|oclc=420126262|éditeur=éditions Labor|lien éditeur=éditions Labor|année=2004|pages totales=590|bnf=41002952t|passage=9, 201, 202, 370, 461|collection=La Noria|auteur2={{Lien|fr=Rudi Van Doorslaer|lang=nl}}|isbn=2804019659|isbn2=9782804019655|responsabilité2=éditeur scientifique, chef de travaux au [[Centre d'études et de documentation guerre et sociétés contemporaines|{{abréviation|CEGES|Centre d'études et de documentation guerre et sociétés contemporaines}}]] et spécialiste de l'[[Europe sous domination nazie|Occupation]]<ref name="CCLJ" />|lire en ligne=http://books.google.fr/books?hl=fr&id=owNuAAAAMAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%22collaboration+de+Juifs%22}} {{commentaire biblio|→ {{lire en ligne|lien=http://books.google.fr/books?id=owNuAAAAMAAJ&q=%22Les+curateurs+du+ghetto%22+%22collaboration+juive%22&hl=fr&sa=X&ei=eqC-UpKfN4KrhAfPsYCgBw&ved=0CDQQ6AEwAA|texte=p. 370}} : {{citation|Il s'agit en fait d'anciens membres de la [[Résistance juive pendant la Shoah|Résistance]], qui n'entendent pas céder sur leurs positions et continuent à parler d'une « collaboration juive ». En 1965, la publication par Betty Garfinkels, l'épouse de Grigorijs Garfinkels, d'un ouvrage sur la persécution raciale ouvre une controverse qui ne contribue pas à apaiser les tensions.}}<br /> → {{lire en ligne|lien=http://books.google.fr/books?id=owNuAAAAMAAJ&q=%22Les+curateurs+du+ghetto%22+%22Les+principaux+responsables+du+Judenrat%22&dq=%22Les+curateurs+du+ghetto%22+%22Les+principaux+responsables+du+Judenrat%22&hl=fr&sa=X&ei=2d6_UvP-NuH50gXWj4H4DQ&ved=0CDQQ6AEwAA|texte=p. 461}} : {{citation|[[Marcel Liebman]], en 1977, parlera de « l'indignation de nombreux survivants qui, après la Libération, s'étaient attendus à voir les principaux responsables du {{lang|de|''[[Judenräte|Judenrat]]''}} poursuivis pour leur complaisance envers l'ennemi ou pour leur collaboration. Aucune action en justice ne fut intentée contre eux. Des dirigeants de la communauté juive découragèrent toute initiative du genre. L'un d'eux se justifia en disant qu'il ne fallait pas raviver de vieilles plaies et que les Juifs avaient assez souffert.}} <br /> → {{lire en ligne|lien=http://books.google.fr/books?hl=fr&id=owNuAAAAMAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%22collaborateurs+juifs%22|texte=p. 461}} : {{citation|L'on trouve certes quelques traces d'une commission d'épuration à [[Bruxelles]], en 1945, mais elle n'est hélas pas documentée. À [[Liège]], le [[Comité de défense des Juifs|{{abréviation|CDJ|Comité de défense des Juifs}}]] mit sur pied une commission d'épuration pour dénoncer les « collaborateurs juifs » à la justice. Elle mit l'[[Association des Juifs en Belgique|{{abréviation|AJB|Association des Juifs en Belgique}}]] en accusation, pour des motifs divers : obéissance aux ordres de l'ennemi, collaboration aux mesures de déportation, menaces, confection de listes, regroupement des Juifs, extorsion de fonds.}}}}
* {{ouvrage|titre=La politique nazie d'extermination|sous-titre=état des travaux et perspectives de recherche|prénom1=François|nom1=Bédarida|nom2=Institut d'histoire du temps présent|passage=324|lien auteur1=François Bédarida|pages totales=332|format=journées d'étude tenues les 11, 12 et 13 décembre 1987 à Paris sous la responsabilité scientifique de l'Institut d'histoire du temps présent ({{abréviation|CNRS|Comité national de la recherche scientifique}}), présentation par François Bédarida, ouvrage publié avec le concours du Centre national des lettres et de la [[Fondation du judaïsme français]]|bnf=370170305|responsabilité1=direction scientifique|lieu=Paris|éditeur=éditions Albin Michel|lien éditeur=éditions Albin Michel|année=1989|id=Bédarida|pages totales=333|isbn=2226038752|lien auteur2=Institut d'histoire du temps présent|isbn2=9782226038753}} {{OCLC|864185045|21138761}}
* {{ouvrage|titre=Les Juifs de Belgique : de l'immigration au génocide, 1925-1945|auteur1={{Lien|fr=Rudi Van Doorslaer|lang=nl}}|prénom2=Daniel|nom2=Dratwa|année=1994|partie=[[Jean-Philippe Schreiber]]|éditeur=Centre de recherches et d'études historiques de la Seconde Guerre mondiale (Belgique)|oclc=34079295|format=cet ouvrage est une compilation de documents qui ont été présentés à l'origine au cours d'un colloque intitulé {{citation|La période de l'Holocauste en Belgique}} qui s'est déroulé en mai 1989 à [[Ramat Gan]] en [[Israël]] ; certains écrits ont été remaniés à l'occasion de la présente publication|pages totales=246|année=1994|id=Doorslaer|titre chapitre=L'attitude des Juifs en Belgique face au nazisme : le boycottage économique (1933-1939)|isbn=2960004337|isbn2=9782960004335|lire en ligne=http://books.google.fr/books?ei=lkK5UqDQCIWy7AbOkYGoBw&hl=fr&id=vqS7AAAAIAAJ&dq=%22L%27attitude+des+Juifs+en+Belgique+face+au+nazisme%22&focus=searchwithinvolume&q=%22attitude+des+Juifs+%C3%A0+l%27%C3%A9gard+de+la+mont%C3%A9e+du+nazisme+est+un+th%C3%A8me+qui+appartient+%C3%A0+une+zone+d%27ombre%22|passage=79|pages totales=246}} {{commentaire biblio|{{citation|L'attitude des Juifs à l'égard de la montée du nazisme est un thème qui appartient à une zone d'ombre ...}}}}
* {{ouvrage|titre=Des juifs dans la collaboration : Une terre promise ?|passage=5|lien auteur1=Rajsfus|isbn=2-85139-057-0|isbn2=978-2851390578|prénom1=Maurice|nom1=Rajsfus|éditeur=Études et documentation internationales|lire en ligne=https://archive.org/details/MauriceRajsfus-DesJuifsDansLaCollaborationLU.g.i.f.1941-1944|jour={{1er}}|mois=janvier|année=1980|volume=2|id=Rajsfus|oclc=6892798|titre volume=Des juifs dans la collaboration : l'{{abréviation|UGIF|Union générale des israélites de France}} (1941-1944) : précédé d'une courte étude sur les juifs de France en 1939|format=contient un choix de témoignages et documents|préface=[[Pierre Vidal-Naquet]]|bnf=36255558g|éditeur={{abréviation discrète|EDI|Études et documentation internationales}} : Études et documentation internationales {{BNF|346373394}}, puis [[l'Harmattan]] {{BNF|350803654}}|année=1980|lieu=Paris}} {{commentaire biblio|{{citation|La publication du livre, {{citation|Des juifs dans la collaboration}}, en 1980, avait provoqué un tollé général dans les institutions juives de France. Il ne fallait absolument pas laisser dire que des Juifs avaient pu participer — de façon aussi modeste que ce soit — à la persécution mise en œuvre par les [[nazisme|nazis]] et leurs laquais de [[régime de Vichy|Vichy]]. Depuis, un certain nombre d'ouvrages ont également analysé l'attitude des notables qui avaient constitué l'[[Union générale des Israélites de France]] ({{abréviation discrète|UGIF|Union générale des Israélites de France}}) …}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|éditeur=[[éditions de l'Éclat]] « Bibliothèque des fondations », [[cairn.info]]|nom1=Vidal-Naquet|lire en ligne=http://www.cairn.info/destins-de-la-banalite-du-mal--9782841622283-page-179.htm|prénom1=Pierre|titre=Destins de “la banalité du mal”|titre chapitre=La banalité du mal|id=Vidal-Naquet_2011|lien auteur1=Pierre Vidal-Naquet|format=''in'' Michelle-Irène Brudny de Launay et Jean-Marie Winkler, {{pdf}}|année=2011|passage=179-182}} {{commentaire biblio|{{citation|Il n'est pas une histoire de la « solution finale », et du reste ne prétend nullement l'être. Le lecteur français dispose à ce sujet des travaux de [[Léon Poliakov]], et l'on veut espérer qu'on disposera un jour d'une traduction des livres de [[Raul Hilberg]] et de {{Lien|fr=Gerald Reitlinger|lang=en}} sur lesquels [[Hannah Arendt|Mme Arendt]] s'est pour l'essentiel appuyée. Encore moins, est-il une étude de l'attitude juive en face du nazisme. Ce sont pourtant les quelques pages qu'elle a consacrée, à la « collaboration » juive, collaboration de la corde et du pendu, qui ont suscité la polémique la plus véhémente.}}}}
* {{ouvrage|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=hS0EdeBBrfgC&pg=PT190#v=onepage&q&f=false|passage=190|lien auteur1=Pierre Vidal-Naquet|titre=Les assassins de la mémoire : {{citation|Un Eichmann de papier}} et autres essais sur le révisionnisme|éditeur=la Découverte|lien éditeur=la Découverte|id=Vidal-Naquet|pages totales=256|lien auteur2=Gisèle Sapiro|prénom1=Pierre|nom1=Vidal-Naquet|jour=12|mois=juillet|année=2012|prénom2=Gisèle|année première édition=1987 {{BNF|349699936}}|réimpression=1995 aux [[éditions du Seuil]] {{BNF|35748786h}} et 2005 {{BNF|39981919z}} aux éditions ''La Découverte''|format=éditions 2005 et 2012 revues et augmentées|oclc=839442223|nom2=Sapiro}} {{commentaire biblio|{{citation|Parmi les points les plus délicats : la question de la « passivité » juive<ref group=H name="Boukara">{{harvsp|Boukara|Double|2013|p=|id=Boukara}}</ref>, celle de la collaboration juive<ref group=H name="Weill" />{{,}}<ref group=H name="Piotrowski" /> (collaboration de la corde et du pendu<ref group=H name="Arendt" />), celle du caractère national des victimes juives de [[Adolf Hitler|Hitler]], celle du caractère unique du Massacre, celle de la {{citation|banalité du mal{{,}}<ref group=H name="Arendt" />}} enfin que [[Hannah Arendt|H. Arendt]] opposait à la diabolisation d'[[Adolf Eichmann|Eichmann]] et de ses maîtres.}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|prénom1=Pierre|nom1=Vidal-Naquet|lien auteur1=Pierre Vidal-Naquet|titre=Thèses sur le révisionnisme|titre chapitre=5. Des nations et d'Israël|pages totales=17|passage=9-10|id=Vidal-Naquet_1989|format=''in'' {{ouvrage|titre=Les assassins de la mémoire|éditeur=[[éditions Points|Points]], [[éditions du Seuil|Seuil]]||année=1989}}|lire en ligne=http://berlemon.net/prepahistoire/ressources/VidalNaquet.pdf}}
* {{ouvrage|titre=La médecine française et les Juifs, 1930-1945|passage=89, 97, 204, 207|lire en ligne=http://books.google.fr/books?hl=fr&id=4MpWyDHsj6sC&q=%22collaborateurs+juifs%22#v=snippet&q=%22collaborateurs%20juifs%22&f=false|prénom1=Henri|nom1=Nahum|éditeur=éditions L'Harmattan|lien éditeur=éditions L'Harmattan|année=2006|pages totales=412|collection=Racisme et eugénisme|issn=1765-6125|isbn=2747598519|isbn2=9782747598514|format=contient un choix de documents. - Bibliogr. p. 395-402. Notes bibliogr. Index|préface=professeur [[Jean Langlois]]|oclc=70712907|lieu=Paris|bnf=401965292}} {{commentaire biblio|{{citation|Il y avait ceux qui toléraient les collaborateurs juifs et ceux qui les rejetaient complètement. Le rejet était explicite, clairement formulé.}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|titre=Thomas Mann et les juifs|prénom1=Jacques|passage=262|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=R3HaAAAAIAAJ&q=%22collaboration+juive+avec+le+r%C3%A9gime+d'Hitler%22&dq=%22collaboration+juive+avec+le+r%C3%A9gime+d'Hitler%22&hl=fr&sa=X&ei=xj6ZUpa8IeSw7AauloHwDQ&ved=0CEcQ6AEwAA|nom1=Darmaun|lieu=Berne, Berlin, Paris|bnf=37472624m|éditeur=Lang|année=1995|pages totales=350|série=III|numéro dans collection=27|oclc=468379066|format=bibliogr. p. 333-338 ; index|collection=Contacts : Études et documents|issn=0933-6095|isbn=3906753514|isbn2=9783906753515}} {{commentaire biblio|{{citation|Fort de ses convictions, [[Thomas Mann]] s'acharne à relever toute trace de collaboration juive<ref group=H name="Weill" />{{,}}<ref group=H name="Piotrowski" /> avec le [[nazisme|régime d'Hitler]], chez tel banquier, tel social-démocrate, tel professeur juifs (Tb2. 32), et même chez certains sionistes (Tb3. 352).}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|titre=Le mur et les barreaux|sous-titre=mémoire de guerre 1939-1943|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=-iuTGgjAqCEC&pg=PA136#v=onepage&q&f=false|jour={{1er}}|oclc=41320870|mois=mai|année=1999|passage=136|prénom1=Thaddée|nom1=Piotrowski|éditeur=éditions L'Harmattan|lien éditeur=éditions L'Harmattan|isbn=229638188X|isbn2=9782296381889|bnf=37071659b|lieu=Paris, Montréal (Québec)|pages totales=405}} {{commentaire biblio|{{citation|Les {{citation|collaborateurs}} juifs se recrutent à part égale dans la vraie {{citation étrangère|langue=de|Unterwelt}} (pègre) et parmi l'ex-jeunesse dorée.}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|titre=Ne dis jamais que tu vas ton dernier chemin|lire en ligne=http://books.google.fr/books?hl=fr&id=QIQtAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=Immerglick|isbn=2847840605|id=Schulman|bnf=38990129w|lieu=Paris|isbn2=9782847840605|numéro d'édition=2|prénom1=Charles|nom1=Schulman|passage=60, 65|oclc=60665746|lieu=Paris|éditeur=le Publieur|année=2003|pages totales=161}} {{commentaire biblio|{{citation|Notre camp qui avait été créé en mai 1941, était donc dirigé par Wenkart, le Juif viennois à qui beaucoup des gens reprochaient cette responsabilité : selon eux, il se rendait ainsi complice des Allemands ... Le chef de notre camp s'appelait Immerglick. C'était un vrai salaud, un collabo juif et si nous le comparions avec Wenkart, le commandant juif du camp de [[Dęblin]], ce dernier était un véritable ange.}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|prénom1=Maurice|nom1=Rajsfus|lien auteur1=Maurice Rajsfus|éditeur=Études et documentation internationales|lieu=Paris|année=1981|pages totales=317|id=Rajsfus_1981|sous-titre=1930-1940 : les Français “israélites” face au nazisme|bnf=37016125m|oclc=10669419|titre=Sois Juif et tais-toi!|partie=cf. annexe 1 : {{citation|Fausse estimation du nazisme}}|titre chapitre=Les limites du masochisme ou … de la collaboration de classe|isbn=2851390643|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=KG1UygMJi9QC&pg=PA91#v=onepage&q&f=false|isbn2=9782851390646|passage=91}} {{commentaire biblio|{{citation|Alors que de nombreux mouvements antifascistes, de nombreux gouvernements même, appellent à boycotter les produits venant de l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]], le [[Joseph Goebbels|{{Dr}} Goebbels]] dénonce ce qu'il considère comme un complot de la [[juiverie|juiverie internationale]]. Touchés à vif, les bourgeois juifs « collabos » qui cherchent un [[modus vivendi]] avec les nazis réagissent par un article publié dans les colonnes de la {{lien|Jüdische Rundschau|lang=de}} du 15 mai 1934. Cette réaction est typique du nationalisme étroit de ces notables qui ressemblent trait pour trait aux Français israélites qui, dans le même temps, flirtent avec les [[Croix-de-Feu]] du [[François de La Rocque|colonel de la Rocque]].}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|titre=Les habits neufs de l'antisémitisme en Europe|passage=241|et al.=oui|prénom1=Manfred|nom1=Gerstenfeld|responsabilité1=direction scientifique|oclc=57465950|prénom2=Shmuel|nom2=Trigano|responsabilité2=codirection scientifique|id=Gerstenfeld|format=quelques-uns des essais figurant dans cet ouvrage ont été traduits à partir de l'anglais ; une grande partie des études publiées dans ce recueil est issue des travaux de la revue {{citation étrangère|lang=en|Post Holocaust and Antisemitism}} publiée sous la direction de Manfred Gerstenfeld|lien auteur2=Shmuel Trigano|année=2004|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=2txtAAAAMAAJ&q=%22collabos+juifs%22&dq=%22collabos+juifs%22&hl=fr&sa=X&ei=zhaeUr6iCIig7Ab7vIGQAQ&ved=0CDoQ6AEwAQ|collection=Dissidence|éditeur=éditions Café Noir|bnf=39900746d|lieu=Île-de-Noirmoutier |isbn=2915376085|isbn2=9782915376081}} {{commentaire biblio|{{citation|Les collabos juifs<ref group=H name="Magazine" />{{,}}<ref group=H name="Rajsfus_1981">{{harvsp|Rajsfus|1981|p=91|id=Rajsfus_1981}}</ref>, disent les textes, ont eux-mêmes dans une grande mesure assassiné les habitants des ghettos et les prisonniers des camps de concentration, en montrant parfois une cruauté qui a choqué les SS.}} {{plume}}
::: → <small>Accès à l'intégralité de cet ouvrage au format {{pdf}} via {{citation|Le CAPE de Jérusalem : Centre des affaires publiques et de l'État}} en cliquant → [http://jcpa-lecape.org/wp-content/uploads/2012/08/Collection-Dissidence.pdf ici]</small>}}
* {{ouvrage|langue=fr|prénom1=Wojciech Jerzy|nom1=Muszyński|année=2007|titre={{Lien|fr=Glaukopis|lang=pl}} : récit socio-historique|auteur2={{Lien|fr=Marek Jan Chodakiewicz|lang=pl}}|id=Muszyński|lire en ligne=http://glaukopis.pl/pdf/9-10/strach_sie_bac.pdf|partie=La crainte d'avoir peur|titre chapitre=Lonek Skosowski : la fin des collaborateurs juifs de la Gestapo|présentation en ligne=http://books.google.pl/books?hl=pl&id=jdUsAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%22koniec+%C5%BCydowskich+kolaborant%C3%B3w+Gestapo%22|passage=4, 323, 325-328|numéro dans collection=9-12|format0{{pdf}}}} {{commentaire biblio|{{citation|Au cours de la [[Seconde Guerre mondiale]], [[Adolf Hitler|Hitler]] et les membre du [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|Parti national-socialiste]] œuvrèrent en chœur pour conduire les Juifs à la mort. Ceux-ci, harassés, persécutés, ne virent d'autres alternatives que d'user de toutes sortes de stratagèmes pour survivre sans pour autant pouvoir s'assurer la moindre garantie de succès en retour. Contraints de se cacher, certains d'entre eux eurent même recours à des mesures extrêmes. L'un des cas les plus controversés est celui d'Elke Sirewiza. Après avoir reçu de faux papiers affublés du nom de {{Lien|fr=Fritz Scherwitz|lang=de}}<ref group=H name="Waite">{{harvsp|Waite|2006|p=508-510|id=Waite}}</ref>, il s'affilia au [[nazisme|Parti nazi]]. Servant les [[Schutzstaffel|SS]] en qualité de {{citation étrangère|lang=de|[[Obersturmführer]]}}, il fut nommé commandant en chef du [[Riga-Kaiserwald (camp de concentration)|camp de concentration {{citation|''Lenta''}}]] à [[Riga]] en [[Lettonie]]. Il supervisa et cautionna l'assassinat de Juifs et le viol de femmes juives.}}}}
::* {{ouvrage|langue=pl|prénom1=Wojciech Jerzy|nom1=Muszyński|année=2007|auteur2=Marek Jan Chodakiewicz|titre chapitre=Lonek Skosowski: koniec żydowskich kolaborantów Gestapo|partie=Strach się bać!|titre=Glaukopis: pismo społeczno-historyczne|présentation en ligne=http://books.google.pl/books?hl=pl&id=jdUsAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%22koniec+%C5%BCydowskich+kolaborant%C3%B3w+Gestapo%22|passage=4, 323, 325-328|lire en ligne=http://glaukopis.pl/pdf/9-10/strach_sie_bac.pdf|numéro dans collection=9-12}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|lang=pl|W Czasie drugiej wojny światowej Hitler i jego narodowi socjaliści skazali wszystkich Żydów na śmierć. Prześladowani imali się rozmaitych środków, aby przeżyć. Żaden z nich nie gwarantował sukcesu. Wielu ukrywało się. Wekstremalnych warunkach niektórzy uciekali się do ekstremalnych rozwiązań. Najbardziej kontrowersyjny chyba to przypadek Elke Sirewiza. Załatwił on sobie fałszywe papiery na nazwisko Fritz Scherwitz. Został członkiem NSDAP. Służył w SS jako Obersturmführer. Był komendantem obozu koncentracyjnego w Lenta pod Rygą na Łotwie. Osobiście nadzorował mordy Żydów i gwałcił Żydówki.}}}}
* {{ouvrage|titre=Le Magazine littéraire|lien titre=Le Magazine littéraire|numéro dans collection=335 à 338|id=Magazine|issn=0024-9807|lieu=Paris|année=1995|page=58|url texte=http://books.google.fr/books?hl=fr&id=nskHAQAAIAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%22collaborateurs+juifs%22}} {{commentaire biblio|{{citation|Arendt aurait pour dessein d'atténuer la responsabilité d'Eichmann qui agissait conformément aux ordres qu'il avait reçus et de mettre en lumière les {{citation|crimes}} des collaborateurs juifs<ref group=H name="Gerstenfeld" /> dont il aurait fallu – aurait-elle pensé – {{citation|faire le procès plutôt que celui d'Eichman}}.}} {{plume}}}}
* {{ouvrage|lieu=[[université de Nancy]], {{abréviation|UFR|Unité de formation et de recherche}} des sciences historiques, géographiques et musicologiques|prénom1=Jean-Sébastien|nom1=Noël|responsabilité1=doctorat d'histoire contemporaine|jour=11|mois=juin|année=2008|url texte=http://docnum.univ-lorraine.fr/public/NANCY2/doc541/2011NAN21004.pdf|id=Noël|volume=1|titre=Le silence s'essouffle|sous-titre=les expressions de la mort, du deuil et de la mémoire chez les compositeurs de cultures juives ashkénazes. Europe centrale et Orientale, États-Unis (1880-1980)|prénom2=Didier|pages totales=614|nom2=Francfort|responsabilité2=directeur de thèse, professeur d'histoire contemporaine|passage=316|format=thèse dirigée par : [[Jean El Gammal]], professeur à l'[[université Nancy-II]] ; Didier Francfort, directeur de recherche et professeur à l'université Nancy-II ; Philippe Gumplowicz, maître de conférences, rapporteur habilité à diriger les recherches ; [[Pascal Ory]], professeur à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne (rapporteur) ; [[Freddy Raphaël]], professeur émérite à l'[[université de Strasbourg]] ; [[Annette Wieviorka]]<ref group=H name="Weill" />, professeur à l'[[université Paris-1 Panthéon-Sorbonne]], directrice de recherche au [[Centre national de la recherche scientifique]] ({{abréviation|CNRS|Centre national de la recherche scientifique}}), {{pdf}}|partie=2.6|titre chapitre=Figures explicites ou ambiguës de collaborateurs et de bourreaux}}
* {{ouvrage|prénom1=Georges|nom1=Wellers|préface=[[Jacques Delarue]]|oclc=164675993|bnf=36255489g|lien auteur1=Georges Wellers|lieu=Paris|éditeur=éditions Fayard|année=1973|lire en ligne=http://books.google.fr/books?hl=fr&id=x79tAAAAMAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%22courage+et+abn%C3%A9gation%22|pages totales=452|lien éditeur=éditions Fayard|titre=L'Étoile jaune à l'heure de Vichy|sous-titre=de Drancy à Auschwitz|passage=48|id=Wellers}} {{commentaire biblio|{{citation|Pendant les années de ma détention, j'eus connaissance d'un nombre considérable de cas ou l'{{abréviation|UGIF|Union générale des israélites de France}} avait agi avec courage et abnégation en faveur des gens traqués, sans moyen et qui autrement eussent été irrémédiablement perdus<ref group=H name="Zeitoun" />.}}}}
* {{ouvrage|titre=Histoire de l'{{abréviation|OSE|Œuvre de secours aux enfants}}|sous-titre=de la Russie tsariste à l'Occupation en France (1912-1944) – L'[[Œuvre de secours aux enfants]] du légalisme à la résistance|numéro d'édition=2|passage=157|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=Mi6Y3jE3E8QC&pg=PA157|prénom1=Sabine|nom1=Zeitoun|id=Zeitoun|éditeur=éditions L'Harmattan|lien éditeur=éditions L'Harmattan|collection=Chemins de la mémoire|isbn=2296507093|isbn2=9782296507098|pages totales=480|année=2012}} {{commentaire biblio|{{citation|Pour l'historien [[Serge Klarsfeld]], l'{{abréviation|UGIF|Union générale des israélites de France}} n'a pas servi â faire interner les Juifs à Drancy ; parfois même elle les en a fait sortir. [...] Dans son ouvrage {{citation|L'Etoile jaune à l'heure de vie<ref group=H name="Wellers" />}}, publié en 1973, le rescapé d'Auschwitz et historien de la [[Shoah]] Georges Wellers regrette qu'en France, ''après la Libération, une enquête honnête et sérieuse n'ait pas été faite pour tirer au clair le rôle de l'{{abréviation|UGIF|Union générale des israélites de France}}...''}}}}
* {{ouvrage|titre=Eichmann à Jérusalem|sous-titre=rapport sur la banalité du mal|titre original=Eichmann in Jerusalem|volume=32|lien auteur1=Hannah Arendt|collection=Folio. Histoire|issn=0764-6046|éditeur=éditions Gallimard|id=Arendt|lien éditeur=éditions Gallimard|prénom1=Hannah|oclc=24818897|nom1=Arendt|responsabilité1=auteur|traducteur=Anne Guérin|lieu=Paris|prénom2=Michelle-Irène|nom2=Brudny de Launay|responsabilité2=préface|bnf=36651718h|présentation en ligne=http://books.google.fr/books?id=0xhkQgAACAAJ|année=1991|isbn=2070326217|isbn2=9782070326211|pages totales=484}} {{plume}}
* {{ouvrage|id=H|prénom1=Raul|nom1=Hilberg|lien auteur1=Raul Hilberg|titre=La destruction des Juifs d'Europe|collection=Folio Histoire|lieu=Paris|année=2006|pages totales=2402|id=Hilberg|responsabilité1=auteur|prénom2=Ivšić|nom2=Radovan|responsabilité2=collaborateur| traducteur=Marie-France de Paloméra, André Charpentier et Pierre-Emmanuel Dauzat|titre original=The destruction of the European Jews |éditeur=[[éditions Gallimard]] / [[éditions Fayard]]|année première édition=1978 en anglais {{LCCN|2002066369}} / 1988 en français {{BNF|34945978x}}|réimpression=1991, 1994, 1997, 1999, 2004, 2007|bnf=402387338|oclc=85366683|format=poche, 3 volumes, édition définitive, complétée et mise à jour|isbn=978-2-07-030985-6}} {{plume}}
* {{ouvrage|prénom1=Ivan|nom1=Jablonka|prénom2=Annette|nom2=Wieviorka|titre=Nouvelles perspectives sur la Shoah|éditeur=Presses universitaires de France|collection=La vie des idées|lien éditeur=Presses universitaires de France|lien auteur1=Ivan Jablonka|lien auteur2=Annette Wieviorka|bnf=43556647j|passage=81-90, 117|oclc=835412430|année=2013|isbn=2130619274|isbn2=9782130619277}} {{plume}}
* {{ouvrage|titre=Un engrenage fatal|sous-titre=l'{{abréviation|UGIF|Union générale des israélites de France}} face aux réalités de la Shoah, 1941-1944|collection=Histoire|prénom1=Michel|nom1=Laffitte|année=2003|lieu=Paris|bnf=39087435q|éditeur=éditions Liana Levi|lien éditeur=éditions Liana Levi|isbn=2867463432|isbn2=9782867463433|pages totales=365|oclc=54455045|format=livre édité sous la direction d'[[Annette Wieviorka]]|présentation en ligne=http://www.lianalevi.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=236}}
* {{ouvrage|numéro dans collection=464 à 472|passage=151|titre=Les découvertes de Bryan Rigg|prénom1=Richard|nom1=Liscia|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=GswMAQAAMAAJ&q=%22Cesarani%22+%22Rigg%22&dq=%22Cesarani%22+%22Rigg%22&hl=fr&sa=X&ei=SZ23Ut-LMMOw7AaVsIDYCw&ved=0CEcQ6AEwAg|année=1996|nom2=FSJU : [[Fonds social juif unifié]]|éditeur=[[L'Arche (revue)|L'Arche]]}} {{commentaire biblio|{{citation|[...] d'autres pensent que l'approche de Rigg n'est pas la bonne : « Bryan considère ces demi- Juifs comme des Juifs, déclare {{lien|David Cesarani|lang=en}} [...]}}}}
* {{ouvrage|langue=en|prénom1=Isaiah|nom1=Trunk|titre=Judenrat: the Jewish councils in Eastern Europe under Nazi occupation|collection=Bison books|préface=Jacob Robinson|id=Trunk|éditeur=Macmillan (New York) & Collier-Macmillan (London)|année=1972|pages totales=663-664|réimpression=1974, 1977, 1979, puis 1996 {{LCCN|95049993}} c/o ''University of Nebraska Press'': introduction to the {{citation|Bison Books}} Edition by Steven T. Katz |isbn=080329428X|isbn2=9780803294288|lccn=70173692|oclc=482285|bnf=35305271v}}
* {{ouvrage|titre=Christianity and Rabbinic Judaism|sous-titre=a history of conflict between christianity and Rabbinic Judaism from the early church to our modern time|volume=2|prénom1=Jonas E.|lieu=Bloomington|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=Vd8LmeVwA9sC&pg=PA363#v=onepage&q&f=false|nom1=Alexis|lccn=2013900226|titre chapitre=Mischlinge in Hitler's Third Reich|numéro chapitre=5.1|éditeur=WestBow Press|2013|isbn=1449781594|isbn2=9781449781590|pages totales=628|passage=363}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|langue=en|[[Raul Hilberg]] dismissed Rigg's work as “preposterous”, claiming it “is not a bombshell” because Holocaust writers like himself “have known that there were thousands of [Mischlinge] in the German army”.}}}}
* {{ouvrage|lang=en|prénom1=Tadeusz|nom1=Piotrowski|titre=Poland's holocaust : ethnic strife, collaboration with occupying forces and genocide in the Second Republic, 1918-1947|lieu=Jefferson NC and London|éditeur=McFarland|format=the present work is reprint of the illustrated case bound edition of ''Poland's holocaust: ethnic strife, collaboration with occupying forces and genocide in the Second Republic, 1918-1947''|id=Piotrowski|année=1998|année première édition=1997 {{ISBN|0786403713|9780786403714}} {{OCLC|317549434}}|pages totales=437|bnf=37631804t|réimpression=2001, 2007, 2012|isbn=0786403713|isbn2=9780786403714|oclc=37195289|passage=74}} {{commentaire biblio|Chapitrage :
::# Soviet Terror
::# Nazi Terror<ref group=H name="Michman 2001" />
::# Jewish Collaboration. Interwar Years. Soviet Occupation. Postwar Years. German Occupation
::# Polish Collaboration. Soviet Occupation. German Occupation. Assistance to Jews. Postwar Years
::# Belorussian Collaboration. Soviet Occupation. German Occupation
::# Lithuanian Collaboration. Soviet Occupation. German Occupation
::# Ukrainian Collaboration. Interwar Years. Soviet Occupation. German Occupation. Ethnic Cleansing<ref group=H name="Michman 2001" />.}}
* {{ouvrage|nom1=Prof. {{lien|Dan Michman|lang=de}}<ref name="Michman" />|responsabilité1=directeur de l'Institut international de recherche sur l'Holocauste & titulaire de la chaire Jean Najmann d'études de l'Holocauste|année=1995|lieu=Tel Aviv-Jaffa / תל אביב-יפו / université libre d'Israël|titre=Holocauste de la communauté juive européenne|traducteur=Michael Heifetz|id=Michman 1995|format=autre titre : {{citation|Holocauste des Juifs d'Europe}}|nom2=Greif|prénom2=Gideon|nom3=Heifetz|prénom3=Michael|nom4=Weitz|prénom4=Iehiam|nom5=Buman|prénom5=Masha|éditeur=maison d'édition de l'université libre|oclc=236224124|isbn=9650602348|isbn2=9789650602345|pages totales=1086}}
: {{commentaire biblio|{{ouvrage|langue=ru|traducteur=Михаил Хейфиц|nom2=Грайф|prénom2=Гидеон|format=autre titre : {{citation étrangère|langue=ru|Katastrofa evropeiskogo evreistva}}|nom3=Хейфиц|prénom3=Михаил|nom4=Вайц|prénom4=Иехиам|nom5=Буман|prénom5=Маша|éditeur=Изд-во Открытого университета|année=1995|oclc=236224124|lieu=Тель-Авив, Открытый университет Израиля|isbn=9650602348|isbn2=9789650602345|pages totales=1086|titre=Катастрофа европейского еврейства|prénom1=Дан|nom1=Михман<ref name="Michman">{{article|lang=en|url texte=http://www.yadvashem.org/yv/en/about/institute/michman.asp|périodique=The International Institute for Holocaust Research|titre volume=About the International Institute for Holocaust Research|titre=Professor Dan Michman|année=2013|éditeur=Yad Vashem The Holocaust Martyrs' and Heroes' Remembrance Authority}} {{commentaire biblio|Дан Михман → translittération → {{lien|Dan Michman|lang=de}} : {{citation étrangère|langue=en|Professor Dan Michman is Head of the International Institute for Holocaust Research and Incumbent of the John Najmann Chair of Holocaust Studies. He is also Professor of Modern Jewish History and Chair of the Arnold and Leona Finkler Institute of Holocaust Research at [[université Bar-Ilan|Bar-Ilan University]] → אוניברסיטת בר-אילן.}}}}</ref>}}}}
* {{ouvrage|nom1=Michman<ref name="Michman" />|prénom1=Dan|chapitre=Dirigeants juifs<ref group=H name="Schulman">{{harvsp|Schulman|2003|p=60, 65|id=Schulman}}</ref>{{,}}<ref group=H name="Smilovitsky" /> œuvrant dans le cadre de la résistance juive|titre=Holocauste des Juifs d'Europe|numéro d'édition=1|lieu=Tel Aviv|id=Michman 2001|éditeur=éditions de l'université libre d'Israël|année=2001|tome=4|passage=263|isbn= 965-06-0233- X}}
{{commentaire biblio|Cet opuscule consacre l'essentiel de son contenu à l'un des événements les plus tragiques de l'histoire juive ; il comprend une vaste collection de matériel documentaire relatif au drame de l'Holocauste en essayant d'y conférer un sens. La teneur de l'ouvrage se subdivise en six tomes répartis comme suit :
::# Anti-sémites et anti-sémitisme
::# Montée du nazisme et émergence de la politique anti-juive fomentée par le [[Troisième Reich]] dans le courant des années 30<ref group=H name="Piotrowski" />
::# Génocide : la mort perpétrée à l'échelle industrielle par les nazis
::# Dirigeants juifs<ref group=H name="Schulman" />{{,}}<ref group=H name="Smilovitsky" /> et résistance juive
::# Oppression des Juifs et déroulement de la vie juive sous l'emprise des nazis<ref group=H name="Piotrowski" />
::# Après l'Holocauste<ref group=H name="Piotrowski" />.}}
: {{commentaire biblio|{{ouvrage|langue=ru|nom1=Михман<ref name="Michman" />|prénom1=Дан|chapitre=Еврейские лидеры и еврейское сопротивление<ref name="Michman" />|titre=Катастрофа европейского еврейства|numéro d'édition=1|lieu=Тель-Авив|id=Mikhman|éditeur=Открытый университет Израиля – издательство |année=2001|tome=4|passage=263|isbn=965-06-0233-X}}}}
::: {{commentaire biblio|{{lang|ru|''посвящен одному из самых трагических событий еврейской истории, занимающему особое место и в истории всего человечества. Данный курс не только предлагает большую подборку документальных материалов по истории Катастрофы, но и пытается осмыслить происшедшее в те страшные годы. Курс включает в себя шесть разделов:''}}
:::# {{lang|ru|''Юдофобия и антисемитизм;''}}
:::# {{lang|ru|''Подъем нацизма и формирование антиеврейской политики в Третьем рейхе в 30-е годы;''}}
:::# {{lang|ru|''Геноцид: Нацистская индустрия смерти;''}}
:::# {{lang|ru|''Еврейские лидеры и еврейское сопротивление;''}}
:::# {{lang|ru|''Угнетение евреев и жизнь еврейства под властью нацистов;''}}
:::# {{lang|ru|''После Катастрофы.''}}}}
* {{ouvrage|prénom1=Joseph|nom1=Télouchkine|traducteur=N. Ivanov, V. Vladimirov|titre=les ponts de la culture du monde juif|année=2000|partie={{citation|Shoah}}|numéro chapitre=190|format={{citation|Monde juif : encyclopédie consacrée au peuple juif, à son histoire et à sa religion}}|oclc=46279408|isbn1=5932730323|isbn2=9785932730324|titre original=Jewish literacy|id=Télouchkine|titre chapitre=Capos en exercice dans les Judenräte|passage=623|éditeur=Moscou : Mosty kulʹtury ; Jésusalem : Gesharim}} {{commentaire biblio|Cette œuvre, considérée comme l'un des livres juifs les plus populaires de Russie, représente une source d'informations fiables sur la vie des Juifs ; le contenu peut servir de manuel de référence et dispense un aperçu exhaustif des diverses facettes inhérentes au monde juif. [...] Il s'agit d'une encyclopédie qui rassemble les connaissances essentielles assimilées à la religion juive, y compris ses aspects sociologiques, depuis sa naissance jusqu'au début des années 1990. La structure globale se décline en 350 articles présentés sous forme d'essais eux-mêmes regroupés en 15 unités thématiques dédiées et imbriquées dans la genèse historique [...]. S'y ajoute une brève description des principaux événements liés à l'histoire du peuple juif depuis [[Abraham]] jusqu'à la fin du {{XXe}} siècle : plusieurs chapitres sont respectivement consacrés à l'État d'Israël, la [[Shoah]], la vie des Juifs américains et soviétiques … Cet ouvrage — émanant d'une figure de proue qui, particulièrement aux États-Unis, fait autorité dans le monde rabbin et orthodoxe — a été rédigé par le professeur {{lien|Joseph Télouchkine|trad=Телушкин, Джозеф|lang=ru}}, enseignant à l'[[université Yeshiva]]. Bien que cet opuscule ait été initialement conçu comme un guide destiné aux Juifs américains ou assimilés comme tels, il constitue alternativement un outil indispensable à l'approfondissement des connaissances relatives à l'ancien régime soviétique ainsi qu'à la Russie et aux pays de la [[communauté des États indépendants]] {{abréviation discrète|CEI|Communauté des États indépendants}}.}}
:: {{commentaire biblio|{{ouvrage|lang=ru|nom1=Телушкин|présentation en ligne=ftp://cord.ws/media/books/ru/%F2/%F2%E5%EB%F3%F8%EA%E8%ED%20%E8%EE%F1%E8%F4/%F2%E5%EB%F3%F8%EA%E8%ED%20-%20%E5%E2%F0%E5%E9%F1%EA%E8%E9%20%EC%E8%F0.pdf|prénom1=Джозеф|traducteur=Н. Иванова, В. Владимирова|titre=Еврейский мир, Мосты культуры|format=Еврейский мир : важнейшие знания о еврейском народе, его истории и религии|oclc=46279408|isbn1=5932730323|isbn2=9785932730324|année=2000|éditeur=Moskva: Mosty kulʹtury ; Ierusalim: Gesharim| titre original=Jewish literacy|partie= Катастрофа|numéro chapitre=190|titre chapitre=Юденрат. Капо|passage=623}}}}
* {{ouvrage|prénom1=Étienne|nom1=Jaudel|collection=Essais (Michel Houdiard Éditeur)|titre=La malédiction du pouvoir : l'histoire tragique de Mordechaï Chaïm Rumkowski, président du conseil juif du ghetto de Łódź|éditeur=Michel Houdiard Éditeur|bnf=40062347p|lien éditeur=Michel Houdiard Éditeur|lieu=Paris|année=2005|présentation en ligne=http://www.decitre.fr/livres/la-malediction-du-pouvoir-9782912673459.html|pages totales=173|oclc=63277303|isbn=2912673453|isbn2=9782912673459}} {{commentaire biblio|{{citation|« Le Juif le plus contesté de l'histoire contemporaine », a-t-on dit de [[Ghetto de Łódź#Chaim Rumkowski et le conseil juif|Mordechaï Chaïm Rumkowski]], le président du Conseil juif du [[ghetto de Łódź]]. Investi par les autorités nazies d'un pouvoir absolu sur les 160 000 personnes enfermées pendant quatre ans dans ce couloir de la mort grand comme une cité, Chaïm Rumkowsky a sombré dans la paranoïa du pouvoir. Mais il a aussi accepté, en sélectionnant ceux qui devaient être déportés, en les faisant arrêter par sa police et conduire vers les trains où on les embarquait vers une destination inconnue, de se faire le complice du génocide de son peuple. Cette attitude lui a valu la condamnation d'éminents intellectuels comme [[Hannah Arendt]], [[Raul Hilberg]] et [[Primo Levi]]. [...]}}}}
== Articles ==
* {{article|périodique=Le Monde|lien périodique=Le Monde|lien auteur1=Nicolas Weill|titre=Annette Wieviorka : ''Parler de {{citation|collaborateurs}} pour les conseils juifs me paraît inadéquat''|id=Weill|url texte=http://www.memoiresdeguerre.com/article-annette-wieviorka-parler-de-collaborateurs-pour-les-conseils-juifs-me-parait-inadequat-118430907.html|prénom1=Nicolas|nom1=Weill|résumé=http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/30/annette-wieviorka-parler-de-collaborateurs-pour-les-conseils-juifs-me-parait-inadequat_3421236_3232.html|jour=30|mois=mai|année=2013}} {{commentaire biblio|Interview de l'historienne française [[Annette Wieviorka]], spécialiste de la [[Shoah]] et de l'histoire des [[Juif]]s au {{s|XX|e}} depuis la publication de sa thèse {{citation|Déportation et génocide}} en 1992 : {{citation|Pourquoi cette question des [[Judenräte|Judenrats]] resurgit-elle aujourd'hui ? : Il y a un demi-siècle, un [[Hannah Arendt (film)|film comme celui]] de [[Margarethe von Trotta]]<ref group=H name="Crousse" /> aurait suscité un débat passionné, alors qu'il n'a engendré aucune polémique depuis sa sortie. Cela signifie que ces objets, de brûlants qu'ils étaient au début des années 1960, sont en train de se ''refroidir'', et qu'on peut peut-être les aborder avec une certaine sérénité.}}
::: → <small>Accès à l'intégralité de l'article via « Mémoire de guerre, la revue de presse de la Seconde Guerre mondiale » en cliquant → [http://www.memoiresdeguerre.com/article-annette-wieviorka-parler-de-collaborateurs-pour-les-conseils-juifs-me-parait-inadequat-118430907.html ici] {{plume}}}}</small>
* {{article|prénom1=Nicolas|lien auteur1=Nicolas Crousse|périodique=Le Soir|lien périodique=Le Soir|url texte=http://www.lesoir.be/231267/article/culture/cinema/2013-04-24/arendt-voulait-comprendre|nom1=Crousse|jour=24|mois=avril|titre=Arendt voulait comprendre|année=2013}} {{commentaire biblio|{{citation|[[Margarethe von Trotta]] consacre [[Hannah Arendt (film)|un film]] à la philosophe juive allemande et aux quatre années qu'[[Hannah Arendt]] a consacrées au procès d'[[Adolf Eichmann]] à [[Jérusalem]]. Mais à l'époque, très peu d'Israéliens avaient digéré ce qu'elle disait. Parce qu'elle a décrit la coopération des Juifs avec les nazis. Elle a eu le courage d'en parler. On le lui a beaucoup reproché}}. <br /> → La page contient également un extrait vidéo de la bande-annonce du film.}}
* {{article|périodique=Libération|lien périodique=Libération (journal)|lien auteur1=Alexandra Schwartzbrod|titre volume=Interview : [[Annette Wieviorka]] est historienne, spécialiste de la [[Shoah]] et de l'[[histoire des Juifs]] au [[XXe siècle|{{XXe}} siècle]]|url texte=http://www.liberation.fr/culture/2013/05/17/la-rebellion-des-conseils-juifs-etait-impossible_903848|titre=La rébellion des conseils juifs était impossible !|prénom1=Alexandra|nom1=Schwartzbrod|jour=17|mois=mai|année=2013}} {{commentaire biblio|{{citation|Donc, la petite phrase d'[[Hannah Arendt]] sur la responsabilité de la collaboration des Juifs dans leur propre mort est absurde. En [[Union soviétique]], les Allemands ont fusillé plus d'un million et demi de Juifs, et il n'y avait pas de [[Judenräte|conseils juifs]]. Pourquoi Arendt s'est-elle tant fourvoyée ? Elle n'a suivi qu'une petite partie du procès. Elle a écrit ses articles, devenus un livre, deux ans après le procès. Elle l'a rédigé très vite, et {{citation|''dans un étrange état d'euphorie''}}, écrit-elle à son amie [[Mary McCarthy|Mary Mac Carthy]]. Si elle a une expérience de l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]] et des [[camp d'internement français|camps d'internement en France]], elle ne semble pas avoir perçu la situation à l'Est.}}}}
* {{ouvrage|titre=GIA 2014. Histoire. Compilation de travaux. {{9e}} année|passage=73|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=PcOLAQAAQBAJ&pg=PA73#v=onepage&q&f=false|prénom1=Valery|nom1=Klokov|éditeur=Litres|jour=18|id=Klokov|mois=octobre|année=2013|isbn=5457445445|isbn2=9785457445444}} {{commentaire biblio|Définition terminologique → collaborationnisme → {{lang|ru|коллаборационизм}} [...]
::# collaboration délibérée avec les intérêts de l'ennemi, au détriment de l'État
::# comportement permettant d'accéder à la victoire en période de guerre par le biais d'objectifs planifiés et systématisés}}
: {{commentaire biblio|{{ouvrage|lang=ru|titre=ГИА 2014. История. Сборник заданий. 9 класс|passage=73|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=PcOLAQAAQBAJ&pg=PA73#v=onepage&q&f=false|prénom1=Валерий|nom1=Клоков|éditeur=Litres|jour=18|mois=octobre|id=Клоков|année=2013|isbn=5457445445|isbn2=9785457445444}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|lang=ru|ТЕРМИНЫ ОПРЕДЕЛЕНИЯ [...] коллаборационизм [...]}}
:# {{citation étrangère|lang=ru|добровольное сотрудничество с врагом в его интересах и в ущерб своему государству}}
:# {{citation étrangère|lang=ru|способ достижения победы в войне посредством целеполагания, общего плана и систематического ...}}}}}}
* {{article|titre=Judenräte en Biélorussie : le problème de la collaboration juive<ref group=H name="Weill" />{{,}}<ref group=H name="Piotrowski" />|prénom1=Eugène|nom1=Rosenblatt|isbn=978-985-6756-81-1|année=2008|id=Rosenblatt|url texte=http://homoliber.org/ru/uh/uh010202.shtml|mois=octobre|périodique=Homo Liber}} {{commentaire biblio|{{citation|La différence significative relative à la question impliquant une collaboration juive<ref group=H name="Weill" />{{,}}<ref group=H name="Piotrowski" /> n'était pas nécessairement imprégnée d'une quelconque base idéologique puisqu'elle comportait également une part non négligeable de personnalités non-juives qui coopéraient avec les instances en vigueur à dessein d'y assouvir un désir de vengeance par rapport aux torts causés au régime soviétique : [[nationalisation]], [[collectivisation]], [[répression]]. Cet acquit statutaire reposait ainsi sur une forme d'approbation tacite face à la politique engendrée par le programme national-socialiste durant l'occupation.}}}}
: {{commentaire biblio|{{ouvrage|langue=ru|nom1=Розенблат|prénom1=Евгений|titre=Юденраты в Беларуси: проблема еврейской коллаборации<ref group=H name="Rosenblatt" />|lire en ligne=http://homoliber.org/ru/uh/uh010202.shtml|format=Уроки Холокоста: история и современность – Басин, Яков Зиновьевич|éditeur=Ковчег|année=2009|isbn=978-985-6756-81-1}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|langue=ru|Существенным отличием еврейской коллаборации является то, что она практически не имела под собой идеологической основы, в то время как у значительной части неевреев в качестве мотива сотрудничества с режимом было реваншистское стремление рассчитаться за обиды, нанесённые советской властью (национализацию, коллективизацию, репрессии) и принципиальное одобрение политики оккупационных властей и национал-социалистической программы}} {{plume}}}}}}
* {{article|titre=Ghetto de Minsk : récits de résistance|nom1=Smilovitsky|prénom1={{Dr}} Leonid L.|responsabilité1=docteur en histoire|lieu=Centre pour l'étude de la diaspora juive, [[université de Tel-Aviv]]|url texte=http://minsk-old-new.com/minsk-2998.htm|périodique=Минск старый и новый|jour=18|id=Smilovitsky|mois=mai|année=1994|éditeur=minsk-old-new.com|consulté le=2 décembre 2013}} {{commentaire biblio|{{citation|Dirigeants des groupes clandestins œuvrant dans le cadre du [[ghetto de Minsk]] entre 1941 et 1943<ref group=H name="Michman 2001">{{harvsp|Michman|2001|p=263|id=Michman 2001}}</ref> : → {{Lien|fr=Gregory Davidovich Smolar|lang=ru|trad=Смоляр, Херш}}<ref group=N name="Смоляр" />, Michael Leibovich Hebelev, … En dépit d'une terreur extrême, outre d'être l'objet assidu d'une surveillance accrue relayée par un réseau interne d'informateurs diligemment mandatés, les prisonniers du ghetto de Minsk mènent un combat acharné pour assurer leur survie. Parmi les membres les plus ardemment voués à cette stratégie défensive s'inscrivent notamment des noms tels que Nadia Shusser, Rosa Lipsky, Lena Maizels, Nina Fox, Emma Rodova, Meyer Feldman, etc., lesquels protagonistes n'ont jamais cessé de résister contre l'oppression en dépit de la condition d'asservissement à laquelle ils semblaient inéluctablement rivés.}}}}
: {{commentaire biblio|{{article|langue=ru|nom1=Смиловицкий|prénom1={{Dr}} Леонид Львович|responsabilité1=доктор исторических наук, ст. науч. сотрудник|lieu=Центра по изучению еврейской диаспоры при Тель-Авивском университете|titre=Минское гетто: из истории сопротивления|url texte=http://minsk-old-new.com/minsk-2998.htm|périodique=Минск старый и новый|jour=18|mois=mai|année=1994|éditeur=minsk-old-new.com|consulté le=2 décembre 2013}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|langue=ru|Руководители подпольных гупп, действовавших в Минском гетто в 1941-1943 гг. : 1-я десятка er – Григорий Давидович Смоляр, 2-я десятка – Михаил Лейбович Гебелев, ... узники гетто в Минске, несмотря на жестокий террор, постоянную слежку, развитую систему доносительства, продолжали бороться. Активную работу в подполье вели Надя Шуссер, Роза Липская, Елена Майзельс, Нина Лис, Эмма Родова, Майер Фельдман и др. С борцами сопротивления в гетто}}}}}}
* {{ouvrage|lieu=[[Collège des Bernardins]], Paris|année=séminaire 2012-2013, séance du 12 septembre 2013|titre=La passivité juive face à la Shoah ? Mythes et réalités Shoah et culture occidentale|format={{pdf}}|éditeur=pôle de recherche|prénom3=Chrystel|titre chapitre=Shoah et culture occidentale|nom3=Conogan|responsabilité3=assistante|prénom1= Philippe|nom1=Boukara|prénom2=Lucie|nom2=Double|responsabilité2=compte-rendu|id=Boukara|responsabilité1=intervenant|url texte=http://www.collegedesbernardins.fr/images/pdf/Recherche/4/recherche-2011-2013/2013_09_12_slp_shoah_cr.pdf}} {{commentaire biblio|{{citation|Face à l'ampleur de l'extermination des juifs, une question semble se poser : « Pourquoi les Juifs n'ont ils pas réagi ? ». Nous présupposons spontanément une certaine passivité du peuple juif. Cependant, je voudrais ici contester ce préjugé : il y a bien eu une passivité, sans laquelle le déroulement des persécutions aurait été impossible, mais celle-ci doit être imputée au monde et non aux Juifs.}}}}
* {{article|langue=en|titre volume=Ghetto Theresienstadt / Ghetto Leadership|titre=The Jewish Leadership|url texte=http://www.bterezin.org.il/120869/Ghetto-Leadership|éditeur=Conference on Jewish Material Claims against Germany|année=1999|périodique=Beit Theresienstadt / Theresienstadt Martyrs Remembrance Association / Association du souvenir des martyrs de Theresienstadt|id=Beit Theresienstadt|lieu=Givat Haim Ihud, Israel}} {{commentaire biblio|{{citation|The Jewish leadership and the Jewish population remaining in the ghetto showed resourcefulness and invested most of their efforts – against all odds – to maintain "normal life" in Theresienstadt, until liberation.
:::* Jacob Edelstein (1903-1944) <br />First Jewish Elder of the ghetto (December 1941 – January 1943)
:::* Dr. Paul Eppstein (1902-1944) <br />Second Jewish Elder of the ghetto (January 1943 – September 1944)
:::* Rabbi Dr. Benjamin Murmelstein (1905-1989) <br />Third Jewish Elder of the ghetto (September 1944 – May 1945)}}}}
* {{article|langue=en|titre=The Jews, the French and the Nazis; the Burden of Conscience|prénom1=Bernard|nom1=Wasserstein|titre volume=French Jewish Leadership during the Holocaust|année=2013|url texte=http://www.nytimes.com/1987/05/24/books/the-jews-the-french-and-the-nazis.html?pagewanted=all|périodique=The New York Times|lien périodique=The New York Times}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|lang=en|{{Lien|fr=Bernard Wasserstein|lang=en}}, a professor of history at [[université Brandeis|Brandeis University]], is the author of {{citation|Britain and the Jews of Europe, 1939-1945}}. Published: May 24, 1987.}}}}
* {{article|langue=en|titre={{lang|de|Scherwitz: Der jüdische SS-Offizier}} (review)|auteur={{Lien|fr=Robert George Leeson Waite|lang=en|trad=Robert G. L. Waite}}|id=Waite|périodique={{Lien|fr=Holocaust and Genocide Studies|lang=en}}|volume=20|numéro=3|année=Winter 2006|pages=508-510|éditeur={{Lien|fr=Project MUSE|lang=en}}|lire en ligne=http://muse.jhu.edu/login?auth=0&type=summary&url=/journals/holocaust_and_genocide_studies/v020/20.3waite.pdf}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|langue=en| Kluger begins with the arrest of a "{{Dr.}} Eleke Scherwitz" on April 26, 1948, on charges of war crimes. At that time, Scherwitz was serving as one of five regional directors for the Support of Victims of National Socialism. The prosecuting attorney portrayed him as a very different person—not Dr. Eleke Scherwitz but {{Lien|fr=Fritz Scherwitz|lang=de}}, former member of the [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|Nazi Party]], police officer, and [[Schutzstaffel|SS officer]] who had operated two forced-labor workshops in [[Riga]]. The arrest of Scherwitz stunned the refugee community, and Scherwitz continued to insist that he was Jewish and had hidden his identity while serving in the police and SS.}}}}
* {{ouvrage|langue=ru|nom1=Розенблат|prénom1=Евгений|titre=Юденраты в Беларуси: проблема еврейской коллаборации<ref group=H name="Rosenblatt" />|lire en ligne=http://homoliber.org/ru/uh/uh010202.shtml|format=Уроки Холокоста: история и современность - Басин, Яков Зиновьевич|éditeur=Ковчег|année=2009|isbn=978-985-6756-81-1}}
* {{ru}} {{ouvrage|lire en ligne=http://homoliber.org/ru/uh/uh010202.shtml|titre=Уроки Холокоста: история и современность|format=Сборник научных работ|auteur=Сост. Басин, Яков Зиновьевич|éditeur=Ковчег (Kovtheg)|année=2009|isbn=978-985-6756-81-1}}
* {{ru}} Galina Sapojnikova ''Галина Сапожникова.'' [http://kem.kp.ru/daily/24557/732431/ Предатели по выбору и без.] Интервью с докотором исторических наук Ковалёв, Борис Николаевич. Комсомольская правда. 14.09.2010 (traîtres par choix ou sans choix)
== Notes et références ==
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{{Références|groupe="N"|colonnes=1}}
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== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
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* [[Résistance juive |
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=== Liens externes ===
* {{Lien web|auteur=United States Holocaust Memorial Museum/Encyclopédie multimédia de la Shoah|titre=Les Conseils juifs (Judenraete)|jour=|mois=|année=|url=http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=97|site=ushmm.org|en ligne le=|consulté le=3 décembre 2013}}
* {{Lien web|auteur=[[
== Source ==
{{Traduction/Référence|ru|Еврейский коллаборационизм во Второй мировой войне |56120904}}
{{Portail|Seconde Guerre mondiale|judaïsme|Nazisme}}
{{DEFAULTSORT:Collaboration juive pendant la Seconde guerre mondiale}}
[[Catégorie:Collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Littérature de la Shoah]]
[[ru:Еврейский коллаборационизм во Второй мировой войне]]
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