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{{Wikipédia|Corentin Louis Kervran}}</noinclude>
 
== 1959 la germination de graines de vesce modifie les taux de P, K, et Ca ==
 
[[Fichier:Lathyrus_sativus_004.JPG|thumb|250px|Graines de vesce en gousses]]
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« Les résultats étaient probants : tout se passait comme si les plantes avaient bien le pouvoir de fabriquer des éléments ». « Nous n'affirmons pas que la transmutation biologique existe, mais tenons à présenter des faits qui, actuellement, ne trouvent pas d’autre explication. »<ref name="Baranger1959" />
 
=== Précautions expérimentales du Professeur Pierre Baranger ===
 
La revue Science et Vie publie tous ces détails à la suite d'une visite du laboratoire<ref name="Baranger1959" /> :
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* Pierre Baranger n'a pas voulu interpréter lui-même les résultats pour assurer une meilleure indépendance de rédaction et c’est un autre spécialiste, M. R. Cave, qui a réalisé l'étude statistique et exprimé la signification des résultats.
 
== 1959 Le salpêtre produit du potassium ==
 
Le salpêtre se développe sur la chaux des murs humides. Ce sont les bactéries qui produisent la nitrification et l’explication classique est que le potassium peut venir de nombreuses sources. Mais des murs isolés des sources habituelles de potassium ou les expériences en autoclave montrent aussi la nitrification sans source de potassium.
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Des expériences préliminaires montrent que du potassium migre des boîtes de Pétri en verre, pyrex ou polyéthylène, et l’on en tient compte. Les expériences ont été recommencées avec 5 tubes, puis 15 tubes, puis 100 tubes, pour améliorer la confiance statistique, avec du carbonate de calcium pur comme support et en dosant Ca et K.
 
== 1959 Les travailleurs en ambiance chaude produisent du magnésium ==
 
En 1959 au Sahara, à Ouargla, dans une équipe de travailleurs du pétrole, le magnésium qu’ils ont ingéré et excrété a été mesuré chaque jour pendant 6 mois. En avril et fin septembre le bilan était équilibré, de mai à Août, le bilan était croissant et du 5 au 9 septembre, l’excrétion était supérieure à l’ingestion de 420 - 198 = 222 mg/j.
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Ce qui conduit à la conclusion qu'une transmutation a lieu et donne du magnésium. (Organisme officiel Prohuza avec le concours de la Marine Française<ref name="PreuvesBio" />, pages 66 à 67)
 
== 1959 La transformation de sodium en potassium limite notre température ==
 
[[Fichier:Termometro.JPG|thumb|250px|Thermomètre {{Unité|39|{{Abréviation|°C|degré Celsius}}}}={{unité|101|°F}}]]
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Cette transmutation de sodium et d'oxygène vers du potassium devrait produire un fort effet exothermique correspondant à 0,02 u.m.a, mais elle est en fait endothermique.
 
=== Refroidissement par l'eau ===
 
Le corps humain régule sa température à {{unité|37|{{abréviation|°C|degré Celsius}}}}. Lors d'une maladie ou d'une activité intense le corps humain s'échauffe et, si la température interne dépasse {{unité|40|{{abréviation|°C|degré Celsius}}}}, on parle d'hyperthermie et le corps est en danger. Pour se refroidir, le corps peut évaporer de l'eau sur la peau grâce à la transpiration.
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* Dans le cas des personnes vêtues de combinaisons étanches ou des malades fiévreux à risque de refroidissement, l'enveloppe volontairement isolante ne permet ni le refroidissement par évaporation, ni l'évacuation de chaleur. L'activité biologique de base ou la fièvre devrait échauffer le corps, or le corps n'atteint pas l'hyperthermie.
 
=== Refroidissement par le sel ===
 
Au Sahara, dans une ambiance très chaude, les travailleurs des puits de pétrole boivent et transpirent, mais pas assez pour se refroidir par évaporation de l'eau, étant donné la quantité de chaleur qu’ils reçoivent.
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* aux explorateurs et touristes des déserts, volcans, geysers et autres endroits chauds...
 
== _ 1962 L'azote surchauffé et respiré produit du monoxyde de carbone ==
 
[[Fichier:Clabecq JPG01.jpg|thumb|250px|Coulée de Haut-Fourneau]]
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On comprend aussi que la "catalyse" des transmutations biologiques englobe à la fois la maîtrise d'une réaction chimique où un atome apparait ou disparait, et la maîtrise fine de la séparation d'un noyau dans les deux parties voulues (et non d'autres fissions possibles), et leur positionnement après séparation par rapport aux molécules en cours de réactions chimiques.
 
== _ 1965 Des bactéries, levures et moisissures produisent du potassium ou du phosphore ==
 
[[Fichier:S_cerevisiae_under_DIC_microscopy.jpg|thumb|250px|Levure Saccharomyces cerevisiae]]
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* Ces variations des quantité de phosphore P, de K, de Mg, de Fe et de Ca montrent des transmutations.
 
== _ 1966 Les fruits qui sèchent produisent magnésium, phosphore, souffre, calcium, fer. ==
 
[[Fichier:Frozen_peas.JPG|thumb|250px|Petits pois]]
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* Dans la châtaigne qui sèche le rapport Fe/Cu passe de 1,33 à 2,86.
 
== _ 1967 Les souris produisent du calcium à partir de magnésium ==
 
La conception classique en 2009 sur la calcification des os est de dire que le calcium des os vient du calcium de l'alimentation. Pourtant plusieurs biologistes classiques réputés ont essayé de le montrer sans y réussir à l'époque de Kervran et les études récentes continuent de montrer qu'un supplément de calcium n'améliore ni la calcification, ni la résistance aux fractures.
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Le magnésium n’est pas un catalyseur car il est consommé. Le calcium alimentaire n’est pas seulement "mieux fixé grâce à plus de magnésium" car le calcium sortant est 5 fois plus important que le calcium alimentaire entrant, on est donc largement au delà de la "fixation" des entrants. Puisque l’on a tenu compte des excréments, le calcium fixé ou non est pris en compte. On sait aussi que la presque totalité du calcium est dans les os.
 
== _ 1969 Le homard produit du calcium, du phosphore et du cuivre ==
[[Fichier:Lobster.jpg|thumb|250px|Homard]]
 
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Ces mesures ont été réalisées, par deux laboratoires différents, par spectrophotométrie d'absorption atomique (appareil Beckman 1966) pour "recouper les méthodes colorimétriques habituelles... chimiques" et "par une méthode physique, où tout est automatisé et où le facteur d'appréciation personnelle n'intervient pas".
 
== _ 1972 La plante Tillandsia produit ses minéraux à partir d’eau et d’air « purs ». ==
 
J. E. Zündel a obtenu par bouture le développement de la plante [[w:fr:Tillandsia|Tillandsia]] sur des fils de fer ou de cuivre ou de nylon. Elle n’a reçu que de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée. Elle a poussé en serre froide hors poussière, il a vérifié par des bacs placés à côté. Puisque Tillandsia contient tous les minéraux habituels alors qu’elle ne reçoit que de l’air et de l'eau, c’est qu’elle est capable de produire tous ces minéraux à partir des éléments chimiques de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée.
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Kervran signale ce fait, mais ne l’invoque pas comme preuve car "Les expériences... ont été trop peu nombreuses." (<ref name="PreuvesBio" /> {{p.}} 165).
 
== _ 1972 Déséquilibre d'azote respiratoire pendant la digestion humaine ==
 
"Au cours de la période digestive, l'homme expire plus d'azote qu’il n'en inspire et la quantité d'azote produit peut atteindre celle de CO<sub>2</sub>. C'est l'inverse en dehors des périodes digestives. Ces observations vont à l'encontre d'une notion classique qui remonte à Lavoisier, à savoir que le bilan gazeux d'azote est nul."<ref name="Cissik" > J.H. Cissik, R.E. Jonhson, et D.K. Rokosch, Journal Application Physiologie 32, 155-1972, condensé de l'étude, La Recherche, juin 1972, p. 565</ref>{{,}}(<ref name="PreuvesBio" /> {{p.}} 103)
 
== _ 1972 L’avoine convertit du potassium en calcium. ==
 
[[Fichier:Avena_sativa_II.jpg|thumb|250px|Avoine]]
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La chimie classique ne peut expliquer ces variations, mais les transmutations biologiques, oui. La réaction est K + H :=: Ca. (<ref name="PreuvesBio" /> {{p.}} 169 à 171)
 
== _ 1975 Les transmutations biologiques expliquent plusieurs anomalies biologiques. ==
 
En 1959, Louis Corentin Kervran coopère à la mise en évidence de cet aspect de la matière que la physique classique ne pouvait constater à cause de la grande différence dans les conditions d'observations.<ref name="PreuvesBio" />
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<noinclude>
== Notes et références ==
<references/>
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