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Informations judo
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{{Leçon
Informations de judo
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La ceinture la plus inéxpérimenté est la blanche normal.
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La ceinture la plus forte est la large blanche.
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(Seul Maître Jigoro Kano a atteint ce grade à titre posthume.)
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Le judo (柔道, jūdō?, littéralement voie de la souplesse) a été créé en tant que pédagogie physique, mentale et morale au japon par Jigorō Kanō (嘉納治五郎) en 1882. Il est généralement catégorisé comme un art martial moderne, qui a par la suite évolué en sport de combat et en sport olympique. Sa caractéristique la plus proéminente est son élément compétitif dont l'objectif est soit de projeter, soit d'amener l'adversaire au sol, de l'immobiliser (Techniques de maîtrise), ou de l'obliger à abandonner à l'aide de clés articulaires et d'étranglements. Les frappes et coups à main nue ainsi que les armes font aussi partie du judo mais seulement sous la forme pré-arrangée (kata, 形) et ne sont pas autorisés en judo de compétition ni en pratique libre (randori, 乱取り).
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Le lieu où l'on pratique le judo s'appelle le dojo (道場, dōjō?, littéralement lieu d'étude de la voie). Les pratiquants nommés judokas1, portent une tenue en coton renforcée appelée judogi, ou communément « kimono »2 en France (même si le terme kimono en japonais ne correspond pas). Le judogi est généralement blanc, mais pour faciliter la distinction entre les combattants dans les compétitions, un judoka peut avoir un judogi bleu à tous les niveaux de compétitions. Le judo se pratique pieds nus, chez les hommes torse nu sous le judogi et chez les femmes un tee-shirt blanc sous le judogi. Les judokas exercent, à l'entraînement et en compétition, sur un tatami, un tapis raide qui amortit les chocs et délimite une zone de combat en carré à l'aide de tapis de couleurs différentes, dont la surface de combat est de 64 mètres carrés (8 x 8) au minimum et de 100 mètres carrés (10 x 10) au maximum. Le judo est un sport olympique et nécessite de l'implication tant au niveau du combat qu'au niveau des rencontres techniques et de l'aide aux événements pour atteindre un grade élevé.
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Description
Calligraphie japonaise du mot « judo »
 
Le terme judo est composé de 2 kanjis signifiant
 
souplesse, adaptation (柔, jū?)
la voie, le principe (道, dō?)
 
Judo peut donc se traduire par la voie de souplesse ou principe de l'adaptation.
Histoire
 
Le souhait de Jigoro Kano, son fondateur, était de populariser une méthode visant à mieux utiliser ses ressources physiques et mentales en prenant comme point de départ l'enseignement des koryu (anciennes écoles traditionnelles), Tenshin Shinyo Ryu et Kito Ryu, qu'il avait pratiqué durant 6 années. La légende dit que pour établir les principes du judo, il s'inspira du spectacle d'arbres couverts de neige, lors d'un hiver rigoureux, en remarquant que les branches du cerisier réagissaient différemment des roseaux (cette légende est en fait celle de la création du ju-jitsu bien avant la création du judo3).
 
Sous le poids de la neige abondante, les branches de cerisiers, dures, cassaient alors que les roseaux, plus souples pliaient et se débarrassaient de « l'agresseur » avec souplesse. La voie de la souplesse était née.
 
La « légende », dans sa simplicité, n'est pas éloignée du souhait initial de populariser une méthode visant à mieux utiliser ses ressources physiques et mentales. Jigoro Kano avait conscience que le ju-jitsu tel qu'il était pratiqué n'était plus adapté à l'époque moderne. Les techniques étaient parfois très dangereuses à apprendre et la plupart des maîtres n'étaient pas très pédagogues ou enseignaient un ju-jitsu décadent et inefficace. En s'inspirant des méthodes de différentes gymnastiques occidentales, Jigoro Kano décida d'expurger du jujitsu les mouvements dangereux et de codifier les techniques restantes afin de faciliter l'enseignement sous formes de kata. L'art de la souplesse, débarrassé de sa vocation guerrière, n'était plus du ju-jitsu, mais une nouvelle voie martiale (武道, budō?) à vocation éducative. Le judo était né.
 
Le judo connut un succès qui s'étendit largement au-delà des frontières japonaises et contribua largement à populariser les arts martiaux japonais, tout en entraînant la confusion entre art martial et sport de combat. Ainsi, le judo des origines s'orienta de plus en plus vers l'aspect sportif lorsque les champions du Kodokan eurent définitivement battu la plupart des écoles de ju-jitsu au cours de combats organisés. Le pouvoir économique du Kodokan était ainsi définitivement installé dans le monde des arts martiaux japonais.
Shozo Awazu à Paris, en 2003, 9e dan (kyū-dan, ceinture rouge)
 
Le judo commence à être enseigné au Japon en 1882 au Kodokan, en France par maître Mikinosuke Kawaishi (1899-1969) et maître Shozo Awazu (1923-2016). Moshe Feldenkrais (1904-1984) crée en 1936 le 1er club de Judo en France le Jujitsu-Club de France, puis en 1946, Paul Bonet-Maury fonde la Fédération française de judo et de jiu-jitsu (FFJJJ)4dont il devient le 1er président et qui se sépare ainsi de la Fédération française de lutte et deviendra par la suite la Fédération française de judo-jujitsu, kendo et disciplines associées5.
 
En 1947, Jean de Herdt fonde le Collège des Ceintures Noires de judo dont le 1er président élu sera Jean Andrivet4.
 
C'est aussi à cette époque que se développera le côté sportif et qu'apparaitront les premières compétitions. Le nombre de pratiquants de par le monde s'accroît alors considérablement.
 
Le judo est la discipline la plus pratiquée en France, devant le karaté et l'aïkido. Il est le quatrième sport le plus pratiqué en France en 2012 avec plus de 600 000 licenciés et 5 547 clubs6. Le judo masculin a été testé dans le programme olympique pour les jeux de Tôkyô en 1964 et définitivement admis aux J.O de Munich en 1972 Le Judo féminin fut présent en tant que sport de démonstration aux J.O à Séoul en 1988 mais qu'officiellement au programme à partir des J.O de Barcelone en 1992. Dans le monde le judo est le troisième art martial le plus pratiqué derrière le karaté et le taekwondo avec 8 millions de pratiquants7.
Code moral du judo en France
 
Shozo Awazu fait partie de ceux qui sont à l'origine du Code moral du Judo créé, en 1985, par Bernard Midan8, sur la base du code d'honneur et de morale du collège national des ceintures noires proposé par Jean-Lucien Jazarin9 sur la base du texte de Nitobe10.
 
La politesse, c'est le respect d’autrui.
Le courage, c'est faire ce qui est juste.
La sincérité, c'est s'exprimer sans déguiser sa pensée.
L'honneur, c'est être fidèle à la parole donnée.
La modestie, c'est parler de soi-même sans orgueil.
Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître.
Le contrôle de soi, c'est savoir se taire lorsque monte sa colère.
L'amitié, c'est le plus pur et le plus fort des sentiments humains.
 
Lorsqu'il a créé le judo, Jigorō Kanō voulait extraire du jiu-jitsu un moyen d'éducation du corps et de l'esprit « adapté à l'éducation de toute une nation ». Depuis sa création, l'enseignement du judo est accompagné de l'inculcation au judoka de fortes valeurs morales. Certaines valeurs du judo sont donc directement extraites du bushidô.
 
Le respect et la confiance que l'on accorde à son adversaire lors d'un combat de judo sont primordiaux. En effet, lorsqu'un judoka fait chuter son adversaire, il doit garder le contrôle de sa prise, et la plupart des prises nécessitent de retenir son adversaire pour qu'il chute « correctement ». À défaut, l'adversaire pourrait être gravement blessé. Les clés de bras pourraient facilement disloquer ou déboîter les articulations de son adversaire. Les étranglements, s'ils étaient mal exécutés ou mal maitrisés, pourraient eux aussi être très dangereux. Mais le respect et la confiance du judoka envers un autre judoka lors d'un combat sont absolus. Au judo, les valeurs morales sont plus importantes que la technique elle-même.
 
Les nombreux saluts sont la marque la plus visible du respect qui régit le judo.
Techniques
 
Le judo sportif différencie explicitement :
 
les techniques de projection visant à déséquilibrer l'adversaire pour le faire tomber au sol, vers l'arrière, l'avant ou le côté : nage waza dans lequel on retrouve :
le groupe des techniques debout : tachi waza
les techniques de jambes : ashi waza
les techniques de bras (épaule) : te waza
les techniques de hanches : koshi waza
le groupe des techniques de sacrifice : sutemi waza où le pratiquant décide de sacrifier son équilibre pour faire chuter son adversaire.
les techniques de sacrifice dans l'axe : mae sutemi waza parmi lesquelles on retrouve la fameuse « planchette japonaise » (Tomoe nage)
les techniques de sacrifice sur le côté : yoko sutemi waza
les techniques d'enroulement : makikomi waza
les techniques de contrôle visant à dominer l'adversaire : katame waza dans lequel on retrouve :
les techniques pratiquées au sol : ne waza
les techniques d'immobilisation : osae komi waza, qui s'effectuent lorsque l'adversaire est couché sur le dos, les deux épaules au sol (au contraire du système jujutsu-fighting où une immobilisation sur le ventre est comptabilisée).
les techniques d'étranglement : shime-waza, qui peuvent porter sur le système respiratoire obligeant l'adversaire à abandonner rapidement (hadaka-jime par exemple), ou sur le système sanguin du cou (comme sankaku-jime), plus rapide à agir mais aussi plus dangereux.
les techniques de luxation : kansetsu waza, portées uniquement sur le coude (comme ude-gatame et waki-gatame).
 
Les techniques de luxation et d'étranglement sont également autorisées debout (en tachi waza), bien que très rarement vues et utilisées en compétition. En effet, le règlement interdit l'amenée au sol par ces techniques, ce qui les rend plus difficiles à placer.
 
Certains katas (formes) de judo nécessitent de pratiquer également les techniques de frappe (atemi waza). On y retrouve
 
les coups de pied (geri),
les coups de poing (tsuki)
les coups du tranchant de la main (shuto).
 
Aucun coup n'est porté.
Formes d'entraînement
Deux jeunes débutants judoka (ceintures blanches)
 
Les plus jeunes judokas pratiquent leur sport de manière ludique grâce aux entraînements sous forme de jeux proposés par l'entraîneur qui les aide à prendre confiance en eux et à découvrir leur corps qui va évoluer. Une des étapes indispensables est l'apprentissage de la chute, les ukemi. Ils vont devenir plus sûrs d'eux, plus souples et plus forts afin de se préparer pour les prochaines compétitions et pour le prochain passage de grade.
 
Le passage se déroule en général à la fin de la saison avec son professeur (pour tous les grades jusqu'à la ceinture marron incluse), qui demande à l'élève d'effectuer certaines techniques qu'il a apprises au cours de la saison. Ces techniques sont à effectuer avec un partenaire : Tori, celui qui saisit, et Uke celui qui « reçoit » l'action de son partenaire.
 
Lors des randoris, combats d'entraînement, il y aura les « souples » qui consistent à se laisser tomber si son partenaire a bien fait sa technique, puis le randori « normal », c'est-à-dire, que le but est de ne pas tomber sur le dos (comme en compétition) mais sans se faire mal ou mal à son partenaire et sans commettre de faute. L'entraînement est fait pour apprendre et il faut tomber pour apprendre !
Entraînements traditionnels
 
Tandoku-renshu : Couramment traduit par "judo contre l'ombre" « désigne l'entraînement en solitaire sans l'aide d'un partenaire »11.
Uchi-komi : signifie « rentrer en contact ». Se pratique à deux pour travailler en répétition l'entrée d'une projection (déséquilibre "Kuzushi", placement du corps "Tsukuri", lancement de la technique) sans faire chuter le partenaire.
Nage-komi : se pratique à deux, c'est la suite logique de l'uchi-komi puisqu'il s'agit de répéter plusieurs fois une technique entière, avec chute ("Tsukuri-Kuzushi-Kake") lorsque l'on travaille le nage-waza. Il est possible de travailler en nage-komi en ne-waza (au sol).
Yaku-soku-geiko : dans le même esprit que le nage-komi, cet exercice s'effectue en déplacement permanent, lors duquel Tori profite d'opportunités pour lancer des attaques. Uke chute à chaque fois, n'esquive ni ne bloque les attaques.(c'est une sorte de randori d'étude).
Kakari-geiko : est une sorte de randori dans lequel on impose un thème. On peut donner comme exemple : Tori (celui qui fait chuter) a un rôle offensif, il attaque constamment Uke (celui qui accepete de chuter) qui doit se défendre sans toutefois bloquer complètement Tori afin de lui permettre de travailler. On peut appeler cela une opposition standardisée.
Randori : se traduit par « saisies libres ». Le randori est une forme de combat souple, dans lequel les deux judokas sont partenaires plus qu'adversaires puisqu'ils doivent permettre à l'autre de travailler. Il faut donc ne pas bloquer l'autre, tout en opposant une résistance modérée pour simuler les conditions d'un combat. C'est un exercice difficile à réaliser dans cette optique.
Shiai : « Combat martial de la compétition pure où aucune erreur n'est permise sous peine de perdre le combat ». En pratique, c'est le nom des compétitions organisées pour valider l'UV d'efficacité au combat. Cette UV est nécessaire pour l'obtention des différents dan de ceinture noire. Il s'agit d'accumuler un certain nombre de points en gagnant ses combats par Ippon ou Waza Ari. Pour les 1er et 2e Dan, il est nécessaire de marquer 100 points, puis 120 points pour les 3e et 4e. L'accumulation de 44 points consécutifs (soit au minimum 3 victoires par Ippon et 2 victoires par Waza Ari d'affilée) vaut validation de l'UV.
 
Katas
 
Ces katas représentent des exercices de style, de concentration particulièrement difficiles et constituent la source même des principes du judo. La bonne exécution de ces katas nécessite de ce fait de longues années de pratique pour permettre au judoka d'en saisir le sens profond.
 
Les plus connus des katas sont :
 
formes du Kodokan :
Nage-no-kata (forme des projections) composé de 5 groupes (te-waza, koshi-waza, ashi-waza, mae-sutemi-waza, yoko-sutemi-waza).
Katame no kata (forme des contrôles) composé de 3 groupes (osae-komi-waza, shime-waza, kansetsu-waza).
Kime-no-kata (forme de la décision).
Kodokan Goshin-Jutsu (Nouveau Jujitsu. Techniques de défense personnelle du Kodokan).
Ju-no-kata (forme de la souplesse).
Itsutsu-no-kata (forme des cinq principes).
Koshiki-no-kata (forme des techniques anciennes).
Seiryoku-zen'yo-kokumin-taiiku (éducation physique nationale pour l'efficacité maximum) - ce kata contient le kime-shiki (forme de la décision, à destination des femmes).
Joshi goshin-ho
autres formes :
Go-no-sen-no-kata (forme des contre-prises)
Nanatsu-no-kata (forme des sept techniques)
Nage-Ura-No-Kata (autre forme de contre prises créée par maître Mifune)
 
Concours de kata : depuis quelques années des compétitions de kata sont organisées à travers l'Europe et le monde, notamment en Belgique et en France où il existe un circuit national.
Grades ou ceintures
Article détaillé : Ceinture dans les budo.
 
Les grades sont attribués à un pratiquant et permettent d'évaluer son niveau technique, son efficacité en combat, son degré d'ancienneté ainsi que ses qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral ainsi qu'un investissement suffisant dans la pratique. Sans un minimum de respect des règles exigées, aucun judoka ne peut prétendre à l'obtention d'un grade.
Ceinture noire.png
 
Les ceintures de couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 puis introduites en France par le professeur Mikinosuke Kawaishi. On trouve dans l'ordre les ceintures blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron (la ceinture violette a été retirée depuis la mise en place des ceintures bicolores : blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte, verte-bleue) ; la ceinture verte-bleue a été abandonnée lors du passage de l'âge requis de 16 ans à 15 ans pour l'obtention du 1er dan) et la fameuse ceinture noire ainsi que deux ceintures supérieures (une rouge et blanche du 6e au 8e dan, une rouge pour 9e et 10e dan). Symboliquement, il fut donné à Jigoro Kano (fondateur du judo), après sa mort, une ceinture particulière, la ceinture blanche large (couleur des débutants), pour signifier que l'on n'a jamais tout appris (pour 12e dan, sachant qu'il n'y a pas de 11e dan). Il existe aussi des grades alternatifs pour évaluer et récompenser les plus jeunes (blanche-jaune, jaune-orange, orange-verte), on trouve aussi, dans la catégorie éveil-judo, les ceintures blanches à 1 ou 2 « lisérés » horizontaux.
 
Il se peut aussi d'avoir des barrettes à la place d'une ceinture blanche-jaune. Ce qui donne une ceinture blanche avec une barrette jaune à coudre, ainsi de suite jusque parfois trois barrettes (en Belgique).
 
Les ceintures de couleurs blanche à marron correspondent à des grades nommés kyu : du 9e kyu représenté par la ceinture blanche jusqu'au 1er kyu par la ceinture marron.
En France, les grades inférieurs à la ceinture noire sont délivrés par un professeur de judo diplômé d'État, le plus souvent à la suite d'un passage de grades organisé par le club, selon des critères techniques, des résultats ou participations aux diverses compétitions, du comportement de l'élève (lié au code moral du judo) qui porte sur la présence durant la saison, vis-à-vis de ses camarades…
Au-dessus des kyu, les niveaux sont nommés dan (degré) : du 1er dan au 5e dan, la ceinture est noire ; les 6e, 7e et 8e dan sont représentés par une ceinture à larges bandes rouges et blanches alternées, les 9e et 10e dan par une ceinture rouge. Après la ceinture rouge, il y a une ceinture qui n'a été obtenue que par Jigorō Kanō, la ceinture blanche large (11e et 12e dan, 12e dan que maître Kano n'a obtenu qu'à titre posthume).
Les 2e et 3e dan correspondent au nom japonais de deshi qui signifie disciple.
Les 4e et 5e dan au renshi (maîtrise extérieure)
Les 6e et 7e dan au kyoshi (maîtrise intérieure)
Les 8e et 9e dan au hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées)
La 10e dan au keijin (trésor vivant).
 
L'obtention des niveaux à partir de la ceinture noire peut se faire de deux manières :
 
Compétition
 
Il faut passer trois UV (unités de valeur)
 
un examen de katas devant un jury régional ou national officiel
gagner des points lors de combats officiels (44 en un tournoi ou en un shiai ou 100 sur plusieurs et 120 pour le troisième et quatrième dan) entre ceintures noires et marron (pour l'obtention du premier dan)
participer à un stage concernant l'organisation et l'arbitrage des compétitions. Pour le premier et second dan, un requis d'arbitrage est obligatoire. Ce requis consiste à passer un après midi sur une compétition officielle en tant qu'arbitre auxiliaire (commissaire sportif) pour le premier dan et arbitre pour le second dan.
Expression technique
 
Il faut passer différents UV définis pour chaque grade. Citons pour exemple les UV du 1er dan expression technique
 
UV1 : katas
UV2 : techniques debout et sol
UV3 : exercices d'application judo
UV4 : techniques de défenses ju-jitsu
 
Bien souvent, en parlant de « ceinture jaune » ou de « ceinture noire », on désigne par métonymie non pas la ceinture en elle-même, mais le détenteur du grade associé. Il est donc possible de dire : « ce judoka est une ceinture noire ».
Grades des ceintures de couleurs (kyu)
Grade 9e kyu 8e kyu 7e kyu 6e kyu 5e kyu 4e kyu 3e kyu 2e kyu 1er kyu
Nom 九級
Ku-kyū 八級
Hachi-kyū 七級
Shichi-kyū 六級
Roku-kyū 五級
Go-kyū 四級
Shi-kyū 三級
San-kyū 二級
Ni-kyū 一級
Ichi-kyū
Couleur blanche blanche-jaune jaune jaune-orange orange orange-verte verte bleue marron
Représentation Ceinture blanche.png Ceinture blanc jaune.png Ceinture jaune.png Ceinture jaune orange.png Ceinture orange.png Ceinture orange verte.png Ceinture verte.png Ceinture bleue.png Ceinture marron.png
Âge minimum 4 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 11 ans 12 ans 13 ans 14 ans
 
Cela dit, en France, il a été d'usage d'utiliser la ceinture verte-bleue, ce qui ajoute un kyu. Celle-ci n'est cependant plus valide aux yeux de la fédération.
 
Il existe aussi la ceinture violette, qui se situe entre la bleue et la marron. Elle n'est attribuée que très rarement, lorsqu'un Ceinture bleue est trop jeune pour pouvoir passer l'examen de la marron. La plus grande des ceintures est la ceinture blanche large appelée « ceinture maîtresse » qui n'est attribuée qu'à Jigoro Kano, créateur du judo.
Grades supérieurs (dan)
Grade 1er dan 2e dan 3e dan 4e dan 5e dan 6e dan 7e dan 8e dan 9e dan 10e dan 12e dan12
Rang Deshi (disciple) Renshi (maîtrise extérieure) Kyoshi (maîtrise intérieure) Hanshi (maîtrises intérieure et extérieure unifiées) Keijin (trésor vivant) Pour Jigorō Kanō
Nom 初段
Sho-dan 二段
Ni-dan 三段
San-dan 四段
Yon-dan 五段
Go-dan 六段
Roku-dan 七段
Shichi-dan 八段
Hachi-dan 九段
Kyū-dan 十段
Jū-dan Shidan
Couleur Noire Noire Noire Noire Noire Blanche-rouge Blanche-rouge Blanche-rouge Rouge Rouge Large blanche
Représentation Ceinture noire.png Ceinture noire.png Ceinture noire.png Ceinture noire.png Ceinture noire.png Ceinture blanc rouge.png Ceinture blanc rouge.png Ceinture blanc rouge.png Ceinture rouge.png Ceinture rouge.png Ceinture blanche.png
Âge minimum 15 ans 17 ans 20 ans 24 ans 29 ans 35 ans 42 ans 50 ans 60 ans 93 ans A été remis au fondateur du judo à titre posthume
 
Pendant une compétition un tableau est établi par catégorie de poids allant en moyenne de -63 à +100 kilogrammes (les catégories précises dépendent de l'âge et du sexe).
 
Des tableaux sont constitués en fonction du nombre de participants, soit par poules de sept judokas au maximum soit par élimination directe (moins fréquent).
 
Des repêchages sont aussi présents pour les judokas éliminés en quarts de finale et demi-finales pour l'attribution des deux troisièmes places.
Règlement de compétition
Catégories de poids
 
À la création de cet art martial, il n'existait pas de catégorie. Lors des compétitions officielles, les judokas sont répartis en catégories en fonction de leur poids. Les combats se font ensuite entre judokas d'une même catégorie et un classement final est obtenu pour chaque catégorie.
 
Début des catégories :
 
hommes : - 68 kg, - 80 kg, + 80 kg
 
En 1965 :
 
hommes : - 63 kg, - 70 kg, - 80 kg, - 93 kg, + 93 kg.
 
Anciennes catégories :
 
hommes : - 60 kg, - 65 kg, - 71 kg, - 78 kg, - 86 kg, - 95 kg, + 95 kg.
femmes : - 48 kg, - 52 kg, - 56 kg, - 61 kg, - 66 kg, - 72 kg, + 72 kg.
 
Il y a aujourd'hui 7 catégories masculines et 7 catégories féminines dans la catégorie élite :
 
hommes : - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, - 81 kg, - 90 kg, - 100 kg, + 100 kg.
 
femmes : - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, - 78 kg, + 78 kg.
 
Quant aux autres catégories d'âges, les poids sont :
 
Juniors :
 
hommes : - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, - 81 kg, - 90 kg, - 100 kg, + 100 kg.
femmes : - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, - 78 kg, + 78 kg.
 
Cadets :
 
garçons : - 46 kg, - 50 kg, - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, - 81 kg, - 90 kg, + 90 kg.
filles : - 40 kg, - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, + 70 kg.
 
Minimes :
 
garçons : - 34 kg, - 38 kg, - 42 kg, - 46 kg, - 50 kg, - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, - 73 kg, + 73 kg.
filles : - 36 kg, - 40 kg, - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, - 70 kg, + 70 kg.
 
Benjamins :
 
garçons : - 27 kg, - 30 kg, - 34 kg, - 38 kg, - 42 kg, - 46 kg, - 50 kg, - 55 kg, - 60 kg, - 66 kg, + 66 kg.
 
filles : - 28 kg, - 32 kg, - 36 kg, - 40 kg, - 44 kg, - 48 kg, - 52 kg, - 57 kg, - 63 kg, + 63 kg.
 
Catégories d'âges
 
En France, les catégories d'âge pour la saison 2015-2016 sont :
 
Motri-judo ou Baby Judo nés en 2013
Éveil-Judo nés en 2011-2012
Mini-Poussins nés en 2009-2010
Poussins nés en 2007-2008
Benjamins nés en 2005-2006
Minimes nés en 2003-2004
Cadets nés en 2000-2001-2002
Juniors nés en 1997-1999 (il y a trois années dans la catégorie junior)
Séniors nés en 1980-1996
Vétérans nés en 1980 ou avant
 
Au niveau international, les catégories d'âge des années 2015-2016 sont :
 
U7 (2010-2011),
U9 (2008-2009),
U11 (2006-2007),
U13 (2004-2005),
U15 (2002-2003),
U18 (1999-2000-2001),
U20 (1997-1998),
Et finalement, senior (1996 ou avant).
 
Arbitrage
 
Les arbitres en judo ont pour mission :
 
d'accorder les avantages ou la victoire aux combattants à la suite de techniques partiellement ou totalement réussies ;
de maintenir l'intérêt du combat et d'assurer la sécurité des combattants en arrêtant et en faisant reprendre le combat lorsque c'est nécessaire ;
d'informer les combattants et la table (et si possible les spectateurs) du déroulement du combat, par exemple lorsqu'il y a début d'immobilisation ;
de faire respecter les règles et d'appliquer les sanctions appropriées si nécessaire.
 
Dans les compétitions officielles, trois arbitres assurent l'arbitrage d'un combat : un arbitre en position debout et qui se déplace avec les combattants, et deux juges qui se trouvent assis aux deux coins opposés de la surface de combat. L'arbitre central prend les décisions en donnant la décision de la majorité. Le rôle des juges de coin est de donner leur avis en cas de désaccord avec la décision de l'arbitre central. Pour cela, ils utilisent les mêmes gestes d'arbitrage que l'arbitre central. Lorsqu'un seul des deux juges de coin donne son avis, il doit ou non modifier sa décision selon que ce soit en accord avec la majorité. Si les deux juges de coin sont d'accord contre l'avis de l'arbitre central, celui-ci doit modifier sa décision. Dans les autres cas, l'arbitre central a toujours la possibilité de revenir sur sa décision, s'il pense s'être trompé. Le juge de coin détermine également si une action est validée ou non selon qu'elle a été exécutée dans ou hors des limites du tapis.
 
Nouveautés 2010[Quand ?]
 
Un seul arbitre sur la surface de travail.
 
On distingue l'arbitrage du combat dans les phases de tachi waza (combat debout) et de ne waza (combat au sol), les techniques employées n'étant pas les mêmes. Pour se faire comprendre, l'arbitre utilise des termes d'arbitrage précis souvent accompagnés d'un geste, afin d'être compris de loin dans un environnement bruyant. Voici une liste des termes d'arbitrage employés en compétition et leur signification :
Termes d'arbitrage
 
Termes génériques
Hajime (les mains le long du corps) : commencez
Mate (bras tendu vers les commissaires sportifs, paume face à la table) : pause dans le combat
Soremade : fin du combat
Hiki-wake : égalité
Sonomama (en touchant les deux combattants) : ne bougez plus (lorsque l'arbitre veut vérifier quelque chose sans modifier l'issue du combat ou replacer un combattant en immobilisation)
Yoshi (en touchant brièvement les deux combattants) : reprenez le combat (après sonomama)
Hantei : décision des juges
 
Avantages (tous les points donnés ci-dessous sont attribués lors des compétitions officielles)
Kinza : n’est pas « ouvertement comptabilisé » par l'arbitre, mais est gardé en tête par ce dernier jusqu'à la fin du combat, et, en cas d'égalité, permet de désigner un vainqueur. Parfois en cas d'égalité, même si aucun combattant n'a chuté, si l'un des deux combattants a entrepris beaucoup plus d'attaques que l'autre, en prenant beaucoup plus de risque que l'autre, il peut être désigné vainqueur par l'arbitre.
Koka : a disparu du judo moderne depuis la saison 2008-2009 pour les minimes, cadets, juniors et seniors (règlement français et international). Il désignait une chute, sur la partie arrière du corps, sans qu'aucune épaule ne touche à terre, mais avec suffisamment de vitesse, de force et de contrôle. Dans le cas général une chute sur les fesses entraînait un koka. Il est devenu un kinza.
Yuko : 1 point (bras tendu sur le côté en dessous de l'horizontale, doigts tendus) — avantage moyen, par projection temps d'immobilisation au sol ou sanction à l'adversaire.
Waza-ari —:10 points (bras tendu sur le côté au-dessus de l'horizontale, doigts tendus) — presque la victoire, par projection temps d'immobilisation au sol ou sanction à l'adversaire.
Ippon : 100 points (bras tendu au-dessus de la tête, doigts tendus) — victoire acquise (point) par projection dite « parfaite », immobilisation de l'adversaire jusqu'au terme du temps, en cumulatif de l'avantage de points waza-ari debout ou au sol, par abandon de l'adversaire par soumission (à la suite d'un étranglement ou d'une clef de bras), c'est la fin du combat.
 
Nouvelle répartition des avantages et critères d'attribution :
 
Ippon : impact significatif sur le dos. Donne immédiatement la victoire.
Waza-ari : impact sur le côté prononcé vers le dos. Anciennement, deux Waza-ari donnait la victoire. " Waza-ari awazate ippon","victoire par double waza-ari". Après un changment de règlement, le cumul de waza-ari ne donne plus ippon.
Yuko : impact sur le côté ( retiré dans les nouveaux règlements de l'IJF 2017, valable à un waza-ari=1pts )
 
 
ne-waza :
Osae-komi : début d'immobilisation
Toketa : sortie d'immobilisation
 
Sanctions :
shido : le premier avertissement est « gratuit » et oral, anciennement il donnait un Koka
chui : 2e avertissement (donnait anciennement un Yuko)
keikoku : 3e avertissement dernier avant disqualification
hansoku-make : faute grave (disqualification de la compétition ou du combat) ou accumulation de trois fautes légères (disqualification du combat).
 
Nouvelles répartitions des sanctions :
Shido — avertissement pour faute, au nombre de trois maximum.
Hansoku-make — le quatrième Shido donne Hansoku-make, disqualification par accumulation de fautes
 
Le nouveau règlement d'arbitrage prévoit Hansoku-make direct s'il y a mauvais esprit du judo, saisie en dessous de la ceinture.
Commissaires sportifs
 
Les commissaires sportifs sont des éléments indispensables à la tenue d'une compétition. Ils sont chargés de la logistique de la manifestation. Les fonctions du commissaire sont :
 
Chronométrer : il doit prendre le temps de combat et suivre les instructions données par l’arbitre.
Marquer : il inscrit au tableau de marque les valeurs données par l’arbitre.
Tenir la table : il remplit le tableau ou la poule de déroulement des combats et appelle les judokas qui doivent combattre et ceux qui se préparent.
Il s’occupe de la pesée et de l’inscription des combattants.
Sans oublier le plus important, il se charge de la feuille de poules ou du tableau, c'est-à-dire qu'il se charge de l'ordre et des enchaînements des combats.
 
Rituel
 
Avant d'entrer sur le tatami d'une salle de judo, il faut le saluer. De même lorsqu'on le quitte. Dans un cours de judo, le judoka est dans le devoir de saluer son professeur , d'abord agenouillé puis debout, avant que le cours ne commence et lorsqu'il se termine.
Entrée
 
Juste avant le combat proprement dit, les deux combattants effectuent l'entrée sur le tatami et se saluent (c'est le rei). Ils saluent une première fois vers le tapis en montant dessus, puis ils rentrent en passant derrière les juges, pour aller se positionner au centre du tapis, face à face au bord de la zone de combat (la bande rouge dite zone de combat n'existe plus qui était de 1 mètre de large) dont les dimensions sont de 4 mètres carrés à 10 mètres carrés, avec aux abords, une distance de sécurité de 50 cm pour les panneaux publicitaires, de 1 à 4 mètres entre deux zones de combat, de 1 à 3 mètres avec les endroits n'étant pas recouvert de tatamis. De là, ils attendent le signal de l'arbitre, qui fera signe en rapprochant ses bras tendus en face de lui. Ils saluent alors une première fois la surface de combat (ce salut n'est plus obligatoire depuis 2004 pour les compétitions, mais il a été maintenu pour les « démonstrations »), puis lorsqu'ils sont à distance de combat, soit environ trois mètres, ils se saluent mutuellement, font un pas en avant, pied gauche d'abord, et attendent le signal de départ hajime.
Sortie
 
Lorsque l'arbitre a donné le signal de fin et désigné le vainqueur (en avançant d'un pas, désignant le vainqueur et en levant la main en présentant ce même judoka), les deux combattants sortent en effectuant l'inverse de l'entrée : ils se saluent, peuvent saluer l'arbitre, peuvent se serrer la main, puis reculent hors de la zone de combat et y saluent le tapis à leur sortie.
Salut
 
Le judo commence et se termine par le salut, appelé « rei ». Ce salut signifie la dignité et la paix intérieure avant comme après le combat. Il annonce aussi le respect des règles ainsi que la droiture et la sincérité. Le judoka devrait saluer lentement, gravement et faire en sorte de montrer le respect à celui qu'il salue. Un salut oublié ou mal exécuté, est le signe d'un judo mal compris et superficiel.
 
On distingue trois manières de saluer :
Ritsurei : salut debout
 
On salue en pliant le haut du corps à 30°, les talons joints, le regard en avant, les mains sur la face externe des cuisses. On reste trois secondes avant de se redresser. Ce salut s'adresse au partenaire.
Zarei : salut à genoux
 
À partir de la position debout, le judoka se met à genoux en posant d'abord le genou gauche puis celui de droite. Il y a un écart entre le genou gauche et droit. Le judoka s'assied sur ses talons, salue et se relève d'abord avec le pied droit. Ce salut se place au début et à la fin d'un cours collectif, dans les kata et le travail au sol (Ne-waza) et s'adresse au partenaire.
Salut du dojo
 
Les Japonais ne se serrent pas la main pour dire bonjour afin d'éviter le contact dans un souci d'hygiène principalement. Le salut est donc monnaie courante dans la vie de tous les jours et revêt un caractère plus cérémonial dans la pratique des arts martiaux.
 
Salut du tatami
 
Sur le bord du tatami, salut afin de montrer le respect envers la surface de travail sur laquelle le travail va s'effectuer.
 
Salut en ligne
 
Au début du cours le salut à la photo du maître Kano afin d'honorer sa mémoire et le remercier pour la transmission de son enseignement.
Le salut aux professeurs afin de montrer notre respect, et les remercier du temps qu'ils vont nous consacrer.
Fin du cours : remerciement aux professeurs pour l'enseignement qu'ils nous ont dispensé.
 
Salut individuel
 
Avant et après le travail en binôme.
 
Montrer le respect à notre partenaire (ou adversaire en compétition).
Remerciement pour le travail qu'il nous a permis de réaliser.
 
Avantages
 
Le but dans un combat de judo a toujours été la recherche du ippon, soit la victoire directe par une technique efficace. En judo debout, cela se traduit selon quatre critères : chute largement sur le dos avec force, vitesse et contrôle. Cependant, la compétition étant ce qu'elle est, il faut pouvoir juger de l'efficacité d'une technique partiellement réussie, en attribuant des avantages plus ou moins importants selon des critères de réussite, cela afin de pouvoir départager les combattants à l'issue du combat. Ces critères sont la qualité de la projection et la position de réception de l'adversaire en combat debout, et le temps d'immobilisation en combat au sol (un abandon donne la victoire et fait bien souvent suite à une technique d'étranglement ou de clé au coude réussie).
 
Les avantages à répartir sont le koka (disparu en 2008), le yuko, le waza-ari et le ippon. C'est toujours l'avantage le plus fort qui l'emporte, ce qui veut dire qu'un waza-ari est plus fort que n'importe quel nombre de yuko. Lorsque le même combattant marque deux waza-ari, il gagne par waza-ari awasete ippon (waza-ari combiné donne ippon). Lorsque l'avantage le plus fort est le même pour les deux combattants, le vainqueur est celui qui en a le plus. Si c'est une égalité, on prend en compte l'avantage inférieur et ainsi de suite jusqu'au plus petit avantage.
 
L'attribution d'avantages debout ou au sol, demande toujours une part de jugement personnel de l'arbitre, ce qui veut dire que les décisions qu'il prend sont parfois contestables et contestées. Ce problème est en principe résolu grâce à l'aide des arbitres de coin, mais ce n'est malheureusement pas toujours le cas. En pratique, selon les règles officielles (et comme dans la plupart des sports) l'arbitre a toujours raison. Plus précisément, la décision validée par au moins deux des trois arbitres sur le tapis est incontestable. On trouve aussi, au niveau national, la présence de la vidéo, auquel l'arbitre central peut faire appel en cas de doute.
 
Dans ce cadre, l'autorité de l'arbitre est absolue. Quand bien même l'arbitre aurait « mal vu », et sa décision « fausse » par rapport à ce qui s'est réellement passé, de par le fait qu'il l'ait prononcée, cette décision deviendrait la seule réalité à laquelle les combattants devraient se conformer (il est toutefois possible de s'adresser à la fédération pour exprimer une contestation). Cela fait partie du respect, de la discipline et de l'obéissance que le judo tente d'enseigner. Aussi le judoka doit rester humble, à l'image de Jigoro Kano qui a choisi de porter une ceinture blanche. De la part d'un judoka, contester une décision qu'un arbitre aurait prise à son sujet serait la chose la plus impolie, la plus vulgaire et la plus mal-venue qui soit. L'arbitrage du judo est volontairement subjectif, mais du point de vue du résultat sportif, on peut considérer que statistiquement, les erreurs d'arbitrage s'annulent, et ne valent donc même pas la peine d'être mentionnées. Traditionnellement, à l'issue d'un combat, le judoka n'était pas non plus autorisé à exprimer de la joie ou de la tristesse vis-à-vis de sa défaite ou de sa victoire. L'influence des traditions sportives occidentales, en particulier depuis que le judo est devenu un sport olympique tend à changer tout cela.
Combat debout
 
Kinza : cet avantage n'est pas comptabilisé, ni annoncé, mais doit être pris en compte par l'arbitre pour départager les combattants en cas d'égalité. Il correspond à une attaque franche, suivie ou non d'une chute de l'adversaire sur le ventre ou les genoux, ou à un ancien koka. Il est rarement prononcé en compétition.
Yuko (résultat) : il est donné quand il manque deux des quatre éléments du ippon. Il correspond à une chute sur le côté (chute latérale) ou bien une chute sur les fesses avec l'impact sur le bas du dos. Si la vitesse de chute est élevée et immédiatement suivie d'un contact du dos au tapis, cela vaut un « waza-ari ».
waza-ari (il y a technique) : il est donné quand il manque l'un des quatre éléments du ippon. Il correspond à un impact sur le dos mais où la force et la vitesse de la projection sont insuffisants. Il peut aussi être donné à la suite d'une chute sur les fesses ou le bas du dos suivie immédiatement d'un contact des épaules au tapis. Mais aussi si le judoka tombe violemment sur une épaule.
Ippon (ichi hon, une barre, un point) : il est donné à la suite d'une projection avec impact sur le dos avec force, vitesse et contrôle, et donne la victoire.
 
Combat au sol
 
Un avantage est donné en combat au sol après une immobilisation de l'adversaire. Pour ce faire, il faut qu'au moins une des deux épaules de l'adversaire touche le tapis et que le contrôle se fasse, le buste tourné vers le tapis. L'arbitre annonce alors osae-komi en avançant le bras tendu et un pied avancé en direction des combattants, la « table » actionne alors le chronomètre d'immobilisation. On juge que l'adversaire a réussi à sortir de l'immobilisation quand sa sortie est totale : soit il est sur le ventre (les deux épaules tournées vers le tapis), soit il a renversé complètement son adversaire, soit il avorte le contrôle adverse en enveloppant la jambe ou le buste de son adversaire avec ses jambes. L'arbitre dit alors toketa en agitant latéralement le bras tendu en direction des combattants. On arrête alors le chronomètre et on relève le nombre de secondes qu'il indique. Pendant ce temps, le combat continue jusqu'à ce que l'arbitre donne le signal d'arrêt matte, quand il n'y a plus de suite technique intéressante. Les avantages sont donnés selon le temps d'immobilisation :
 
Yuko : entre 15 secondes et 19 secondes
Waza-ari : entre 20 secondes et 24 secondes
Ippon : 25 secondes
 
Les nouveaux temps d'immobilisations sont les suivants :
 
Yuko : de 10 à 14 secondes
Waza-Ari : de 15 à 19 secondes
Ippon : 20 secondes
 
La victoire (par ippon) est donnée à la suite d'un abandon de l'adversaire ou du jugement de l'arbitre afin de préserver l'intégrité physique du combattant qui se refuserait à abandonner. En combat au sol, ce type de finalisation est très fréquemment provoqué par un étranglement ou une clé au coude (la seule autorisée en judo). Pour ce faire, dans le cadre le plus simple, le combattant frappe trois brèves fois sur son adversaire ou sur le tapis avec la main, le pied si ses mains sont indisponibles mais, frapper une fois ou crier peut pousser l'arbitre à mettre fin au combat. Les étranglements et les clés de bras sont autorisés dans la limite des techniques du judo et sont interdits en catégories U9, U11 et U13 (moins de 9 ans, moins de 11 ans et moins de 13 ans).
Sanctions
Ancien système
 
Différentes pénalités s'accumulaient :
 
la première, shido, donnait un koka à l'adversaire
la suivante, chui, donnait un yuko à l'adversaire en éliminant le shido précédent ;
la troisième pénalité, keikoku, donnait un waza-ari à l'adversaire.
la quatrième pénalité, hansoku-make, donnait la victoire à l'adversaire.
 
Si le hansoku-make est dû à une faute grave qui y donne lieu immédiatement sans passer par les autres pénalités, il est éliminatoire de la compétition.
Système depuis 2013
 
Les différentes pénalités sont remplacées par des shido qui s'accumulent.
 
Le premier shido est « gratuit » pour toutes les fautes. C'est juste un avertissement.
Le deuxième shido est « gratuit » pour toutes les fautes. C'est juste un avertissement.
Le troisième shido est « gratuit » pour toutes les fautes. C'est juste un avertissement.
Le quatrième shido vaut une victoire de l'adversaire par ippon, entraîne l'élimination du fautif par hansoku-make et la disqualification pour le combat.
 
En cas d'égalité à la fin du combat, l'arbitre donne la victoire à celui qui a le moins de shido. S'il y a le même nombre de shido, un golden score commence jusqu'à ce qu'une valeur ou pénalité soit donnée.
 
Pour les éliminations directes, jusqu'à 2005, la règle était la suivante : si un hansoku-make est donné, il est éliminatoire non seulement du combat, mais aussi de la compétition. Depuis 2005, on distingue deux cas : les fautes graves volontaires, éliminatoires de la compétition, et les fautes graves involontaires, qui n'excluent que du combat.
 
Fautes sanctionnées
 
Les trois premières pénalités sont données principalement pour des fautes de type : non-combativité (passivité), refus du combat (fuite ou sortie volontaire de la zone de combat), attitude excessivement défensive (bras tendus, buste complètement plié vers l'avant, saisie du judogi particulière non suivie d'une attaque), fausse attaque (et non pas une tentative avortée qui fait partie du combat), gestes interdits (doigts à l'intérieur de la manche, revers ou membre sur le visage de l'adversaire, prise « pistolet » (tenir le bout de la manche en le chiffonnant)…).
 
Les hansoku-make sont donc donnés soit par accumulation de 4 shido, ce qui peut signifier la non prise en compte de l'arbitre, des remarques faites à celui-ci, après une action mettant en danger l'adversaire ou soi-même, après des gestes ou un comportement contraire aux valeurs morales de l'esprit du judo. Les gestes dangereux sont nombreux mais faciles à éviter si le pratiquant recherche l'efficacité avant tout. Sont considérées comme dangereuses les actions suivantes : faire un ciseau de jambes autour du tronc, du cou ou de la tête seul de l'adversaire... Depuis 2010, en position debout, saisir le pantalon à une main ou deux mains pour bloquer ou pour attaquer est sanctionné par hansoku-make (disqualification). La saisie du pantalon en enchainement ou en contre prise était autorisée, mais interdite désormais (2013) en attaque directe comme en contre. En particulier, une attaque directe en Kata-Guruma est interdite, bien que cette prise soit un mouvement du Gokyo.
 
Valeurs des techniques
 
Ippon : donner plus de valeur, ne prendre en compte que les techniques ayant un réel impact au sol sur le dos.
Toutes les situations en pont valent ippon.
 
Golden score
 
Hantei est supprimé, plus de limite de temps en golden score le premier qui prend shido ou qui marque un avantage gagne.
 
Temps d'immobilisations
 
de 10 à 14 secondes : yuko
de 15 à 19 secondes : waza ari
20 secondes : ippon
 
Actions pénalisées par shido
 
Rompre la saisie avec 2 mains sur la main, le poignet, l'avant-bras ou la manche.
Rompre la saisie de la manche avec son propre genou.
Rompre la saisie en donnant un coup.
Dominer physiquement le Kumi kata de son adversaire sans l'intention d'attaquer.
Bloquer une main ou les deux sans intention réelle d'attaquer.
La garde croisée, prise de la ceinture, garde unilatérale doit être suivie d'une action immédiate sinon SHIDO.
Essayer de ne pas être saisi par l'adversaire (exemple : protection des revers).
Ne pas s'engager en Kumi Kata rapide ou éviter d'être saisi.
Ceinturer l'adversaire directement de face (prise de l'ours).
Se déshabiller volontairement en retirant sa ceinture ou en retirant la veste de sa ceinture
 
Actions pénalisées par hansoku-maké directement
 
Donner une gifle (volontaire ou involontaire) en prise du kumi kata.
Toutes les actions en nage waza (tachi waza et sutemi waza) en dessous de la ceinture avec une ou deux mains, un ou deux bras en attaque ou défense, telle qu'une combinaison, un blocage, une contre attaque ou une liaison debout-sol.
Effectuer une prise dangereuse (clef de poignet, kani basami…)
Insulter son adversaire.
 
Organisation d'une compétition de judo
 
La compétition est organisée, pour chaque catégorie, sous la forme d'un tournoi à élimination directe.
 
Le vainqueur et le finaliste reçoivent respectivement la médaille d'or et la médaille d'argent.
Pour l'attribution de la médaille de bronze, le système est un peu plus compliqué : contrairement à une croyance assez répandue, les perdants des demi-finales ne s'affrontent pas dans un match pour la troisième place. En fait, il y a deux médailles de bronze attribuées aux vainqueurs des deux matchs opposant chaque perdant d'une demi-finale au vainqueur d'une finale de repêchage13.
Le tournoi de repêchage (à élimination directe) a lieu entre les quarts de finale et les demi-finales (appelées généralement finales de tableau) : il oppose l'ensemble des judokas éliminés précédemment par l'un des demi-finalistes. Les quart de finalistes sont donc automatiquement reversés dans le tournoi de repêchage mais les autres concurrents sont tributaires du parcours de leur vainqueur. Chaque concurrent intègre le tournoi de repêchage en fonction du stade où il a été éliminé du tournoi principal : le quart de finaliste entre ainsi à l'avant-dernier tour.
Dans chaque match pour la troisième place, les deux combattants comptent une seule défaite.
 
Sport-étude
 
Le sport-études destiné aux jeunes judokas français (à partir de 12 ans) se divise en quatre catégories :
 
l'Institut national des sports et de l'éducation physique (INSEP);
les pôles France : INEF (Institut national des espoirs français), quatre pôles mixtes Bordeaux, Marseille, Orléans, Strasbourg.
les pôles Espoir : vingt-cinq en France métropolitaine et un outre-mer (à peu près un pour chaque région)
les Centres Régionaux d’Entraînement Judo (CREJ) sont des structures qui s’appuient sur le Pôle Espoirs. Ils permettent soit d’intégrer plus tôt la filière (en minime 2) soit d’y rester plus longtemps (jusqu’au Baccalauréat). Le CREJ offre les mêmes possibilités d’entraînement et d’encadrement que le pôle mais les judokas ne sont pas listés au niveau du ministère chargé des sports. Ils ont quasiment les mêmes droits et devoirs que les judokas du Pôle Espoirs
les classes études ou classes départementales de judo (environ 35 en France). Elles sont aussi appelées section sportive départementale (SSD), section sportive régionale (SSR)
 
Grandes compétitions
Compétitions internationales
Articles connexes : Judo aux Jeux olympiques, Championnats du monde de judo, Championnats d'Europe de judo et Coupe d'Europe des clubs de judo.
 
Le judo fait son apparition au sein du programme olympique lors des Jeux de Tokyo en 1964. Très populaire au Japon, son introduction dans l'événement olympique est due au fait que le pays organisateur peut choisir d'ajouter un nouveau sport à la liste des sports olympiques14. Quatre épreuves furent alors organisées dans quatre catégories de poids différentes, lesquelles épreuves furent exclusivement masculines, le judo féminin ne s'étant pas encore développé. Durant la compétition, les judokas nippons décrochèrent trois des quatre médailles d'or la dernière revenant au Néerlandais Anton Geesink qui s'imposa dans la catégorie open (ou toutes catégories). Cette victoire contredit les critiques reléguant le judo comme une chasse gardée japonaise.
Grands tournois
 
Grand chelem :
 
Tournoi de Paris de judo
Tournoi de Moscou de judo
Tournoi de Rio de judo
Tournoi de Tokyo de judo
 
Grand prix :
 
Bakou
Düsseldorf
Tunis
 
Arts dérivés
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En 1914, Mitsuyo Maeda introduit le judo au Brésil. Il devient ainsi le professeur de Carlos Gracie et d'autres membres de la famille. En utilisant les techniques enseignées par Maeda, puis en se focalisant plus sur les techniques de combat au sol, des membres de la famille Gracie développent leur art d'abord nommé Gracie jiu-jitsu, connu plus tard comme jiu-jitsu brésilien.
Dès les années 1940, le professeur autrichien Julius Fleck qui souhaite privilégier un aspect éducatif du judo tout en s'inspirant de l'aïkido, développe sa variante du style qu'il nomme judo-do. Il reprend notamment au judo la mobilité, l'esquive et la non-résistance, tant dans les formes de projection que dans les techniques de contrôle au sol (immobilisations, luxations et étranglements). Il est célèbre pour avoir développé à un haut niveau les techniques de retournement aériens dites « contre-projections acrobatiques ». En 1947, Julius Fleck envoie son travail au Kōdōkan et reçoit le plus grand honneur, la médaille Fuji-Yama.
Le judo do est un terme qui diffère quelque peu du « judo » dans le sens où ce dernier peut signifier aussi bien « voie de la souplesse » que « souplesse de la voie »15. Le judo do en même temps que le judo masculin entre en sport de démonstration dans le programme des jeux olympiques d'été de 1964 de Tôkyô16.
Fleck décède en 1967 et son héritage intellectuel ira à Ringwood (Victoria) (en), localité de l'État de Victoria (Australie) au professeur Wally Strauss d'origine autrichienne, qui le fera évoluer vers l'IDO17. Celui-ci sera ensuite repris par le Shihan Hans Schöllauf18.
Le junomichi est un art martial européen d'influence japonaise dont la forme de pratique vise à conserver les principes d'origine du judo, notamment la mobilité, l'esquive et la non-résistance, tant dans les formes de projection que dans les techniques de contrôle au sol. Il a été développé et diffusé en France par Igor Correa Luna, dès les années 1970.
 
Notes et références
 
↑ Judokate se retrouve souvent au féminin, toutefois le dictionnaire Larousse donne judoka au féminin comme au masculin : « judoka » sur Larousse.fr [archive]
↑ En français, le kimono, est un nom usuel du judogi. D'après dictionnaire Larousse
↑ http://www.ju-jitsu-meyrin.com/les_cerisiers_et_le_saule.html [archive]
↑ a et b Source: Les Pionniers du Judo Français de Claude Thibault, Éditions Budo, 2011, 494 pages (ISBN 978-2-84617-281-3)
↑ ↑ « Naissance du judo français » [archive], sur http://www.judo-witry.com [archive] (consulté le 30 août 2010).
↑ Ministère français des Sports - données 2007 [archive]
↑ Judo, an Olympic Sport [archive], sur le site de la Fédération internationale de judo
↑ FFJDA (2008). Shin, Éthique et traditions dans l'enseignement du Judo. Noisy-sur-École: Budo Éditions.
↑ Jazarin, J-L. (1974). Le Judo, École de Vie. Paris: Le Pavillon.
↑ Nitobe, I. (2000). Bushidô, l'Âme du Japon. Noisy-sur-École: Budo Éditions.
↑ Jean-Bernard Gardebien, Présentation du programme pour l'obtention du 6e dan, Institut du Judo, Paris, 2005, p. 9.
↑ http://acsamjudo.free.fr/judo.php [archive]
↑ http://judogrisolles.free.fr/IMG/pdf/Clicker_ici_-_Repechage-2.pdf [archive]
↑ Judo (Sport olympique depuis 1964) [archive], site des Jeux olympiques d'été de 2008, fr.beijing2008.cn
↑ Encyclopédie des arts martiaux de l'Extrême-Orient : technique, historique, biographique et culturelle par Gabrielle Habersetzer, Roland Habersetzer Paru en novembre 2012 - Dictionnaire et encyclopédie (broché) (ISBN 978-2851808417)
↑ IDO Ruch dla Kultury 2001 Lire en ligne [archive]
↑ http://www.australiangoshinjutsu.com/41627011 [archive]
↑ Pour Hans Schöllauf le but ultime de l'IDO est le développement de la force intérieure (de l'énergie vitale - Ki) et l'augmentation de la puissance mentale. Cela conduit à un homme mûr qui a surmonté son ego.
 
Judo : Règles
Le code moral
 
La base du judo repose sur le respect du code moral du judo :
 
La politesse, c’est le respect d'autrui
Le courage, c’est faire ce qui est juste
La sincérité, c’est s'exprimer sans déguiser sa pensée
L'honneur, c’est être fidèle à la parole donnée
La modestie, c’est parler de soi-même sans orgueil
Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître
Le contrôle de soi, c’est savoir se taire lorsque monte la colère
L'amitié, c’est le plus pur des sentiments humains.
 
Le lieu
 
Le judo se pratique dans un dojo, sur un tatami.
La tenue
 
Tous les judoka portent un vêtement de coton appelé judogi ou kimono, fermé par une ceinture représentant le grade du pratiquant.
 
Il y a deux catégories de ceinture :
 
Les kyu, comprenant, dans l'ordre, la ceinture blanche, jaune, orange, verte, bleue et marron
Les Dan comprenant la ceinture noire de la 1ère à la 5ème dan, une ceinture à larges bandes rouges et blanches alternées de la 6ème à la 8ème, la ceinture rouge pour la 9ème et 10ème dan, seul jigoro Kano a obtenue la ceinture blanche large pour la 11ème et 12ème dan.
 
Les rituels
 
Les rituels sont essentiellement constitués de saluts, il existe deux types de saluts, un debout et un au sol. Debout, le salut consiste à s'incliner légèrement vers l'avant Au sol, il se fait à genou, posant les deux mains devant soit, puis en pliant ses bras en inclinant le corps vers l'avant.
De cours
 
Les judokas, avant de monter sur le tatami, enlèvent leurs chaussures, puis saluent le tapis. Tout le monde s'aligne à genou, face au professeur. Le professeur dit "rei" (saluez) tout le monde salue. Après le professeur, les élèves se mettent debout puis saluent une nouvelle fois au signal.
 
À la fin du cours, même chose, puis les élèves saluent le tatami avant de remettre leurs chaussures.
De combat
 
Au début du combat, les deux adversaires se font face, l'arbitre se positionne sur le côté. Au moment où l'arbitre dit "rei" les judoka se saluent. Ils peuvent commencer à combattre quand l'arbitre dit "hajime"
L'arbitrage
Les points
 
yuko : 5 points si l'adversaire chute de côté.
waza-ari : 7 points si l'adversaire chute sur le dos.
waza-ari awasete ippon : 10 points en obtenant deux waza-ari.
ippon : 10 points si l'adversaire chute sur le dos avec contrôle. C'est la victoire.
 
les pénalités
 
shido :
le premier shido est gratuit.
le deuxième donne un yuko à l'adversaire.
le troisième enlève le yuko et donne un waza-ari.
le quatrième entraîne la disqualification.
hansoku-make : c’est la disqualification. avec quatre shido ou une faute grave[1].
 
les termes
 
rei : salut
hajime : commencez
mate : attendez (après un hajime)
sonomama : [pause sans bouger]
yoshi : c’est bon (après un sonomama)
osae-komi : immobilisation
toketa : résolution (sortie d'immobilisation)
maitta : je suis fait (pour abandonner)
soremade : jusque là (fin du combat)
golden score : prolonge le combat en cas d'égalité.
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