« Recherche:Collaboration juive sous le nazisme » : différence entre les versions

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== Conclusion provisoire ==
Vidal-Naquet semble toujours redouter aujourd’hui que parler de la collaboration juive conduise à effacer la responsabilité des nazis : {{cita|si la Shoah est la responsabilité de tout le monde, l'est elle de quelqu’un ?}} avec des risques d'instrumentalisation : {{cita|Cette question de la collaboration juive ne peut être abordée de manière complète qu'en relevant les discours qu'elle suscite}}. Les craintes d'une possible instrumentalisation au profit d'une euphémisation du crime sont bien réelles et dans sa préface à l'ouvrage de Rajsfus, Vidal-Naquet pointe les risques de récupération par les tenants du révisionnisme issu autan des extrêmes gauche et droite afin de diminuer l'importance des crimes nazis (cf. {{cita|Les assassins de la mémoire<ref group=H name="Vidal-Naquet" />}}). La violence des propos tenus en page de discussion du présent article afin de limiter l'information à un seul discours "officiel"<ref group="N">En dépit du principe fondateur de neutralité et de ceux de la recherche scientifique</ref> témoigne d'une charge émotionnelle qui ne fait pas de cet objet d'études un objet banal. Mais il est peut-être plus risqué encore de le passer sous le boisseau et de ne laisser qu'aux seuls sites négationnistes qui abondent sur le web l'information du grand public.
<ref groupe="N">En dépit du principe fondateur de neutralité et de ceux de la recherche scientifique</ref> témoigne d'une charge émotionnelle qui ne fait pas de cet objet d'études un objet banal. Mais il est peut-être plus risqué encore de le passer sous le boisseau pour ne laisser que les sites négationnistes qui abondent sur le web comme seul champ d'information pour le grand public.
 
== Bibliographie ==