« Recherche:Questions d'éthique concernant la publication scientifique » : différence entre les versions

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*Premièrement, toutes publications scientifiques devrait être rendues libre d'accès par et pour l'ensemble de la population mondiale. Ces écrits devraient être publiés sur Internets afin d'y permettre un accéder le plus facile possible.
*Deuxièmement, toutes les publications devraient être mises sur un même piédestal de manière à ce que le principe épistémologique de réfutabilité soit étendu à l'ensemble des lecteurs et pas seulement à un quelques scientifiques faisant partie de comité de lecture.
 
*Troisièmement, afin de pouvoir opérer une distinction entre production scientifique et autre, une labellisation doit être faite au départ d'une charte épistémologique adaptée à chaque discipline scientifique. Cette charte déterminerait les critères minimums objectifs de scientificité auxquels chaque publication scientifique devrait répondre pour être reconnue comme telle. Dans ce système de labellisation, tous critères subjectifs liés aux auteurs ou aux institutions seront exclus afin de désinstitutionnalisé et de dépersonnaliser la pratique scientifique.
 
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*Ta première proposition est de bon sens et serait totalement justifiée si dans le meilleur des cas, les auteurs d'article scientifiques étaient tous extrêmement rigoureux scientifiquement. Je m'explique. Il est vrai que dans le cas de notre étudiant, la version non-acceptée avec laquelle il a référé son travail était identique à la version finalement publié officiellement. Cependant, cette version "acceptée" avait déjà été plusieurs fois refusées par la maison d'édition pour diverses raisons (problème d'écriture, figures parfois pas assez clairs, etc). Le problème que je met en avant ici réside dans le fait que, si les auteurs pouvaient publier comme ils le sentaient, il y aurait parfois un problème de véracité, ou de clarté dans les publications. Dans le monde scientifique, tous les auteurs ne sont pas honnêtes par rapport à leurs résultats, parfois ils peuvent simplement occulter un facteur dérangeant, un mauvais résultat, mettant en doute la qualité de la publication. Si les publications ne passent pas par une étude approfondie du contenu, nous pourrions nous retrouver avec des publications qui nous racontent n'importe quoi. De plus, pour encore affirmer mes propos, il est déjà arrivé plusieurs fois (même après un contrôle par une maison d'édition) que les informations d'une publication ne soient pas reproductibles. Mais ici, nous pouvons nous reposer la question suivante? «À quoi bon passer par une maison d'édition s'il existe encore des failles?». Évidemment, il serait extrêmement naïf de faire des généralités ici. Les grands éditeurs n'ont pas autant de renommé seulement grâce aux nombres d'articles publiés ou parce qu'ils publient des articles très innovants dans le monde scientifique, mais aussi parce que les informations contenues dans l'article contiennent beaucoup moins de failles comme je l'évoquais juste avant. S'il existe des arnaqueurs chez les éditeurs, rassurez-vous, il existe aussi des arnaqueurs chez les auteurs. La question est donc très complexe.
*Malheureusement, de nouveau, si un nombre de personnes sont capables d'appliquer ce principe de réfutabilité, d'autres n'en sont pas capables mais sont dit scientifiques tout de même ! Ce n'est pas de l'élitisme de choisir un panel de personnes "compétentes" pour vérifier les dires d'un article. Cependant, dans un monde parfait où tous les auteurs sont rigoureux scientifiquement et possèdent les mêmes capacités (en tout cas, de manière à effectuer un travail scientifique bien fait), cette égalité serait possible. Toute personne est l'égal de son voisin, mais pas forcément scientifiquement parlant.
 
*De manière générale, je suis assez d'accord sur ce point. La notoriété d'une maison d'édition ou d'un auteur parfois prend plus de place que le contenu scientifique. Nous entendons souvent : "Cette personne a été publiée dans le « Nature », plutôt que cette personne a publié un article sur (sujet X)". Scientifiquement parlant, il serait bénéfique d'enlever ces critères subjectifs et de voir un article scientifique tel qu'il l'est, sans partir avec un apriori (ce qui reprend aussi ton deuxième point sur l'égalité des publications).