« Recherche:Le sport travailliste et le pacte germano-soviétique » : différence entre les versions

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Le 23 Août 1939, le pacte germano-soviétique laisse les mains libres à [[w:Hitler|Hitler]] à l’ouest et la guerre éclate aussitôt le 2 Septembre. Le 26 [[w:Edouard Daladier|Daladier]] déclare la SFIC <ref>qui deviendra [[w:Parti communiste français|PCF]] à la suite de la dissolution du [[w:Kominterm|Kominterm]] en 1943</ref> hors la loi et le 15 Octobre, une commission exécutive réduite à 5 des 22 membres - André Le Guellec, mobilisé et hospitalisé, est excusé comme beaucoup d’autres - exclut de la FSGT tout club qui se serait refusé à répudier l’accord germano-soviétique. Début décembre la fédération devient néanmoins suspecte aux pouvoirs publics qui exigent de chaque membre de la commission exécutive, de chaque comité régional et de chaque club une reconnaissance signée de la décision du 15 Octobre sous peine de dissolution. Les représentants des provinces sont convoqués à une Conférence nationale le 31 Décembre et 26 commissaires et mandatés ratifient ce texte, excluant onze commissaires<ref>Chartron, Delaune, Deschamps, Glashendler, Gattegno, Marrane, Mension, Ratabour, Rousseau, Sidou et Thuillier</ref> absents à la commission du 15 Octobre et qui s’y sont opposés après coup La FSGT se démarque d’un PCF suspect de contribuer à la 5° colonne et en avertit le Ministère : à lui de veiller à ce que les exclus ne trouvent pas refuge auprès d’une autre fédération.
Cette conférence, dont André Le Guellec, encore hospitalisé, est absent malgré son nom porté au compte-rendu, ne comprend plus de membres de l’ex-FST Et après l’Armistice, sous la présidence de Poggioli, les permanents qui gèrent de fait le sport travailliste devant les difficultés réelles pour réunir la CE sont l’émanation de cet ostracisme : Guillevic et Roche au plan national, Goujon et Gorget au plan francilien. Cette gestion pour le moins ambiguë n’est pas exempte de reproches : dès décembre 1940, l’arrestation de Delaune n’est pas étrangère aux démarches de Guillevic pour démarquer la FSGT d’un article du premier paru le 25 octobre dans ''[[w:Le Matin (France)|Le Matin]]'', article qui pouvait porter préjudice à l’institution. Et la fédération travailliste sera la seule fédération sportive à approuver la Charte des Sports par une déclaration publique dans l’[[w:Auto (journal)|Auto]] le 10 Avrilavril 1941. La courageuse circulaire Sportifs en France diffusée par Mansion, quelques jours avant la rupture du [[w:pacte germano-soviétique|pacte germano-soviétique]] et qui fut à l’origine du mouvement dissident Sport Libre sera condamnée dès le 20 juin par Roche et la direction de l’USGT qui l’estimaient dangereuse pour la pérennité fédérale : juste deux jours avant le début l’[[w:opération Barbarossa|invasion allemande de la Russie]] qui marque la rupture du pacte ! Comble du paradoxe, ces dirigeants qui ont condamné le pacte germano-soviétique parce qu’il a permis à Hitler de nous envahir l’esprit tranquille, sont condamnés après sa rupture à donner des gages de bonne volonté à l’occupant et à ses sbires pour assurer la survie de leur institution. Mais les communistes sont trop souvent la cible de ces gages et, dans ces moments où les choix furent difficiles, certains ont peut-être dépassé la ligne jaune. Et plus particulièrement à partir du printemps 1942.
 
Entretemps la FSGT est redevenue USGT, le [[w:Régime de Vichy|régime de Vichy]] ne tolérant les groupements multisports et affinitaires que sous le vocable d’Union ; ce qui autorise certains militants du PCF à considérer encore aujourd’hui qu’il ne s’agit plus que de l’organisation socialiste antérieure à la fusion de 1934. Le 14 février, après avoir été reçue la veille à l’ambassade d’Allemagne, elle participe à la fête sportive organisée au Vel d’Hiv par le journal Jeunesse du [[w:Parti Populaire Français|Parti Populaire Français]] de [[w:Jacques Doriot|Jacques Doriot]]. Et devant le succès remporté récidive le 18 avril à Coubertin. Le 19, [[w:Joseph Pascot|Joseph Pascot]] accède à la direction des sports et l’USGT lui envoie le lendemain même une lettre de félicitations et d’allégeance. Un mois plus tard, [[w:Marcel Déat|Marcel Déat]] répond à cet acte de bonne volonté en publiant le panégyrique de la fédération dans l’[[w:L'Œuvre (journal)|Œuvre]]. Le club sportif de la publication vichyssoise adhère d’ailleurs peu après à l’USGT qui organise les 28 Juin et 4 Juillet deux rencontres sportives à Vaugirard avec le patronage de l’[[w:l’Essor|Essor]], organe des jeunes du [[w:Rassemblement national populaire|Rassemblement national populaire]] (RNP) du même Déat. Le 6 Juillet enfin, le comité de la région parisienne choisit une personnalité du R.N.P, Martin, comme secrétaire-adjoint. Mais l’USGT va encore plus loin l’année suivante : elle adhère, le 8 Mai 1943, à la [[w:Ligue de la Pensée Française|Ligue de la Pensée Française]] dont deux de ses membres deviennent administrateurs ; et elle intègre deux semaines plus tard le [[w:Front Social du Travail|Front Social du Travail]].
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*COA : Club Omnisports Argenteuillais (1941-1944)
*COMA : Club Omnisports Municipal Argenteuillais (1944-20...)
*COMAC : [[w:COMAC (Résistance)|Comité d’action militaire]] ( 1 février 1944 - 28 aoûtAout 1944)
*FSGT : Fédération Sportive et Gymnique du Travail (1934-1940/1944-20...)
*FST : Fédération Sportive du Travail (1921-1934)