« ZMO : Zone Monétaire Optimale/Annexe/Zone euro » : différence entre les versions
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== '''Intégration commerciale et interdépendance économique''' : étude du commerce intra-européen ==
[[Fichier:Cout-benef-UEM.png|vignette|L'avantage de l'union monétaire serait une fonction croissante de l'intégration économique]]
Le degré d'ouverture commerciale favorise les gains associés à la fixité des changes en raison d'une économie de coûts de transaction, par ailleurs croissante avec le volume des échanges, et une incertitude largement moindre '''(Krugman, 1990, Melitz, 1991)'''<ref name="nom de la ref">''KRUGMAN P''., ''R. OBSTFELD'' et ''M. MELITZ'', (2012), Economie Internationale, 9ème édition, Pearson Education</ref> . En 1999, le commerce intra-zone, définit comme la moyenne des exportations et importations, ne représentait que 14% du [[w:Produit intérieur brut|PIB]] de l'[[w:Union_européenne|UE]]. Le taux passe à plus de 20% en 2000, décroit jusqu'en 2003 (18%) puis repart à la hausse (23% en 2008) avant de connaître une nouvelle inflexion en raison de la crise. Le commerce intra-zone est plus faible que les proportions constatées entre les
== La mobilité du travail ==
Les individus peuvent circuler librement au sein de l'[[w:Espace_Schengen|espace Schengen]]. Il n'y a pas de contrôles des frontières internes. Cela étant, de nombreux obstacles limitent la migration : les différences culturelles et linguistiques, les différences en matière de fiscalité, de système et de suivi de la protection sociale... La mobilité de la main d'œuvre entre les pays membres est faible comparativement aux États-Unis. Puisque l'ajustement par les changes n'est pas envisageable, les chocs asymétriques se traduisent par un accroissement du chômage. Des études économétriques montrent que les écarts de taux de chômage sont plus élevés au sein de l'UE, et surtout plus inertes, qu'entre les
== Le degré de diversification de la production ==
La diversification du tissu productif réduit l'ampleur des chocs asymétriques. La mobilité intersectorielle du facteur travail permet de limiter l'élévation du chômage, et cela d'autant plus que le travail est peu mobile. Les salariés doivent être en mesure de se reconvertir dans d'autres secteurs. L'Europe contente ce critère: on ne dénote pas de spécialisation dans l'énergie ou de dépendance aux matières premières et le secteur manufacturier est varié. Ainsi, contrairement à ce que laissait craindre l'hypothèse de spécialisation de [[w:Paul_Krugman|Krugman]], c'est le commerce intra-branche qui est dominant, au détriment du commerce inter-branche. L'Europe a suivi sur ce point une trajectoire différente des États-Unis; la spécialisation induite est davantage régionale que nationale: la fréquence des chocs asymétriques entre les pays diminue, mais la corrélation des cycles à l'intérieur même des
== Convergence macroéconomique ==
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== Références et notes ==
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