« Recherche:Imagine un monde/Projet » : différence entre les versions

Au cours de la première phase d'exploration socio anthropologique, un état de l'art au sujet du thème de la recherche sera publié ainsi qu'une recherche sur les outils numériques de communication et de récoltes de données les plus adaptés au projet. Durant cette phase, les visites de terrain seront de courte durée (deux à trois semaines). Cependant celles-ci permettront d'entamer un premier travail de terrain qui pourra se poursuivre via différents canaux de communication par Internet dans le but de garder contact avec les personnes rencontrées de poursuivre leur observation on line. Cette période d'environ un an sera l'occasion de tiré parti de l'enseignement offert par Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt dans leur ouvrage intitulé ''Manuel de recherche en sciences sociales''<ref>Raymond Quivy et Luc Van Campendhoudt, , Dunod, 1995-05-15 <small>(ISBN 2-10-002656-9)</small></ref>. Comme question de départ intrinsèque à cette méthode nous choisirons : « Comment les peuples du Sud vivent-ils les changements imputés par la révolution numérique portée par les mouvement Wikimédia et Open Street Map ? ». En complément à cette méthode de travail, nous retiendrons aussi les enseignements fournis par J. -C. Kaufman dans son ouvrage ''L'entretien compréhensif''<ref>{{Cite book|publisher=Nathan|isbn=2-09-190469-4|last=Kaufmann|first=Jean-Claude|title=L'entretien comprehensif coll.128 n 137|date=1999-06-10}}</ref> en adaptant ses recommandations à la communication en ligne<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Madeleine|nom1=Pastinelli|titre=Pour en finir avec l'ethnographie du virtuel ! Des enjeux méthodologiques de l'enquête de terrain en ligne|périodique=Anthropologie et Sociétés|volume=35|numéro=1-2|date=2011-01-01|issn=0702-8997|issn2=1703-7921|doi=10.7202/1006367ar|lire en ligne=https://www.erudit.org/en/journals/as/2011-v35-n1-2-as5004414/1006367ar/|consulté le=2017-05-15}}</ref>. Cette première phase exploratoire sera aussi l'occasion de se positionner sur la question de plurivocité liée à tout travail de recherche établi dans un contexte globalisé<ref>Nous faisons ici référence aux propos de Pierre-Joseph Laurent publiés dans : {{Ouvrage|langue=|auteur1=|prénom1=Olivier|nom1=Servais|prénom2=Jacinthe|nom2=Mazzocchetti|titre=Humanités réticulaires. Nouvelles technologies, altérités et pratiques ethnographiques en contextes globalisés|périodique=|date=2015|lire en ligne=http://www.academia.edu/16902923/Humanit%C3%A9s_r%C3%A9ticulaires._Nouvelles_technologies_alt%C3%A9rit%C3%A9s_et_pratiques_ethnographiques_en_contextes_globalis%C3%A9s|consulté le=2017-05-14|pages=|passage=|lieu=Louvain-la-Neuve|éditeur=Acadelua-L'Harmattan s.a.|année=2015|isbn=978-2-8061-0249-2}}</ref> . Enfin, et ceci pour anticipé sur la composante subjective du travail de l'anthropologue, une prise de position sera faite parmi les quatre points cardinaux de l'éthique sociale tel qu'ils ont été proposés dans l'ouvrage de Christian Arnsperger et Philippe Van Parijs <ref>{{ouvrage|éditeur=La Découverte|isbn=978-2-7071-3944-3|nom1=Arnsperger|prénom1=Christian|nom2=Van Parijs|prénom2=Philippe|titre=Éthique économique et sociale|année=2003}}</ref>.

 

 

==== Aspects théoriques ====