« Artialisation » : différence entre les versions

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* L’artialisation in situ : dans ce processus, l’art est introduit sciemment et volontairement dans un site, un paysage, le métamorphosant en lieu emblématique, facilement reconnaissable. L’art prend la forme de monuments dans ce type de cas. On peut citer la Pyramide du Louvre, l’Arche de La Défense et dans une approche plus architecturale, la Cité internationale de Lyon. L’art, l’architecture, le design… sont les leitmotivs depuis sa création, de ce nouveau pôle excentré de l’agglomération lyonnaise.
 
* L’artialisation in visu : dans ce processus, le paysage est érigé au rang d’œuvre d’art, pour ses caractéristiques intrinsèques ou ses aménagements typiques. Deux facteurs prépondérants influent dans la sélection et la classification de ce type de paysage : les référents artistiques, historiques et l’essor du tourisme. En effet, depuis la Renaissance, la peinture a orienté et façonné notre regard vers certains espaces, édifiant des modèles paysagers. Claude Monet, peintre impressionniste, livre une esthétique jouant sur la lumière dans ses peintures, mais contribue également à affermir nos représentations mentales de certains paysages. Le tourisme s’appuie et joue sur une typologie de paysages promus en modèles, ne serait – ce que le paysage – site comme le Mont – Blanc ou le paysage motif. Par exemple, le paysage provençal doit impérativement présenter les atours de la garrigue ou du maquis, laisser paraître quelques habitations en pierres, typiques du Sud, le tout incendié par un soleil lumineux.