« Recherche:Le sport travailliste et le pacte germano-soviétique » : différence entre les versions

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m Erreur de prénom André au liue de Maurice
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== Un fils de la banlieue rouge ==
 
Né à [[w:Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)|Saint-Ouen]] en 1910 et venu à [[w:Argenteuil|Argenteuil]] à l’âge de cinq ans, MauriceAndré Le Guellec y passe toute sa jeunesse entre Champioux et Marais avec son jeune frère Maurice. Si ses parents déménagent trois fois, ils ne s’éloignent jamais de plus d’un demi-kilomètre de l’usine d’aviation [[w:Lorraine-Dietrich|La Lorraine]] où son père est chef d’équipe depuis 1915. Il y passe ses loisirs à jouer avec les autres enfants du quartier dans un terrain vague d’où s’envolent aussi les cages à poules de [[w:Henri Farman|Farman]]<ref>très proches des [[w:Planeur ultra-léger motorisé|ULM]] actuels</ref> et assiste au premier vol de l’autogyre de [[w:Juan de la Cierva y Codorníu|Cierva]]<ref>le premier hélicoptère</ref> en 1924, année où il entre à la Lorraine comme apprenti-ajusteur. Il y découvre alors le football auquel il consacre ses week-ends et passe son CAP en 1927. Sa vivacité d’esprit le fait remarquer et affecter en 1929 au laboratoire pour seconder un ingénieur qui s’efforce d’accélérer la [[w:nitruration|nitruration]] des aciers par [[w:ultrasons|ultrasons]]. Le protocole réduit bien bien des ¾ le temps nécessaire à l’opération mais le brevet sera racheté par un fournisseur ... qui le gardera dans ses tiroirs car il remettait trop en cause sa logistique industrielle. De là naissent les premiers doutes d’André sur l’éthique d’une société technologique à laquelle il avait adhéré sans réserves jusqu’ici par culture familiale. Industriel à la retraite, il était encore qualifié d’anarcho-capitaliste par ses pairs du [[w:Lions Clubs|Lion’s]] !
 
Le service militaire arrive à point pour le distraire de cette déception. Mais c’est quand même à la Lorraine qu’il retourne en 1931, dans l’atelier de son père, pour s’initier cette fois à la soudure autogène dont il passe le brevet professionnel en juin 1933. Ce succès le rend euphorique et il se distingue le week-end suivant en frôlant la ligne des 7 mètres au saut en longueur. Le [[w:Stade Français|Stade Français]] le recrute alors ; membre d’une équipe deux fois championne de France, il découvre la jeunesse de la bourgeoisie parisienne, les voyages en 1° classe, les séjours dans les palaces de province ... et un nouveau métier : attiré par sa faconde, un assureur l’embauche. Commence alors une nouvelle vie<ref>selon ses propos : ''le matin chez les chiffortons de [[w:Genevilliers|Genevilliers]], l’après-midi chez la duchesse de Meldeuse dans le 16°''</ref> et revenir à Paris le soir pour l’entraînement devient une telle corvée qu’il rejoint la Jeunesse Sportive d’Argenteuil, un club travailliste. A travers ces deux clubs, son palmarès athlétique est impressionnant :