Dès le début du XX° les congrégations religieuses sont exclues de l'enseignement sous le [[w:ministère Combes|ministère Combes]]. Elles réapparaissent cependant dès 1920 avec le rétablissement des rapports entre la France et le Vatican. Entre les deux guerres, les principales évolutions concernent l'enseignement secondaire. Celui des filles est aligné sur celui des garçons en mars 1924. L’Education physique y devient obligatoire en 1925 et dans le primaire supérieur en 1928. [[w:Edouard Herriot|Edouard Herriot]] le rend gratuit pour tous et toutes entre 1927 et 1933. En 1936, [[w:Jean Zay|Jean Zay]] prolonge l'âge de la scolarité obligatoire jusqu'à 14 ans.
Pendant ce temps, à l’image des [[w:Arbeitschule|Arbeitschule]] de [[w:Georg Kerschensteiner|Georg qui prospèrent outre-Rhin Kerschensteiner]] de grands débats s’instaurent autour de la [[w:pédagogie active|pédagogie active]] chez les enseignants de l’école primaire et certains établissements prestigieux comme l’Ecolel’[[w:Ecole des Roches|Ecole des Roches]] autour de la pédagogie active. [[w:Célestin Freinet|Célestin Freinet]], [[w:Maria Montessori|Maria Montessori]], [[w:Auguste Ferrière]], [[w:Claparède|Claparède]], [[w:Ovide Decroly|Decroly]], [[w:Cousinet,|Cousinet]], …, [[w:Georges Berthier|Georges Berthier]] en sont d’illustres représentants
En 1941 la [[w:loi Jérome Carcopino|loi Jérome Carcopino]] remplace les écoles primaires supérieures et les écoles de commerce et d'industrie sont remplacées par les collèges modernes et les collèges techniques (loi Jérome Carcopino) puis deviennent lycées modernes ou lycées techniques en 1960. La IV° République, hormis la [[w:loi Barangé|loi Barangé]] qui institue une subvention scolaire versée aux communes pour l'enseignement public et aux associations de parents pour le privé, modifie peu la structure de l'enseignement et ce n'est que sous la V° qu'une partie des réformes projetées à la Libération voit le jour.
En janvier 1959 la [[w:réforme Berthouin|réforme Berthouin]] porte la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans avec un cycle d'observation (6°/5°) puis d'orientation (4°/3°). En décembre de la même année la [[w:loi Debré|loi Debré]] crée l'enseignement privé sous contrat et en août 1960 les cours complémentaires deviennent collèges d'enseignement général avec création d'un nouveau corps d'enseignants : les P.E.G.C. Dans les deux années qui suivent les fins d'études du primaire deviennent classes de transition au sein des C.E.G.
En août 1966 ceux-cila et[[w:loi Haby|loi Haby]] les fusionne avec les premiers cycles des lycées sont réunis au sein des collèges d'enseignement secondaire (C.E.S.) où l'on différencie trois filières : classique, moderne et transition qui fusionnent en juin 1975 au niveau du cycle d'observation avec le collège unique (Haby). Cependant les classes pré-professionnelles sont maintenues pour le cycle d'orientation. En 1989, la [[w:loi Jospin|loi Jospin]] institue aussi trois cycles dans le primaire et regroupe la formation des maîtres - des écoles, des collèges et des lycées - au sein des [[w:Instituts universitaires de formation des maîtres|Instituts universitaires de formation des maîtres]] (I.U.F.M.). Outre la création des [[w:Instituts universitaires de technologie|Instituts universitaires de technologie]] (I.U.T.) par [[w:Alice Saunier-Seité|Alice Saunier-Seité]] en 1966, l'Université fait l’objet entre temps de deux lois d'orientation : la [[w:loi Edgard Faure|Edgard Faure]] en 1968 qui transforme des facultés en Unités d’enseignement et de recherche (U.E.R.) puis la [[w:loi Jérôme Savary|loi Jérôme Savary]] en 1984 qui transforme celles-ci en Unités de formation et de recherche (U.F.R.).
