« Recherche:Collaboration juive sous le nazisme » : différence entre les versions

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La perspective qu'ait pu exister – même dans de rares cas isolés, et quelle que fût la forme que ceux-ci auraient pu revêtir – une possible ''collaboration'' entre un certain nombre de Juifs et le régime nazi demeure aujourd’hui encore, plus de {{unité|70|ans}} après les évènements, un sujet extrêmement sensible<ref group=H name="Jockusch_p.3" />{{,}}<ref group=H name="Jockusch_p.12" />.
 
== Avant-propos : contexte de la réalisation de ce travail ==
 
Cet essai n'échappe pas à ce contexte délicat. En novembre 2013, [[w:ru:Еврейский коллаборационизм во Второй мировой войне|un article traduit de Wikipédia russe]] paraît sur la Wikipédia francophone sous le titre ''Collaboration juive en Europe orientale''. Il est renommé en ''Compromission de juifs sous le régime nazi'', mais provoque une polémique. Un premier processus de suppression échoue faute de consensus <ref>Cf. [[w:spécial:diff/99217572|L'admissibilité de la page ''Compromission de juifs sous le régime nazi'' est débattue, version du 13 décembre 2013 à 18:50]].</ref>. Un consensus s'établit cependant pour améliorer l’article et l’élargir. Le titre est ensuite une nouvelle fois modifié : ''Attitude des Juifs sous le régime nazi''. Inquiet de la tournure prise par les évènements, le traducteur à l’origine de la première esquisse choisit dès lors de se mettre en retrait.
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Le lecteur intéressé par les détails de l'affaire pourra se reporter à l’[[#Annexe I : historique détaillé|Annexe I]] et à la page de discussion du présent document.
 
== Les faits ==
 
D’après [[w:Hannah Arendt|Hannah Arendt]]<ref group="N">Hannah Arendt est successivement professeur en sciences politiques à Berkeley, Princeton (où elle est la première femme nommée professeur), Columbia, Brooklyn College, Aberdeen. En Allemagne l’université de Dresde a donné son nom à son institut « für Totalitarismusforschung“ (HAIT).</ref>, des Juifs ont bien pris une part active aux exactions des nazis, même s’il est difficile d’en évaluer l’importance exacte<ref group=H name="Magazine">
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Cependant, compte tenu des contextes politiques et économiques très divers des régions concernées où ces phénomènes revêtent des aspects particuliers, traiter de cette question à partir de considérations générales se révèle très délicat. Par exemple, l’[[w:campagne de Pologne (1939)|invasion allemande de la Pologne en 1939]] survient dans un climat d'[[w:antisémitisme|antisémitisme historique]] local alors que la [[w:nazisme#Racisme|politique nazie à l'égard des Juifs]] n’est pas encore bien connue des intéressés. ''(à vérifier)'' Celle de l’[[w:Ukraine|Ukraine]], en 1941, est accueillie comme une libération par la majorité des Ukrainiens quelles que soient leurs origines<ref>{{ru}} Александров К. М., ''Обреченные на подвиг'' (K. M. Alexandrov « Condamnés à l’exploit »)</ref>.
 
=== En Allemagne ===
 
==== L'accord Haavara ====
 
7 mois après l’arrivée d'Hitler au pouvoir, l'accord [[w :Haavara¬|Haavara]]<ref>[https://mounadil.wordpress.com/2013/01/27/le-sionisme-et-le-regime-nazi-un-texte-important-de-klaus-polkehn-enfin-disponible-en-francais/ Klaus Polkehn Le sionisme et le régime nazi]</ref> — littéralement « accord de transfert » — est signé le 25 août 1933 entre la [[w :Fédération sioniste|Fédération sioniste]] d'Allemagne, la [[w :Bank Leumi|Banque anglo-palestinienne]] sous contrôle de l'[[w :Agence juive|Agence juive]] et les autorités économiques du [[w :Troisième Reich|Reich]] après trois mois de négociations menées via la société [[w :sioniste|sioniste]] de plantation d'agrumes Hanotea. Cet accord, qui fonctionne jusqu’en 1939, facilite l'émigration des Juifs allemands vers la Palestine contre l’abandon de leurs biens à l'État allemand avant le départ. Ceux-ci, selon l'accord, pourraient être récupérés ultérieurement par leur transfert en Palestine comme biens d'exportation allemands<ref>Francis R. Nicosia, ''The third Reich & the Palestine question'', {{p.|140}}, 142.</ref>.
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Après l'invasion de la Pologne, la poursuite de l'accord devint impossible mais, en 1940, des représentants du groupe armé sioniste [[w:Lehi|Lehi]] proposent, sans succès, au chef de la division Moyen-Orient du ministère des Affaires étrangères du Reich [[w:de:Werner Otto von Hentig|Werner Otto von Hentig]], une coopération militaire anti-britannique au Moyen-Orient avec transfert des juifs d'Europe vers la Palestine <ref>[[w:de:Werner Otto von Hentig|Otto von Hentig]], ''Mein Leben Eine Diensreise'' (mémoires), Gottingen: Vandenehoek and Ruprecht, 1962, p.339 - Cité dans ''Histoire de la droite israélienne'', p. 197</ref> ».
 
==== La présence juive au sein de la Wehrmacht ====
 
La présence de soldats et d'officiers juifs ou d'origine juive, les ''[[w:Mischlinge|Mischlinge]]''<ref>Citoyens allemands dont un parent ou un grand-parent est juif</ref>, dans les rangs de la Wehrmacht - voire de la SS - est bien attestée, particulièrement par l'ouvrage de [[w:en:Bryan Mark Rigg|Bryan Rigg]]<ref group=N name="Rigg">{{article|url texte=http://military.hist.unt.edu/executive/exec_rigg.html|titre={{Dr.}} Bryan Rigg|périodique=MHC : Military History Center|éditeur=UNT : [[w:université de North Texas|University of North Texas]]|année=2013}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|langue=en|{{Dr.}} Bryan Rigg is a historian and author. He received his B.A. with honors in history from [[w:université Yale|Yale University]] in 1996. Yale awarded him the Henry Fellowship for graduate study at [[w:université de Cambridge|Cambridge University]], where he received his M.A. in 1997 and Ph.D. in 2002. He has taught history at the [[w:en:American Public University System|American Military University]] and [[w:université méthodiste du Sud|Southern Methodist University]] ({{abréviation|SMU|Southern Methodist University}})}}}}</ref>, {{citation étrangère|langue=en|Hitler's Jewish soldiers<ref group=H name="Rigg_2002">{{harvsp|Rigg|2002|p=|id=Rigg_2002}}</ref>}} paru en mai 2002 et récompensé l'année suivante par un {{lang|en|[[w:en:Colby Award|Colby Award]]}}<ref name="Colby">{{article|lang=en|url texte=http://colby.norwich.edu/award/|périodique=The William E. Colby|titre volume=Military Writers' Symposium|titre=The Award|editeur=Colby Symposium Director|lieu=Northfield|année=2013}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|langue=en|Past Winners [...], [[w:en:Bryan Mark Rigg|Bryan Rigg]], {{cita|Hitler’s Jewish Soldiers}} ([[w:en:University Press of Kansas|University Press of Kansas]])}}}}</ref> alors que paraît la traduction française sous le titre {{cita|La tragédie des soldats juifs de Hitler<ref group=H name="Rigg_2003">{{harvsp|Rigg|2003|p=|id=Rigg_2003}}</ref>}}. L'ouvrage comporte 95 photographies<ref name="Rigg_2002_photos" /> de {{citation étrangère|langue=de|[[w:Mischling|Mischlinge]]<ref group=N name="Mischling" />}} en tenue de SS ({{citation étrangère|langue=de|[[w:Schutzstaffel|Schutzstaffel]]}}) que l'éditeur {{lang|en|[[w:en:University Press of Kansas|University Press of Kansas]]}} publie en ligne<ref name="Rigg_2002_photos">{{ouvrage|lang=en|auteur=[[w:en:Bryan Mark Rigg|Bryan Rigg]]|année=2003|titre=Hitler's Jewish soldiers|format=The Untold Story of Nazi Racial Laws and Men of Jewish Descent in the German Military|id=Rigg_2002_photos|pages totales=528|éditeur=University Press of Kansas|lien éditeur=w:en:University Press of Kansas}} → '''{{lire en ligne|lien=http://www.kansaspress.ku.edu/righitpix.html|texte=photos en ligne}}''' {{commentaire biblio|528 pages, 95 photographs, 6 x 9}}</ref>.
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Rigg ajoute : {{cita|On aurait pu ajouter à cette liste encore soixante noms de généraux et de hauts gradés de la [[w:Wehrmacht|Wehrmacht]], des [[w:Luftwaffe|armées de l’air]] (Luftwaffe) et de la [[w:Kriegsmarine|marine]] (Kriegsmarine), sans oublier deux [[w:Generalfeldmarschall|Feld-maréchaux]] (Generalfeldmarschall)}}. Pour ceux-ci, le niveau de leur engagement implique nécessairement des choix personnels dont il pourrait sembler raisonnable de tenir compte en les considérant comme Allemands ou soldats de métier plutôt que Juifs ; le second ouvrage de Rigg<ref group=H>{{harvsp|Rigg|2009|p=|id=Rigg_2009}}</ref> offre l'intérêt de poser la question à travers l'étude de cas particuliers. Mais les chiffres évoqués tant par Rigg que par Tollet — 150 000<ref group=H name="Tollet_Stieg_p.101">{{harvsp|Tollet|Stieg|2004|p=101|id=Tollet_Stieg}} {{lire en ligne|lien=http://books.google.fr/books?id=hSDlXibcnUsC&pg=PA101#v=onepage&q&f=false}}</ref> — ou Hilberg — plusieurs milliers<ref group=H name="Alexis"/> — ne font pas de la question des soldats « ordinaires » juifs ou mischling une question anecdotique et marginale.
 
==== Critiques ====
 
Les thèses développées dans cet ouvrage font l’objet d'une analyse et d'un compte-rendu universitaires<ref group=H name="Fritz">{{harvsp|Fritz|2004|p=489-490|id=Fritz}}</ref> condensés par le professeur Stephen G. Fritz<ref group=N name="Fritz">{{article|lang=en|titre={{Dr.}} Stephen G. Fritz|responsabilité1=professor|périodique=College of Arts & Sciences|éditeur=East Tennessee State University|lien éditeur=w:en:East Tennessee State University|url texte=http://www.etsu.edu/cas/history/faculty/Fritz.aspx|titre volume=Department of History|année=2013}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|langue=en|B.A., 1971, University of Illinois; M.A., 1973, University of Illinois; Ph.D., 1980, University of Illinois.}}}}</ref>, enseignant au ''{{lang|en|College of Arts and Sciences}}'' – ''{{lang|en|Department of History}}'' de l'{{lang|en|[[w:en:East Tennessee State University|East Tennessee State University]]}}. L'article, publié en 2004 par le [[w:en:Project MUSE|Project MUSE]] sous la férule de [[w:en:Johns Hopkins University Press|Johns Hopkins University Press]] et de la [[w:en:Homewood_Campus_of_Johns_Hopkins_University#Milton_S._Eisenhower_Library|Milton S. Eisenhower Library]], dit notamment ceci : {{cita|Une notoriété controversée a accompagné la sortie du titre ''La tragédie des soldats juifs d'Hitler''. Partant du principe qu'un nombre étonnamment élevé d'Allemands d'origine juive a servi dans la [[w:Wehrmacht|Wehrmacht]] (ndlr : environ 150 000 selon Rigg), on peut comprendre l'émoi qu'un tel sujet peut susciter. Aussi choquantes qu'incompréhensibles que puissent paraître les allégations de Rigg, le lecteur reste pourtant sur sa faim face à l'étonnante médiocrité du contenu. […] Outre un sous-titre hyperbolique, Rigg ne dit pas grand chose qui permette d'élargir le champ de vision relatif à la complexité des lois raciales nazies, dont leur impact sur les {{lang|de|[[w:Mischling|Mischlinge]]}}<ref group=N name="Mischling" />.}}
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Dans son ouvrage {{cita|Christianisme et judaïsme rabbinique<ref group=H name="Alexis" />}} Jonas E. Alexis<ref group=N name="Alexis">{{article|langue=en|périodique=VT Veterans Today : Military & Foreign Affairs Journal|titre=Columnist Jonas E. Alexis|titre volume=Biography|url texte=http://www.veteranstoday.com/author/alexis/|année=2013}} {{commentaire biblio|{{citation étrangère|lang=en|Jonas E. Alexis studied mathematics and philosophy as an undergraduate at Palm Beach Atlantic University and has a master's degree in education from Grand Canyon University.}}}}</ref>, rapporte que {{cita|[[w:Raul Hilberg|Raul Hilberg]] estime que les allégations de Rigg n'apportent strictement rien au niveau de prétendues {{cita|révélations fracassantes}} puisque les écrivains qui, comme lui}} (i.e. Hilberg), {{cita|se sont penchés sur la thématique de l’[[w:Holocauste|Holocauste]]}} ont toujours {{cita|su que l'armée allemande comptait des milliers de {{lang|de|[[w:Mischling|''Mischlinge'']]<ref group=N name="Mischling">''{{lang|de|Mischling}}'', « [[w:métis|métis]] » en [[allemand]], ''{{lang|de|Mischlinge}}'' au pluriel, se réfère, sous le [[w:Troisième Reich|Troisième Reich]], aux personnes d'ascendance partiellement [[w:juif|juive]].</ref>}} parmi ses recrues<ref group=H name="Alexis">{{harvsp|Alexis|2013|p=363|id=Alexis}}</ref>{{,}}<ref group=T name="Alexis">Passage rédigé comme suit dans le texte original en anglais : {{cita|[[w:Raul Hilberg|Raul Hilberg]] dismissed Rigg's work as ''preposterous'', claiming it ''is not a bombshell'' because Holocaust writers like himself ''have known that there were thousands of [Mischlinge] in the German army''.}}</ref>}}.
 
=== En Europe centrale ===
 
==== En Hongrie ====
 
En dépit de l’hostilité des résistants juifs hongrois, [[w:Rudolf Kastner|Rudolf Kastner]]<ref>[http://www.killingkasztner.com/ Killing Kastner, the Jew who dealt with Nazis]</ref> — alias docteur Reszco et surnommé {{cita|le Schindler juif<ref name="Tranchant">{{Article|titre=La liste de Kasztner, 1685 juifs sauvés|auteur=Marie-Noëlle Tranchant|date=30 mars 2012|url texte=http://www.lefigaro.fr/cinema/2012/03/30/03002-20120330ARTFIG00632-la-liste-de-kasztner-1685-juifs-sauves.php|périodique=[[w:Le Figaro|Le Figaro]]}}</ref>}}, premier président de l'organisation sioniste de Hongrie dont l'activité personnelle reste toujours très controversée<ref>[http://www.holocaustresearchproject.org/nazioccupation/kastner.html The Kastner Report]</ref> — défend au procès de Nuremberg les interlocuteurs SS<ref>{{en}} Zweig, Ronald W. ''Le Train d'Or : la destruction des Juifs et le pillage de la Hongrie'', Harper Collins, 2002, {{p.|287}}, note 5 en bas de page.</ref> avec lesquels il a marchandé en 1944 l’autorisation d’extrader {{formatnum:1684}} Juifs vers la Suisse.
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[[Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-134-0792-28, Polen, Ghetto Warschau, Ghettopolizei.jpg|thumb|Police juive dans le [[w:ghetto de Varsovie|ghetto de Varsovie]]]]
 
==== En Pologne ====
 
[[Fichier:Bundesarchiv Bild 101I-134-0766-05, Polen, Ghetto Warschau, Ghettopolizei, Bewohner.jpg|thumb|Police juive dans le [[w:ghetto de Varsovie|ghetto de Varsovie]]]]
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[[w:en:Tadeusz_Piotrowski_(sociologist)|Tadeusz Piotrowski]] — ''{{lang|en|Poland’s Holocaust: Ethnic Strife, Collaboration with Occupying Forces and Genocide in the Second Republic}}''{{#tag:ref|En français : ''Holocauste en Pologne : conflits ethniques, collaboration avec les forces d’occupation et génocide dans la deuxième République''<ref group=H name="Piotrowski_tutti" />|group=T|name="Piotrowski"}}{{,}}<ref group=H name="Piotrowski_tutti">{{harvsp|Piotrowski|1998|p=|id=Piotrowski}}</ref> — contient un chapitre de 41 pages, intitulées ''Jewish Collaboration''{{#tag:ref|En français : ''Collaboration juive''<ref group=H name="Piotrowski_p.35-76" />|group=T|name="chapitre"}}{{,}}<ref group=H name="Piotrowski_p.35-76" />, dont l’avant-dernière cite [[w:Simon Wiesenthal|Simon Wiesenthal]] : {{cita|Les collaborateurs juifs-soviétiques en Pologne orientale — auxquels s’ajoutent les collaborateurs juifs-nazis essaimés dans toute la Pologne occupée — constituaient, certes, une frange infime de la population face aux trois millions de Juifs répertoriés. Il n’empêche que le fardeau de la culpabilité pèse sur eux car ils ont contribué à accroître le taux de mortalité impliquant des citoyens polonais ? … Nous n’avons pas fait grand-chose pour condamner la collaboration juive avec les nazis. Après la guerre, j’ai demandé à ce que ceux qui avaient abusé de leurs prérogatives au sein des ghettos et des camps de concentration soient radiés des comités juifs, mais je me suis vu rétorquer que l’adoption d’une telle mesure équivaudrait à "amoindrir la culpabilité des nazis"''<ref group=H name="Piotrowski_p.75">{{harvsp|Piotrowski|1998|p=[https://books.google.fr/books?hl=fr&id=hC0-dk7vpM8C&q=%22We+have+done+very+little+to+condemn%22+%22Jewish+collaboration%22+%22with+the+Nazis%22#v=snippet&q=%22We%20have%20done%20very%20little%20to%20condemn%22%20%22Jewish%20collaboration%22%20%22with%20the%20Nazis%22&f=false 75]|id=Piotrowski}}</ref>.}}
 
==== En Tchécoslovaquie ====
 
Charles Schulman écrit :
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article détaillé : [[w:camp de concentration de Theresienstadt|camp de concentration de Theresienstadt]]
 
=== Dans les pays baltes ===
 
Dans un article en polonais publié en 2007 dans la revue scientifique ''{{lang|pl|[[w:pl:Glaukopis|Glaukopis]]}}'' sous l'intitulé « Lonek Skosowski : la fin des collaborateurs juifs de la Gestapo » , Wojciech Jerzy Muszyński et l'historien [[w:pl:Marek Jan Chodakiewicz|Marek Jan Chodakiewicz]] écrivent<ref group=H name="Muszyński">
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article détaillé : [[w:ghetto de Vilnius|ghetto de Vilnius]]
 
=== En Europe orientale ===
 
Il s'agit essentiellement des zones envahies à la suite de la rupture du «pacte Molotov-Ribbentrop» – plus connu comme [[w:Pacte germano-soviétique|pacte germano-soviétique]] – qui déclenche l’[[w:opération Barbarossa|opération Barbarossa]].
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articles détaillés : [[w:ghetto de Minsk|ghetto de Minsk]]
 
=== En Europe occidentale ===
 
==== En Belgique ====
 
Sur un plan plus institutionnel, l’[[w:Association des Juifs en Belgique|Association des Juifs en Belgique]] (AJB) était un
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Dans un ouvrage intitulé « Les curateurs du ghetto<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_tutti">{{harvsp|Schreiber|Van Doorslaer|2004|p=|id=Schreiber_Van Doorslaer}}</ref> », [[w:Jean-Philippe Schreiber|Jean-Philippe Schreiber]] et [[w:nl:Rudi Van Doorslaer|Rudi Van Doorslaer]] évoquent l’existence d'« anciens membres de la [[w:Résistance juive pendant la Shoah|Résistance]], qui n'entendent pas céder sur leurs positions et continuent à parler d'une ''collaboration juive''<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_p.370">{{harvsp|Schreiber|Van Doorslaer|2004|p=370|id=Schreiber_Van Doorslaer}}</ref> ». Schreiber et Van Doorslaer citent également [[w:Marcel Liebman|Marcel Liebman]] qui, en 1977, parlera de « l'indignation de nombreux survivants » face à la volonté d'ignorer. Ceux-ci, {{cita|après la Libération, s'étaient attendus à voir les principaux responsables du ''{{lang|de|[[w:Judenräte|Judenrat]]}}'' poursuivis pour leur complaisance envers l'ennemi ou pour leur collaboration<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_p.461">{{harvsp|Schreiber|Van Doorslaer|2004|p=461|id=Schreiber_Van Doorslaer}}</ref>}}. Les deux auteurs précisent qu'{{cita|aucune action en justice ne fut intentée contre eux. Des dirigeants de la communauté juive découragèrent toute initiative du genre. L'un d'eux se justifia en disant qu’il ne fallait pas raviver de vieilles plaies et que les Juifs avaient assez souffert<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_p.461" />.}}. On peut également y lire que {{cita|l'on trouve certes quelques traces d'une commission d'épuration à [[w:Bruxelles|Bruxelles]], en 1945<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_p.461" />}}, mais qu'{{cita|elle n'est hélas pas documentée<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_p.461" />.}}. Quelques velléités visant à traduire un certain nombre de responsables en justice semblent bel et bien avoir eu lieu puisque, {{cita|à [[w:Liège|Liège]], le [[w:Comité de défense des Juifs|{{abréviation|CDJ|Comité de défense des Juifs}}]] mit sur pied une commission d'épuration pour dénoncer les « collaborateurs juifs » à la justice. Elle mit l’[[w:Association des Juifs en Belgique|{{abréviation|AJB|Association des Juifs en Belgique}}]] en accusation, pour des motifs divers : obéissance aux ordres de l'ennemi, collaboration aux mesures de déportation, menaces, confection de listes, regroupement des Juifs, extorsion de fonds<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_p.461" />.}}. Qui plus est, en 1965, {{cita|la publication par Betty Garfinkels, l'épouse de [[w:Georges Garel|Grigorijs Garfinkels]], d'un ouvrage sur la persécution raciale<ref>Les Belges face la persécution raciale, : 1940-1944</ref> ouvre une controverse qui ne contribue pas à apaiser les tensions<ref group=H name="Schreiber_Van Doorslaer_p.370" />.}}
 
==== ... et ailleurs ====
 
Lors de sa parution le livre de [[w:Maurice Rajsfus|Maurice Rajsfus]] {{cita|Des Juifs dans la collaboration}} consacré à l’[[w:Union générale des israélites de France|Union générale des israélites de France]] ({{abréviation discrète|UGIF|Union générale des israélites de France}}) a provoqué « un tollé général dans les institutions juives de France ». Il ne fallait absolument pas laisser dire que des Juifs avaient pu participer — de façon aussi modeste que ce soit — à la persécution mise en œuvre par les [[w:nazisme|nazis]] et leurs laquais de [[w:régime de Vichy|Vichy]]. Aspect dont d'ailleurs étaient conscients tant Rajsfus que [[w:Pierre Vidal-Naquet|Pierre Vidal-Naquet]], qui dans sa préface, reconnait que : {{cita|Le livre de Maurice Rajsfus n’est pas de ceux qu'on se « réjouisse » de présenter au public. [...] il m'a paru clair qu’il allait au devant de risques terribles et pas seulement celui d’être mal compris, celui au contraire d’être trop bien compris ; c’est dans la mesure où il s'agit d'un ouvrage non gratuitement injurieux mais compromettant, au sens fort du terme, que j’ai accepté — en dépit de certaines divergences sur lesquelles je reviendrai — d'écrire quelques pages au seuil de son ouvrage.}}Il note à propos de Rajsfus {{cita|qu’il y a parfois à discuter sur la façon dont celui-ci aborde le matériel historique mais « Messieurs les Historiens » — et je ne m'excepte pas du lot — auraient dû commencer}}. Après avoir partagé ses points d'accord et de désaccord il conclut qu’il {{cita|s'agit d'un livre important, d'un livre qui fut difficile à écrire, d'un livre courageux}}. Cet ouvrage est plus consacré à la collaboration des notables de l’[[w:Union générale des Israélites de France|Union générale des Israélites de France]] (UGIF) entre eux qu’à une collaboration plus globale des Juifs<ref group=H name="Rajsfus">
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article détaillé : [[w:Judenräte|{{lang|de|texte=Judenräte}}]]
 
== La qualification des faits ==
 
Au-delà des faits qui sont peu contestés, c’est le vocable même de [[w:collaboration dans l'Europe occupée par les nazis|collaboration]] avec toute sa charge affective et historique qui fait débat. Parmi les arguments soulevés : la question de la « passivité » juive<ref group=H name="Boukara">{{harvsp|Boukara|Doublet|2013|p=1-4|id=Boukara}}</ref>, celle de la spécifité de la collaboration juive (collaboration de la corde et du pendu), [...], celle de {{cita|[[w:Banalité du mal|la banalité du mal]]}} enfin, que Hannah Arendt {{cita|oppose à la diabolisation d'[[w:Adolf Eichmann|Eichmann]] et de ses maîtres}}. Ce sont là de vrais problèmes soulevés par l'écriture de l'histoire<ref group=H name="Vidal-Naquet">
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</ref>.
 
=== Considérations sémantiques ===
 
Le terme de collaboration est tellement connoté que certains auteurs, tel le russe Valery Klokov, proposent de l'éviter en utilisant celui de « [[w:Collaboration_(pays_occupé)#Collaboration_et_collaborationnisme|collaborationnisme]]{{#tag:ref|La formulation originelle de l’article a été rédigée à partir de la → [[w:ru:Еврейский коллаборационизм во Второй мировой войне|version russe]] intitulée, selon une traduction littérale : « Le collaborationnisme juif pendant la Seconde Guerre mondiale ». Malgré les précautions prises par ses auteurs et ceux qui ont conjointement œuvré ensuite à l'adaptation du texte en français, la transcription des termes originaux dans la langue de Molière — outre les modifications du vocabulaire russe survenues depuis la disparition de l'ex-URSS — peut susciter quelque équivoque. En effet, le lecteur russophone connaît le mot « collaboration » — en russe : « ''{{lang|ru|satroudchestva}}'' » — et ne l'utilise le plus souvent que dans le sens premier en français, à savoir : ''travail en commun''. La racine de ce mot en est la suivante : « ''{{lang|ru|sa}}'' » signifiant « avec » et « ''{{lang|ru|trouda}}'' » = « travail », « ''{{lang|ru|chestva}}'' » indiquant qu’il s'agit d'un concept. Avant la disparition de l'ex-URSS, les Russes l'utilisaient pour désigner la collaboration dans le deuxième sens du terme, {{cita|politique d'entente avec les Allemands}} par rapport au [[w:Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]] et en adéquation avec d'autres terminologies telles que ''traître, félon, complice'' — en russe : ''{{lang|ru|prédatel, ismienik, pasobnik}}'' — ou encore, entre autres exemples, « ''{{lang|ru|Kislingi}}'' » → pour la [[w:Norvège|Norvège]] : du nom de [[w:Quisling|Quisling]]. De nos jours, ces substantifs sont considérés en Russie comme trop imprégnés de connotations négatives. De ce fait, ils sont généralement supplantés par {{cita|[[w:Collaboration_(pays_occupé)#Collaboration_et_collaborationnisme|collaborationnisme]]<ref group=H name="Klokov">{{harvsp|Klokov|2013|p=73|id=Klokov}}</ref>}}. Signalé parfois en russe comme étant d'origine française — cf. [[w:Régime de Vichy|régime de Pétain]] — puis internationalisé du fait des usages du [[w:droit international|droit international]] et de ses traités, le terme transparaît également en russe dans une version abrégée « collaboration » — en russe : ''{{lang|ru|kolaboratsia}}'' — qui n’est pas reprise dans les dictionnaires classiques alors que les plus récentes parutions le définissent selon une vision davantage « commerciale » qu'implicitement entachée d'une quelconque alléguée « politique d'aide à l'ennemi ». La langue russe préférant souvent les formes adjectivales, « collaborationnisme juif » est préféré à la « collaboration des Juifs ». Le problème que pose cette modification dans la langue russe tend, d'une part, vers une euphémisation des mots et, d’autre part, vers l'absence de distinction entre les deux notions préexistant distinctement en français entre « [[w:collaboration dans l'Europe occupée par les nazis|collaboration]]<ref group=H name="Weill" /> » et « [[w:Collaboration_(pays_occupé)#Collaboration_et_collaborationnisme|collaborationnisme]]<ref group=H name="Klokov" /> », la seconde version incluant avant tout un caractère « idéologique » dont l'allusion peut s'avérer source de questionnements voire de possibles confusions ou malentendus réactionnels.|group=T|name="collaborationnisme"}} » — en russe « ''{{lang|ru|коллаборационизм}}'' » — et distinguent sous ce vocable :
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On rencontre d'autres précautions sémantiques chez de nombreux auteurs<ref group=T name="collaborationnisme" />.
 
==== Werner Rings ====
 
[[w:de:Werner Rings|Werner Rings]], sociologue [[w:Suisse|suisse]], caractérise quatre types de collaborations :
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* La collaboration tactique qui peut dissimuler une forme de combat<ref group=H name="Rings_p.128">{{harvsp|Rings|1982|p=128|id=Rings}}</ref> : les consistoires juifs, pour gagner du temps, les partis communistes jusqu’en [[w:juin 1941|juin 1941]], pour exister politiquement, entrent dans cette stratégie. Celle-ci reste éphémère : les partis communistes passent à la résistance dès le déclenchement de l’[[w:opération Barbarossa|opération Barbarossa]].
 
==== Eugène Rosenblatt ====
 
Pour ce qui est des autorités juives (Judenrat) et des membres de la police juive des ghettos, l'historien russe Eugène Rosenblatt<ref group=H name="Rosenblatt" /> les caractérise en deux groupes distincts :
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Le premier groupe comprend de nombreux survivants des ghettos qui tentèrent, dans la mesure du possible, d'augmenter les chances survie de toute une catégorie de la population juive. La tutelle des {{lang|de|texte=Judenräte}} sur les familles nombreuses, les nécessiteux, les vieillards, les invalides et les isolés s'inscrit souvent dans cette démarche. Les représentants du second groupe s'opposent aux intérêts des autres Juifs en utilisant tous les moyens pour survivre, y compris ceux qui attentent à la situation ou à la vie de leurs semblables : ce sont les collaborateurs notoires.
 
=== Alors collaboration ... ===
 
Pour [[w:Jean Philippe Schreiber|Jean Philippe Schreiber]] {{cita|l'attitude des Juifs à l'égard de la montée du nazisme est un thème qui appartient à une zone d'ombre<ref group=H name="Doorslaer_p.79">{{harvsp|Van Doorslaer|1994|p=79|id=Doorslaer}}</ref> ...}}. En Allemagne {{cita|alors que de nombreux mouvements antifascistes, de nombreux gouvernements même, appellent à boycotter les produits venant de l’[[w:Troisième Reich|Allemagne nazie]], le [[w:Joseph Goebbels|{{Dr}} Goebbels]] dénonce ce qu’il considère comme un complot de la [[w:juiverie|juiverie internationale]]. Touchés à vif, les bourgeois juifs « collabos » qui cherchent un [[w:modus vivendi|modus vivendi]] avec les nazis réagissent par un article publié dans les colonnes de la [[w:de:Jüdische Rundschau|Jüdische Rundschau]] du 15 mai 1934. Cette réaction est typique du nationalisme étroit de ces notables qui ressemblent trait pour trait aux Français israélites qui, dans le même temps, flirtent avec les [[w:Croix-de-Feu|Croix-de-Feu]] du [[w:François de La Rocque|colonel de la Rocque]]<ref group=H>{{harvsp
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</ref>}}{{,}}<ref group=N name="Cain" />, ce chiffre est à attribuer pour beaucoup à une mauvaise évaluation de la situation plus qu’à une volonté de nuire et le [[w:Yad Vashem|mémorial de Yad Vashem]] déplore les propos d'Hannah Arendt les concernant<ref>[http://www.yadvashem.org/odot_pdf/Microsoft%20Word%20-%205755.pdf Arendt Controversy]</ref>.
 
=== ... ou pas ? ===
 
Très peu d'Israéliens ont souscrit à l'époque à ses propos sur la coopération des Juifs avec les nazis et ''si elle a eu le courage d’en parler, on le lui a beaucoup reproché''<ref group=H name="Eichmann à Jérusalem">
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}}</ref>}}. L'historien [[w:Serge Klarsfeld|Serge Klarsfeld]], quant à lui, affirme que {{cita|l'{{abréviation discrète|UGIF|Union générale des israélites de France}} n'a pas servi à faire interner les Juifs à Drancy ; parfois même elle les en a fait sortir<ref group=H name="Zeitoun" />}}.
 
== Conclusion provisoire ==
La violence des propos tenus en page de discussion du présent article afin de limiter l'information à un seul discours "officiel"<ref group="N">En dépit du principe fondateur de neutralité et de ceux de la recherche scientifique</ref> témoigne d'une charge émotionnelle qui ne fait pas de cet objet d'études un objet banal. Certes la tentation d'une euphémisation des crimes nazis reste bien réelle et dans sa préface à l'ouvrage de Rajsfus, Vidal-Naquet pointe les risques de récupération par les tenants du révisionnisme issu autant des extrêmes gauche et droite afin d'en diminuer l'importance (cf. {{cita|Les assassins de la mémoire<ref group=H name="Vidal-Naquet" />}}). Il semble encore redouter aujourd’hui que parler de collaboration juive conduise à effacer la responsabilité des nazis : {{cita|si la Shoah est la responsabilité de tout le monde, l'est elle de quelqu’un ?}} avec des craintes d'instrumentalisation : {{cita|Cette question de la collaboration juive ne peut être abordée de manière complète qu'en relevant les discours qu'elle suscite}}. Mais il est peut-être plus risqué encore de passer le sujet sous le boisseau et de ne laisser qu'aux seuls sites négationnistes qui abondent sur le web l'information du grand public.
 
== Bibliographie ==
 
=== Ouvrages français ===
 
* {{ouvrage|titre=Eichmann à Jérusalem|sous-titre=rapport sur la banalité du mal|titre original=Eichmann in Jerusalem|volume=32|lien auteur1=w:Hannah Arendt|collection=Folio. Histoire|issn=0764-6046|éditeur=éditions Gallimard|id=Eichmann à Jérusalem|lien éditeur=w:éditions Gallimard|prénom1=Hannah|oclc=24818897|nom1=Arendt|responsabilité1=auteur|traducteur=Anne Guérin|lieu=Paris|prénom2=Michelle-Irène|nom2=Brudny de Launay|responsabilité2=préface|bnf=36651718h|présentation en ligne=http://books.google.fr/books?id=0xhkQgAACAAJ|année=1991|isbn=2070326217|isbn2=9782070326211|pages totales=484}}
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* {{ouvrage|titre=Histoire de l'{{abréviation|OSE|Œuvre de secours aux enfants}}|sous-titre=de la Russie tsariste à l'Occupation en France (1912-1944) – L'[[w:Œuvre de secours aux enfants|Œuvre de secours aux enfants]] du légalisme à la résistance|numéro d'édition=2|passage=157|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=Mi6Y3jE3E8QC&pg=PA157|prénom1=Sabine|nom1=Zeitoun|id=Zeitoun|éditeur=éditions L'Harmattan|lien éditeur=w:éditions L'Harmattan|collection=Chemins de la mémoire|isbn=2296507093|isbn2=9782296507098|pages totales=480|année=2012}}
 
=== Articles en français ===
 
* {{ouvrage|lieu=[[w:collège des Bernardins|collège des Bernardins]], Paris|année=séminaire 2012-2013, séance du 12 septembre 2013|titre=La passivité juive face à la Shoah ? Mythes et réalités Shoah et culture occidentale|format={{pdf}}|éditeur=pôle de recherche|prénom3=Chrystel|titre chapitre=Shoah et culture occidentale|nom3=Conogan|responsabilité3=assistante|prénom1= Philippe|nom1=Boukara|prénom2=Lucie|nom2=Doublet|responsabilité2=compte-rendu|id=Boukara|responsabilité1=intervenant|lire en ligne=http://www.collegedesbernardins.fr/images/pdf/Recherche/4/recherche-2011-2013/2013_09_12_slp_shoah_cr.pdf}}
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* {{article|périodique=Libération|lien périodique=w:Libération (journal)|lien auteur1=w:Alexandra Schwartzbrod|titre volume=Interview : [[w:Annette Wieviorka|Annette Wieviorka]] est historienne, spécialiste de la [[w:Shoah|Shoah]] et de l’[[w:histoire des Juifs|histoire des Juifs]] au [[w:XXe siècle|XX{{e}} siècle]]|url texte=http://www.liberation.fr/culture/2013/05/17/la-rebellion-des-conseils-juifs-etait-impossible_903848||titre=La rébellion des conseils juifs était impossible!|prénom1=Alexandra|nom1=Schwartzbrod|jour=17|mois=mai|id=Schwartzbrod|année=2013}}
 
=== Publications étrangères ===
* {{ouvrage|titre=Christianity and Rabbinic Judaism|sous-titre=a history of conflict between christianity and Rabbinic Judaism from the early church to our modern time|volume=2|prénom1=Jonas E.|lieu=Bloomington|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=Vd8LmeVwA9sC&pg=PA363#v=onepage&q&f=false|nom1=Alexis|lccn=2013900226|titre chapitre=Mischlinge in Hitler's Third Reich|numéro chapitre=5.1|éditeur=WestBow Press|2013|isbn=1449781594|isbn2=9781449781590|pages totales=628}}
* {{ouvrage|nom1=[[w:de:Dan Michman|Dan Michman]]<ref name="Michman">{{article|lang=en|url texte=http://www.yadvashem.org/yv/en/about/institute/michman.asp|périodique=The International Institute for Holocaust Research|titre volume=About the International Institute for Holocaust Research|titre=Professor Dan Michman|année=2013|éditeur=Yad Vashem The Holocaust Martyrs' and Heroes' Remembrance Authority}} {{commentaire biblio|Дан Михман → translittération → [[w:de:Dan Michman|Dan Michman]]: {{citation étrangère|langue=en|Professor Dan Michman is Head of the International Institute for Holocaust Research and Incumbent of the John Najmann Chair of Holocaust Studies. He is also Professor of Modern Jewish History and Chair of the Arnold and Leona Finkler Institute of Holocaust Research at [[w:université Bar-Ilan|Bar-Ilan University]] → אוניברסיטת בר-אילן.}}}}</ref>|responsabilité1=directeur de l'Institut international de recherche sur l'Holocauste & titulaire de la chaire Jean Najmann d'études de l'Holocauste|année=1995|lieu=Tel Aviv-Jaffa / תל אביב-יפו / université libre d'Israël|titre=Holocauste de la communauté juive européenne|traducteur=Michael Heifetz|id=Michman 1995|format=autre titre : {{cita|Holocauste des Juifs d'Europe}}|nom2=Greif|prénom2=Gideon|nom3=Heifetz|prénom3=Michael|nom4=Weitz|prénom4=Iehiam|nom5=Buman|prénom5=Masha|éditeur=maison d'édition de l'université libre|oclc=236224124|isbn=9650602348|isbn2=9789650602345|pages totales=1086}}
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* {{Article|langue=en|titre=Displaced: The Memoir of Eliezer Gruenbaum, Kapo at Birkenau|lieu=Ben-Gurion University of the Negev and Schechter Institute of Jewish Studies, Jerusalem|auteur=Galia Glasner-Heled, Dan Bar-On|résumé=http://muse.jhu.edu/article/265680|périodique=Shofar: An Interdisciplinary Journal of Jewish Studies|volume=27|numéro=2|id=Glasner-Heled|éditeur=Purdue University|date=Winter 2009|pages=1-23|doi=10.1353/sho.0.0222|jstor=42944445|url texte=http://www.jstor.org/stable/42944445}} {{commentaire biblio|{{cita|''{{lang|en|Eliezer Gruenbaum, the communist son of Yitzhak Gruenbaum, who was a prominent leader of Polish Jewry between the two world wars and Israel’s first interior minister, was a kapo in Auschwitz-Birkenau.}}''}}}}
 
== Notes et références ==
 
=== Notes ===
{{Références|groupe="N"|colonnes=1}}
 
=== Notes de traductions ===
{{Références|groupe="T"|colonnes=1}}
 
=== Références bibliographiques ===
{{Références|groupe="H"|colonnes=2}}
 
=== Autres références ===
{{Références|colonnes=2}}
 
== Annexe I : historique détaillé ==
 
''à remettre en forme''
 
=== Fin 2013 - début 2014 ===
 
* 27 novembre 2013 : création sur la Wikipédia francophone d'un article titré « Compromission de juifs sous le régime nazi », traduction de l'article « » de la Wikipédia russophone.
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** Voir les échanges en page de discussion : [[Spécial:diff/419447]]
 
=== 2014 - 2016 ===
 
* 3 mai 2014 au 18 mai 2016 : une seule contribution (hors bot) dans la page de discussion, par un tiers.
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* Soumis au [https://wikimania2014.wikimedia.org/wiki/Submissions/Collaboration_juive_sous_le_nazisme programme 2014 Wikimania] l'article n'est pas retenu.
 
=== Fin 2016 ===
 
* 18 octobre 2016 : importation par un contributeur tiers de « Collaboration juive sous le nazisme » sur la Wikipédia francophone depuis Wikiversity. Considérée comme une recréation de « Attitude des Juifs sous le régime nazi » supprimé le 2 janvier 2014 sans passer par le processus prévu dans ce cas, celle-ci conduit à une nouvelle proposition de suppression le 20 qui se conclut en suppression le 23.
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* 27 novembre 2016 : en lien avec les critiques émises dans la page de discussion, [[w:Utilisateur:Alginatus|Alginatus]] suggère la correction ou la suppression de différents passages de la page : [[Spécial:diff/620581|diff 620581]]
 
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
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|}
 
=== Liens externes ===
* {{Lien web|auteur=United States Holocaust Memorial Museum/Encyclopédie multimédia de la Shoah|titre=Les Conseils juifs (Judenraete)|jour=|mois=|année=|url=http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=97|site=ushmm.org|en ligne le=|consulté le=3 décembre 2013}}
* {{Lien web|auteur=[[w:Yad Vashem|Yad Vashem]]|titre=Controverse Arendt|jour=|mois=|année=|url=http://www.yadvashem.org/odot_pdf/Microsoft%20Word%20-%205755.pdf|en ligne le=|consulté le=9 décembre 2013}}