« Utilisateur:Ambre Troizat/Ouvrages à propos de Saint-George » : différence entre les versions

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Saint-George meurt à [[w:Paris|Paris]] alors que se termine la décennie de la [[w:Révolution française|Grande Révolution]]. Les sources tendent à confirmer le décès de Joseph Bologne de Saint-George en France, en 12 juin 1799, cinq années après sa libération des prisons de la [[w:Révolution française]]. [[w:Jean Maurice Verdot|Jean Maurice Verdot]] et [[w:Pierre Bégat|Pierre Bégat]] indiquent également la date du 12 juin 1799<ref>{{ouvrage|année=1842|prénom1=Jean Maurice|nom1=Verdot|prénom2=Pierre|nom2=Bégat|titre=[http://books.google.fr/books?id=tdhkAAAAMAAJ&pg=PR58#v=onepage&q&f=false Fastes de la Légion-d'honneur :] biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 1 : {{sp-|XVII|e|-|XIX|e}} : 1650-1842|lieu=Paris|éditeur= Editions}}. {{BNF|36406355f}}.</ref>. La cause du décès provient, selon les informations convergentes de ses biographes, de la région de la vessie. Sa mort ne passe pas inaperçue. Contrairement à ce qui a pu être écrit, sa mort est honorée dignement et les journaux de l’époque lui rendent hommage. Pierre Bardin déclare en janvier 2009 <ref>[http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2009/01/09/une-trouvaille-de-monsieur-pierre-bardin-sur-la-mort-du-chevalier-de-saint-georges/ Une trouvaille de Monsieur Pierre Bardin sur la mort du chevalier de Saint-Georges] sur Guadeloupe Attitude, blog personnel de Jean-Claude Halley, président de l’Association des Amis de Joseph Bologne, chevalier de Saint-Georges. Voir l’œuvre de cette association : [http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2009/05/02/sous-le-regard-de-saint-georges/ Sous le regard du Chevalier de Saint-Georges]. Consultés le 5 mai 2009.</ref> avoir découvert un rapport qui atteste de l’admiration que les professionnels des armes vouaient au chevalier de Saint-George. Ce document confirmerait que le Chevalier de Saint-George n’est pas mort abandonné de tous et oublié.
 
On a perdu la trace de la sépulture de Saint-George décédé dans la tourmente de la Révolution française finissante, alors que Bonaparte recueille le pouvoir.
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{{Citation bloc|La Révolution, en chassant des églises les sépultures et en faisant la guerre aux morts, ainsi qu'aux vivants, avait fait tomber en désuétude le respect dont la religion entourait les restes de l'homme : le culte des tombeaux avait disparu avec celui des autels. Ce fut un pieux sentiment et une généreuse émulation qui provoquèrent la restauration de ce colle consolant. M. G. de Pixerécourl, plus que personne, a toujours éprouvé celte touchante sollicitude pour le dernier asile de ceux qu'il a aimés, et dans ce moment même, après (trente ans de séparation, il se souvient de Dalayrac, pour lui faire élever, dans le cimetière de Fontenay-sur-Bois, un monument digne de l'artiste, de l'ami, et pour faire frapper une médaille en son honneur| René-Charles Guilbert Pixérécourt, Charles Nodier et P. L. Jacob, Catalogue des livres rares et précieux et de la plus belle condition, composant la bibliothèque de M. G. de Pixérécourt<ref>{{Bibliographie|Q28223033}}, 1839-1840</ref>.}}
 
Retrouver aujourd'hui la dernière demeure de Saint-George est un jeu de piste dans lequel se sont investis des généalogistes. Ainsi, Pierre Bardin a publié une copie dactylographiée d'un document concernant l'inhumation du chevalier de Saint-George qui serait enterré au ''Temple de la Liberté et de l’Égalité'', appelé auparavant l’[[w:Église Sainte-Marguerite (Paris)|église Sainte Marguerite]]<ref>L'[http://books.google.fr/books?id=Nakx_gLPlFEC&dq=%22Temple%20de%20la%20Libert%C3%A9%20et%20de%20l'Egalit%C3%A9%22%20%2B%20%22%C3%A9glise%20Sainte-Marguerite%22&hl=fr&pg=PA413#v=onepage&q=%22Temple%20de%20la%20Libert%C3%A9%20et%20de%20l'Egalit%C3%A9%22%20+%20%22%C3%A9glise%20Sainte-Marguerite%22&f=false église Sainte-Marguerite], qui porta en 1793 le nom de Temple de la Liberté et de l'Égalité, est aujourd'hui la paroisse du 8° arrondissement.Jean Lebeuf, Cocheris.- Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, Auguste Durand, 1867, [[Église Sainte-Marguerite (Paris)|Sainte-Marguerite]], {{p.|532-538}}, sources et bibliographie.</ref>, débaptisée comme nombre d’églises sous la Révolution'' <ref>'''Temple de la Liberté et de l’Égalité''' : Caroline Crouin, «[http://ahrf.revues.org/document2123.html Étude scénographique des fêtes en faveur de l’abolition de l’esclavage] en France (février - juillet 1794)», dans ''Annales historiques de la Révolution française'', {{n°|339}}, [En ligne], mis en ligne le : 15 mars 2008. Consulté le 2 août 2009.</ref>
 
{{Citation bloc|Le commissaire de police de la Section de [[w:Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]] est de permanence le duodi 22 prairial de l'an 7 — 10 juin 1799, au lieu de : 10 juin 1700. Voir l’article de Pierre Bardin : «[http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2009/01/09/une-trouvaille-de-monsieur-pierre-bardin-sur-la-mort-du-chevalier-de-saint-georges/ 22 Prairial de l’an 7 (10 juin 1799)] ») lorsque, à huit heures du soir, il voit entrer quatre personnages à la mise soignée, qui viennent déposer une requête après avoir décliné leur identité.<br />Le premier à se présenter est le citoyen [[w:Jean-Pierre Gomard|Jean-Pierre Gomard]], professeur en fait d'armes, demeurant rue du Bout du Monde, {{numéro|18}}, Division de Brutus. Le second, le citoyen [[w:François Philibert Menissier|François Philibert Menissier]] fils, professeur en fait d'armes, demeurant [[w:Rue d'Aboukir|rue Neuve-Saint-Eustache]], {{numéro|12}}<ref>La [[w:Rue d'Aboukir|rue Neuve-Saint-Eustache]] se situe entre la [[w:rue Montmartre|rue Montmartre]] et la [[w:rue des Petits-Carreaux|rue des Petits-Carreaux]], Cf. [http://www.openstreetmap.org/#map=18/48.86739/2.34511 OpenStreetMap].</ref>, Division de Brutus, puis le chef d'escadron [[Charles François Talmet]], du {{9e}} régiment de hussards demeurant à Monceaux près Paris, canton de Clichy, enfin le citoyen [[Pierre Nicolas Beaugrand]], employé en retraite (il fut chef de bureau à l'Assemblée Nationale), demeurant à Paris rue Neuve des Petits Champs, {{numéro|16}}, Division de la Butte des Moulins.<br />Tous déclarent « que le citoyen Joseph Bologne dit Saint George, chef de brigade du treizième régiment de chasseurs à cheval, est décédé d'aujourd'hui à une heure de relevée, rue Boucherat {{numéro|13}}, division du Temple et enregistré à la municipalité du sixième arrondissement, son corps ayant été porté aujourd'hui dans une bière au Temple de la Liberté et de l'Égalité du huitième arrondissement. Comme les déclarants ont connu parfaitement le défunt, qu'ils étaient étroitement liés d'amitié avec lui, ils désirent exhumer le corps du dit défunt pour le mettre dans un cercueil de plomb. Ils se sont donc présentés devant nous à l'effet de pouvoir parvenir à remplir l'exécution de leurs sentiments, si toutefois rien n'est contraire au principe des lois, affirmant le tout pour être sincère et véritable et ont signé avec nous après lecture faite :<br />Gomard, Beaugrand, Talmet chef d'escadron, Menessier fils, Pillecat commissaire de police.<br />Une expédition sera faite et transmise à l'administration centrale et municipale à l'effet de statuer à cet égard ce que de droit"|Transcription du texte communiqué par Pierre Bardin<ref>Documents consultés : * Archives de la police, Aa 173. Section de Montreuil Procès-verbal des commissaires de police. * Mémoire de la [[Henriette Lucy Dillon|marquise de la Tour du Pin]]. Le temps retrouvé - Mercure de France - 1979. * Pierre Bardin [http://www.ghcaraibe.org/bul/ghc222/p5791.rtf A propos de Saint George]. Consulté le 2 août 2009. * Bill Zick, Africlassical.com, [http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2009/05/01/saint-georges-death-exhumation-obituaries-sur-le-tres-beau-site-africlassica-de-bill-zick/ Le Chevalier de Saint-Georges (1745-1799)]. Afro-French Composer, Violinist & Conductor. France's Best Fencer & Colonel of Black Legion. Consulté le 29 août 2009 * [http://chevalierdesaintgeorges.homestead.com/Page1.html#41 42 Exhumation]. Consulté le 29 août 2009</ref>.</ref>}}
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=== The European Magazine, 1799 ===
 
* {{Citation bloc|At Paris, aged 60 years and upwards, the Chevalier St. George, celebrated for fencing and other bodily exercises.|Philological Society of London.- The European Magazine: And London Review, Death abroad, Volume 35, 1799,<ref>Philological Society of London.- The European Magazine : And London Review, Death abroad, Volume 35, 1799, [https://books.google.fr/books?id=_SYoAAAAYAAJ&hl=fr&pg=RA8-PT118#v=onepage&q&f=false page 431]</ref>,}}
 
== 1810 - Georgette Ducrest.- Mémoires sur l'impératrice Joséphine ==