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Si il existe une vérité, ce n'est pas un mensonge et tout mensonge est un élément de non-vérité, tandis que cette vérité en est exclue. Ceci nous conduit à penser que les deux pôles ainsi définis sont exclusifs l'un de l'autre, et que les deux ensembles correspondants sont disjoints et indépendants l'un de l'autre. La frontière qui les sépare apparait ainsi infranchissable. Nous qualifierons les OGE d''''absolus''' ou d''''extrèmes'''.
 
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=== Ensemble intermédiaire ===
Les deux ensembles supra sont liés dans une CAB, indépendants, disjoints. Chacun est muni d'un champ sémantique correspondant à l'OGE initial. Mais ils restent indépendants tant qu'un « lien » sémantique ne les unit pas. Autrement dit, les deux objets x et y mentionnés plus haut ne sont pas interactifs. La DA n'est pas précisée. Nous ne connaissons, en quelque sorte, que la norme vectorielle de champ (son intensité). Il manque une « connexion » pour l'évaluer. Nous ignorons tout de la consistance de l'ensemble paradoxal qui est non-dénombrable, et on peut supposer qu'il existe une ''infinité'' d'objets susceptibles de peupler cet ensemble. Ce qui nous intéresse est de trouver une partie énumérable, ou rendue telle, permettant de lier les deux OGE, et obtenir un graphe fonctionnel. Il s'agit d'une « opération » permettant de « transiter » d'un espace dans l'autre sur la DA correspondante.<br><br>
<center>''x ∈ {x} → ¬x ∈ {¬x}. Or, y ∈ {y} → ¬y ∈ {¬y}. Donc '''y ∈ {¬x} → y = ¬x ∧ x = ¬y'''''</center><br>
Ce sera la nature du lien sémantique qui ouvrira la porte de la valeur sémantique. Elle sera d'autant plus élevée que ce lien sera proche de la DA. En considérant ''noir'', on peut associer ''rouge'', ''vert'', ''bleu'' ... ou ''blanc''. On définit donc bien un ensemble intermédiaire contenant des ''objets binaires'' dépendant à la fois de x et de y : <br><br>
<center>''soit z ∈ {¬x ; ¬y}, alors z = (soit-x ; soit-y)''</center><br>
Ce qui est ni blanc, ni noir est gris plutôt blanc ou plutôt noir, cela dépend d'une '''décision intelligente''' en rapport du champ sémantique. Nous sommes loin de l'absolu précédent, mais proches d'une '''relativité''' dans laquelle nous pourrons intégrer toute la sémantique spatio-temporelle permettant d'évaluer le lien.
 
S'il n'y a pas de mensonge ou de vérité <u>absolue</u>, il nous faut retenir une valeur <u>relative</u> de l'un ou de l'autre dans le contexte correspondant. Il y a une part de vérité dans tout mensonge et une part de mensonge dans toute vérité.
 
 
== Conclusion ==