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[[Fichier:Tract PMDB.JPG|thumb|Photo n<sup>o</sup>2: Tract du parti du mouvement démocratique brésilien concernant la criminalité dans l'état de Bahia.|upright=1.2]]
 
Malheureusement, j’ai passé énormément de temps pour essayer d'extraire les fichiers de mon dictaphone sans jamais y parvenir. Pendant près de dix jours, je me suis obstiné en testant le dictaphone sur différents ordinateurs, avec différents câbles et selon différentes configurations, mais sans aucun résultat. Finalement, quand je suis arrivé à saturation de la mémoire de cet appareil que l’on risquait de me voler, j’ai pris la décision de réécouter l'entièreté des messages pour les retranscrire par écrit et les mettre en lieu sûr. Ma première idée fut de le faire sur ordinateur, de nouveau pour pouvoir sauvegarder les informations via une connexion Internet. Mais comme j’avais fait le choix de partir sans ordinateur pour des raisons déjà connues, la solution fut donc de retranscrire mes enregistrements dans des cahiers et de les photographier ensuite page par page avec un appareil photo digital afin de stocker les images sur Internet. J’ai donc acheté à bon prix un appareil de fabrication brésilienne qui me semblait idéal par sa petite taille, sa couleur discrète, ses fonctions photo et vidéo, ses choix de [[w:compression d'image|compression d'image]] et puis sutoutsurtout son alimentation par piles de type [[w:Pile électrique|AA]]. Tout comme mon dictaphone, l'alimentation par pillepiles smeme garantissait une utilisation prolongée sur des terrains où l’on ne dispose pas d'accès à un [[w:réseau de distribution d'électricité|réseau de distribution d'électricité]].
 
La retranscription détaillée des enregistrements du dictaphone me demanda plus de trois jours complets durant lesquels j’ai rempli plus de 110 pages de cahier format [[w:Format de papier|A3]] et vidé complètement un stylo à bille dont je m'étais même assuré de la permanence des traits en cas de contact à l'eau. Mais, cette fois-ci, ce fut la taille de tous les fichiers photo réunis qui m’empêcha de les télécharger dans un temps raisonnable, vu le faible débit des connexions offertes dans les cybercafés. Ce système n'aurait donc pu fonctionner que lors d'une sauvegarde journalière, mais il était trop tard. La solution ultime après plus de 15 jours de recherche fut finalement de transférer régulièrement, grâce à l'ordinateur d'un cybercafé, les images de la carte mémoire de mon appareil photo vers une autre carte mémoire de type [[w:micro SD|micro SD]] que je gardais en lieu sûr et que j’imaginais même pouvoir dissimuler sous un [[w:sparadrap|sparadrap]] en cas de situation à risque. Aujourd'hui, je pense que cette solution reste la plus adéquate pour prévenir la perte ou le vol de mes données sur un terrain où l'accès à Internet est problématique voir impossible et où le vol et l'agression sont à craindre.