« ZMO : Zone Monétaire Optimale/Annexe/Zone euro » : différence entre les versions
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Ligne 2 :
== Intégration commerciale et interdépendance économique : étude du commerce intra-européen ==
Le degré d'ouverture commerciale favorise les gains associés à la fixité des changes en raison d'une économie de coûts de transaction, par ailleurs croissante avec le volume des échanges, et une incertitude largement moindre (Krugman, 1990, Melitz, 1991)<ref name="nom de la ref">
== La mobilité du travail ==
Ligne 8 :
== Le degré de diversification de la production ==
La diversification du tissu productif réduit l'ampleur des chocs asymétriques. La mobilité intersectorielle du facteur travail permet de limiter l'élévation du chômage, et cela d'autant plus que le travail est peu mobile. Les salariés doivent être en mesure de se reconvertir dans d'autres secteurs. L'Europe contente ce critère: on ne dénote pas de spécialisation dans l'énergie ou de dépendance aux matières premières et le secteur manufacturier est varié. Ainsi, contrairement à ce que laissait craindre l'hypothèse de spécialisation de
== Convergence macroéconomique ==
Ligne 14 :
== Le fédéralisme budgétaire ==
L'intégration financière (budgétaire) diminue, en effet, la pression sur les taux de change et les taux d'intérêt constitue un facteur de lissage des chocs asymétriques. Un tel système existe aux Etats-Unis et compense effectivement la perte de stabilité économique ; néanmoins, le budget total de l'Union Européenne ne dépasse guère les 1% de son [
En somme, ce dernier critère, n'est pas non plus satisfait, et l'Union Européenne - la zone euro de même -néanmoins des bénéfices microéconomiques conséquents, ne saurait être considérée comme une zone monétaire optimale. Les marchés du travail, des biens et des services ne sont pas suffisamment intégrés; en l'absence de mobilité du travail ou de possibilité de transferts fiscaux, on observe des divergences macroéconomiques qui vont croissantes (surtout à cause de la crise) et des différentiels de taux de chômage encore plus élevés : le coût de la politique monétaire unique est particulièrement élevé. En outre, il faut noter qu'une immobilité du facteur travail couplée à une forte mobilité des capitaux aggrave plus encore l'instabilité économique.
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