« Philosophie de l'esprit/Arguments contre » : différence entre les versions
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== Arguments contre le dualisme de substance ==
=== La glande pinéale ===
La fameuse erreur de Descartes, d'avoir logé l'interface dans la glande pinéale. Les chapitres 3 et 4 montrent qu'elle se trouve ailleurs, dans le diplosome de chaque cellule de notre corps et plus encore dans chaque neurone de notre cerveau. Cet argument n'a donc plus aucune valeur.
=== L'absence de simplicité ===
Des monistes physicalistes ont émis l'idée qu'une substance était plus simple que deux. Ce qui montre à quel point sont les a priori non scientifiques quand on veut prouver quelque chose en l'absence de bons arguments. L'éther aussi c'était plus simple que la théorie de la relativité. Cet argument n'a évidemment aucune valeur.
=== Les réflexions générales, hors sujet, de Descartes ===
Toutes ces critiques concernant la morale de Descartes, sur la relation de l'homme à la nature et ses justifications épistémologiques sont hors sujet, elles sont pourtant souvent présentées comme des preuves contre le dualisme de substance.
=== L'incapacité de l'être à s'analyser lui-même, ce qui invaliderait toutes les expériences en introspection ===
Encore un a priori de ceux qui ne savent pas faire, car un mentaliste pourvu de techniques appropriées, peut décentrer son poste d'observation, tout en conservant sa fonction analytique, et analyser toutes les structures de ses fonctions mentales, même celles de sa fonction analytique, qui se révèle alors à elle-même.
=== Les effets des traumatismes cérébraux ===
A première vue cet argument paraît plus pertinent que les autres, mais en fait il peut apporter une des rare preuve très difficilement réfutable du dualisme de substance. Tout d'abord, corps et mental vivent en symbiose, tout ce qui affecte l'un affecte l'autre. En cas de traumatisme cérébral certaines capacités disparaissent ou se transforment, à l'inverse un désordre mental affecte le fonctionnement du cerveau, c'est le cas de la paralysie du sommeil par exemple : la personne est éveillé mais ne peut pas se lever, le message ne passe pas au cerveau. C'est aussi le cas lors de très graves maladies mentales. Donc cet argument ne prouve rien, c'est une question d'interprétation des faits.
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