« Recherche:Le sport travailliste et le pacte germano-soviétique » : différence entre les versions

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Ainsi le premier livre de compte du C.O.A. bien le 15 avril 1942 le versement des actifs des anciens clubs auxquels s’ajoutent le 28 juin une substantielle subvention de l’[w:Office municipal des sports|O.M.S.]] qui a peut-être eu raison des états d’âme des plus hésitants. En revanche nous n’avons pu retrouver les comptes-rendus des réunions et assemblées de cette première année de fonctionnement, probablement enregistrés sur le dernier registre de la J.S.A., introuvable à ce jour. Celui du C.O.A. commence le 8 avril 1943 par une courte réunion pour remplacer le trésorier Vincent Cocito, appelé au S.T.O.; il montre le fonctionnement ordinaire d’un club qui se réorganise tout en gérant les activités courantes, d’où des réunions qui se suivent à un rythme élevé. Dès la semaine suivante, il faut mandater deux membres, Crémois et Avanti à la commission fédérale d’athlétisme à la demande de Roche et surtout remplacer le délégué permanent auprès de la délégation spéciale d'Argenteuil.
En effet ne souhaitant pas s’éterniser dans cette fonction publique suite à l’incident du Lutetia, André Le Guellec a profité d’une sombre affaire de trafic de cartes d’alimentation au sein de la délégation pour en démissionner avec panache quelques jours plus tôt. Le hasard va le mettre d’un même coup à l’abri de l’intérêt que lui ont porté Abetz et Laval au Lutetia et d’éventuelles représailles de la Préfecture : pour compléter des fins de mois souvent difficiles à l’Echo, il est aussi depuis avril 1941 chauffeur de poids lourds dans une entreprise de courtage de bois dont la Gestapo réquisitionne camion et chauffeur le 25 août 1942. Ses rapports avec le sport travailliste s’interrompent alors définitivement tant au plan national qu’au plan local. Et cet incident le dédouane ''a posteriori'' des suspicions de collaboration : l’occupant n’aurait pas mis ainsi hors jeu un fidèle serviteur. Avec Cocito en rupture de S.T.O.qui l’a rejoint comme l’atteste le 5 mai un compte-rendu du C.O.A., il attendra la fin de la guerre sur l’[[w:aérodrome de Chartres|aérodrome de Chartres]], embourbant son camion autant que possible, subtilisant chaque semaine quelques litres d’essence pour les troquer auprès des paysans contre du beurre ou de la viande qu’il fait parvenir à sa femme et ses parents restés à Argenteuil et tentant de rester vivant au milieu des bombardements.
Dès le débarquement, il emprunte une camionnette à ses indésirables employeurs pour s’enfuir avec son collègue jusqu’à Avallon où il attend le passage des troupes alliées pour revient sur Paris au mois d’octobre. Pendant ce temps à Argenteuil, où le dernier soldat allemand a été capturé 6 jours plus tôt, le conseil du C.O.A. - muet depuis le 27 novembre 1943 - se réunit le 3 septembre pour saluer le nettoyage de la F.S.G.T. survenu le 21 août et nommer Crémois et Lenoble à la commission fédérale de basket ; sollicité pour prendre la présidence Berthier se montre réticent. Mais il sera bien élu par celui du 1° octobre constitué en assemblée générale. Réinstallé dans ses mandats sportifs et municipaux, il lui reviendra d’appliquer les décisions fédérales et d’interdire à Le Guellec la porte de ce Club olympique argenteuillais que celui-ci a créé en 1942 pour préserver l’indépendance du mouvement sportif ouvrier.