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En 2018, une exposition regroupant une série importante de photo faites par F. lamiot dans le cadre du projet ont été présentées, conjointement avec le film "les secrets de la Deûle" (sur deux écrans) dans une péniche (l'Hydroplane) qui était le lieu parfait pour cela (sur la Deûle-même), avec projections du film commentées par l'auteur toute une après-midi. L'exposition a été monté par Vincent Dujardin avec l'association ''Rransport culturel fluvial'' basée à l'Atelier Gare d'eau à Lomme, presque en bord de Deûle.<br>Et en 2019 à A Triel/Seine et à Don (59) la même exposition devrait être renouvelée.
 
=== Commentaires du film Les secrets de la Deûle ===
Commentaire du film : les secrets de la Deûle (travail collaboratif étudiant/ISA/2018, avec F Lamiot)
* 00:00 - Introduction
* 02:12 - Éponges d'eau douce (organismes filtreurs)
* 05:46 - Bryozoaires (organismes filtreurs)
* 09:34 - Reproduction des poissons et algues filamenteuses
* 13:42 - Insectes et invertébrés
* 16:01 – Mollusques (avec la seule espèce vivipare d’escargot connue)
* 20:11 - Champignons subaquatiques
* 22:26 – La « Valse des poissons »
* 34:17 – Plantes et herbiers subaquatiques, production d’oxygène
* 39:06 - Oiseaux et pollution
* 44:33 - Conclusion et générique
* 0:00 - 1:53 : Contexte + Présentation de la Deûle
 
====Introduction====
 
Située en région Hauts-de-France, la Deûle est un cours d’eau emblématique de la région Lilloise et du bassin versant de l'Escaut.
Cette rivière a depuis la période gallo-romaine beaucoup évolué, rendue toujours plus navigable, et canalisée puis mise à grand gabarit sur une partie de son cours.
D’une longueur de 59km, elle se divise en 3 parties ; haute, basse et (au milieu) moyenne-Deûle qui avec le "Canal de l'Esplanade" se situe en plein de cœur de la capitale des Flandres (attention, ces dénominations ont changé avec les siècles, tout comme le cours de la Deûle).
Le bassin versant "Marque-Deûle" regroupe 162 communes réparties sur 1 120 km². C'est l'un des plus peuplés du bassin Artois-Picardie (avec 1,5 millions d’habitants et une densité supérieure à 500 habitants au km²). (http://sagemarquedeule.fr/)
 
D’apparence calme, et à faible pente, la Deûle témoigne d’activités variées ; ludiques et halieutiques, mais surtout professionnelles et industrielles, avec un port fluvial classé "troisième port fluvial intérieur français, derrière ceux de Paris et Strasbourg. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Port_de_Lille).
 
Au fil de l’eau, les décors s'y succèdent sans pour autant se ressembler. Les ouvrages à dominante anthropiques peuvent encore (ou à nouveau) localement laisser place à des ambiances plus sauvages, voire à d'étonnants phénomènes de "renaturation". Cette succession témoigne de la richesse écologique dont fait preuve le cours d’eau.
 
==== Histoire ====
Cette ancienne petite rivière de l'Artois crayeux, avait au moyen-âge un parcours sinueux et calme, dans le plat pays. Elle est devenue un axe de transport qui traverse des limons et un sol argileux flamand Pour cela elle a été considérablement "rectifiée" pour la navigation et le transport industriel. Son cours ne déborde plus de son lit fortement canalisé.
 
Les révolutions industrielles et agricole, conjointement à un urbanisme dense et aux effets de deux guerres mondiale ont marqués ses eaux, et plus encore leurs sédiments, du sceau de pollutions métalliques, chimiques et organiques, et peut être même radioactives (puisqu'on a autrefois raffiné de l'uranium sur l'ancienne friche.
 
Elle contourne aujourd’hui la Citadelle, puis draine et irrigue une zone urbaine très dense en s'y frayant un chemin. Puis la Deûle se relie au Canal de Roubaix, et retrouve la campagne en s'éloignant de l'agglomération par le nord. Elle gagne la Mer du nord en s'écoulant lentement jusqu'à la Lys franco-belge.
 
Elle est connectée par la nappe de la craie ainsi que par ses affluents ou canaux au secteur aujourdh'ui sensible des champ-captants du Sud de Lille : Elle joue un rôle indirect dans l'alimentation de la nappe de la craie, seule source d'eau potable de la métropole lilloise.
 
A la toute fin du XXème siècle, la désindustrialisation s'est accompagnée de l'arrêt de centaines de pompages industriels. Or ces pompages consommaient des dizaines de millions de m3 d'eau par an. Dans le proche bassin minier, ils sont fait baisser la nappe de plus de 100 m. La nappe remonte maintenant et tend donc à retrouver son niveau naturel. Mais entre-temps on a construit des villes, et sous les villes des caves, que la nappe inonderait si on ne la pompait pas artificiellement ; Ces eaux d’exhaure et de pompages sont depuis quelques années rejetés dans la moyenne-Deûle, et par ailleurs la Deûle bénéficie maintenant de stations d'épuration de plus en plus performantes.
 
On constate donc une amélioration progressive de sa qualité. Sur quelques petites sections épargnées par le trafic fluvial (et donc la remise en suspension de sédiments pollués) cette amélioration est même spectaculaire.
 
Hier, des péniches de 350 tonnes, aujourd’hui 1350 tonnes, et demain 3000 tonnes.
Cette canalisation se poursuit depuis le XIIIème siècle, époque à laquelle des navires débarquaient es marchandises dans Lille (Basse Deûle) et rembarquées au Portus (Basse Deûle).
La Deûle a subi de nombreuse rectification au cours des siècles. Les barrages régulent le débit et contrôlent les crues. Les écluses permettent le passage des péniches.
Aujourd’hui la Deûle forme une connexion des voies navigables du Nord Pas de Calais avec les Flandres Belges. Le passage de péniches de 3000 tonnes recalibrage de la nouvelle classe européenne. La mise au grand gabarit impose une profondeur de 4,50 mètres pour une largeur d’au moins 34 mètres.
Le section Quesnoy à Deûlémont sera approfondie. Sur l’ensemble du linéaire, de Lambersart jusqu’à la Lys, de longues portions de défense de berges seront réaménagées, et parfois végétalisées pour renforcer leur rôle biologique.
Entre Lambersart et Deûlémont le tronçon du canal de la Deûle constitue la « Basse Deûle ». En 1991, le Syndicat Intercommunal de Valorisation des berges de la Deûle (SIVA Deûle) entreprit un vaste chantier :
* Créer un corridor écologique reliant la ville à la campagne.
* Créer un axe de déplacement alternatif
* Améliorer la cadre de vie de ses riverains
* Réhabiliter la Deûle et ses abords aux yeux de ses habitants
Une charte d’aménagement a été élaborée en 1995 et la Basse Deûle fait l'objet de travaux importants:
* du mobilier et des ponts, observatoires, ou passerelles accompagnant de nouveaux espaces de nature.
* aménagement du chemin de halage pour la promenade, le vélo, l'équitation, la course à pied.
Le syndicat mixte Espace Naturel Lille Métrople continue, aujourd'hui, cette démarche avec une troisième étape d'aménagement
* Plantations et aménagements paysagers tout au long de la Basse Deûle.
* Extension et amélioration des chemins.
 
Remontée de nappe dans les caves, qui oblige à mettre un système de pompage (plus de 2million/m3/an rejetés sur 1 km). Problème d'oxygénation au point de sortie.
* La Deule est bordée par des usines en certains points. Dans leur histoire, ces activités ont pu être amenées à altérer la qualité du cours d'eau. On retrouve par exemple des friches/ruines comme l'ancienne minoterie industrielle qui assurait le traitement du blé pour sa transformation en farine et qui comprenait également une petite usine de boulangerie.
 
Il y a de nombreuses activités sur et autour de la Deule. Il y a des activités sportives et de loisirs comme le paddle, l'aviron, et le canoë-kayak. Il est aussi possible de faire de l'escalade, de l'accro-branche, du VTT, de la course d'orientation, du golf et des balades.
 
Les activités touristiques et économiques sont possible grâce aux nombreux transports fluviaux comme les péniches de commerce, les bateaux de plaisance.
 
On remarque aux abords un port, une prison de Loos, des restaurants.
 
Il y a 3 écluses sur la Deule.
* 2:18 - 5:00- Céline Orcet
 
Éponge à Gémmule : Spongila lacustris est une spongille et appartient au 120 espèces d'éponges d'eau douce ( spongiaire)
 
Règne : ANIMALIA
Embranchement: Porifera
Classe: Demospongiae
Ordre: Spongillida
Sous-ordre: Spongillina
Famille: spongilidae
Genre: spongilla
Cette éponge est un organisme colonial avec comme premier stade la coalescence de cellules individuelles.
Spongila lacustris , longtemps confondue avec une plante primitive il s'agit en fait d'un animal filtreur pluricellulaire primitif qui se nourrit de matière organique, de bactéries, de micro et nano plancton en suspension.
Assez tolérante en terme de température de l'eau on ne la retrouve qu'à partir d'une certaine profondeur car elle ne supporte pas la dessiccation due à la proximité de la surface.
Elle possède des vacuoles contractiles situées en son centre qui se remplissent et se vident d'eau (en 5 à 30 min). cette espèce est capable de filtrer 70 fois son propre volume en eau chaque heure.
Cet animal vit en symbiose avec des algues unicellulaires microscopiques. L'algue produit plus d'oxygène que n'en a besoin le complexe éponge-algue.
En tant qu'organisme filtreur les éponges sont sensibles au milieu et à la qualité de l'eau et aux variations de niveaux, Ainsi c'est un bio indicateur de la qualité du milieu aquatique.
Cette éponge a la particularité de produire des antibiotiques très puissants, et de s'auto nettoyer, c'est pour cela qu'elle à cette belle couleur verte (cette propriété était déjà connue pour les éponges marines, mais pas pour les éponges d'eau douce, ce qui lui donne un intérêt écosystèmique d'autant plus important)
 
* 1:53 -5:46 : Louis Julien & Clément
Algues et moules zébrés + éponges d'eau douce (gemmules)
recolonisation du milieu
rivière souterraine en dessous de Lille
Peau autour qui détruit les bactéries ==> antibiotiques
Relation de symbiose ==> oxygène
DEJA FAIT DANS LA PARTIE KEVIN ET MAXIME
 
* 5:46 - 9:34 :Bryozoaires Marine & Adélina
Cet animal qui évoque une chenille est en fait une colonie de peits invertébrés filtreurs coloniaux. C'est la Cristatelle (ou Cristatella mucedo). C'est l'une des 8000 espèces de bryozoaires connues dans le monde et l’une des rares espèces d'eau douce. On le trouve essentiellement dans les eaux plutôt fraiches ; sous les climats froids à tempérés.
Comme tous les bryozoaires, la cristatelle est microphage. Elle filtre l'eau grâce aux tentacules ciliés de ses lophophores qui amènent ensuite les particules retenues vers sa bouche. Cette espèce contribue dans une certaine mesure à l’auto-épuration des eaux, mais à la belle saison uniquement, car elle meurt en hiver.
Les colonies, qui peuvent très lentement se mouvoir sont ici presque outjours trouvées sur des branches immergées ou des substrats durs. Là elles forment en été des groupes de centaines à milliers d'individus évoquant souvent une succession de chenilles processionnaires (chaque unité coloniale est longues d’environ 5 cm). Exceptionnellement les individus peuvent former un « tapis » (zoarium) couvrant parfois entièrement une pierre ou un objet dur qui prend alors l'apparence d'un morceau de récif corallien couvert de polypes ouverts.
Cette espèce hermaphrodite vit selon un cycle annuel, et forme des colonies dites « statoblastiques » (des sortes de "superorganismes" qui meurent en hiver en laissant des statoblastes, structures flottantesqui constituent pour les bryozoaires d’eau douce un stade de dormance hivernal et de dispersion.
 
[EN] This caterpillar-like animal is actually an invertebrate colonial filter called Cristatelle (Cristatella mucedo). It is one of the 8000 species of bryozoans known in the world and one of the rare freshwater species. It is a species found mainly in rather cool waters and in areas with cold to temperate climates.
Like all bryozoans, crystal is microphagous. It filters water through the ciliated tentacles of its lophophores, which then carry the retained particles to its mouth. This species could thus contribute to some extent to the self-purification of water.
Colonies, which can move very slowly, are often found on submerged branches or on plant rhizomes. On branches or certain hard substrates or submerged branches, they sometimes form groups evoking a succession of processionary caterpillars, about 5 cm long for the larger colonial units. Exceptionally, individuals can form a "carpet" (zoarium) that sometimes completely covers a stone or hard object, which then takes on the appearance of a piece of coral reef covered with open polyps.
This hermaphrodite species lives on an annual cycle, and forms so-called "statoblastic" colonies that die in winter, leaving statoblasts, which for freshwater bryozoans constitute a stage of winter dormancy.
 
Source : wikipedia
* 9:34 - 13:42 : Tic & Tac
Les algues sont aujourd’hui vues comme des "bio indicateurs" de l’état écologique des cours d’eau ou de masses d'eau.
 
bioindicateur ? = indicateur constitué par une espèce ou un groupe d’espèce végétale, fongique ou animale dont la présence ou l’état dans un environnement renseigne certaines caractéristiques écologiques (physico-chimiques, biologiques). (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bioindicateur)
La plupart des microalgues sontdes organisme à cycle biologique court, qui répondent rapidement et de façon graduée aux variations de leur environnement grâce à leurs caractéristiques physiologiques. Ils ont une forte signification typologique et une sensibilité aux polluants variable. (https://www.researchgate.net/profile/Christophe_Laplace-Treyture/publication/277998100_Guide_pratique_de_determination_des_algues_macroscopiques_d%27eau_douce_et_de_quelques_organismes_heterotrophes/links/57e4db3708ae06097a0c25ae/Guide-pratique-de-determination-des-algues-macroscopiques-deau-douce-et-de-quelques-organismes-heterotrophes.pdf) `)
Certaines algues comme les diatomées sont des outils d’évaluation de la qualité des cours d’eau. Elles permettent parfois d’identifier la toxicité de ces cours d’eau à travers le pH, les nutriments (azote, phosphore), la présence de matière organique et l’oxygénation de l’eau.( http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/biodiversite/dossiers-thematiques/biosurveillance-et-bioindicateurs/les-diatomees-bio-indicatrices-de-la-qualite-des-cours-d2019eau)
 
Chara : C’est un genre d’algues vertes de la famille des Characeae, d'aspect souvent buissonnant, avec une tige légèrement dure et griffante au toucher. Dans la Deûle elles sont rares et semblent apprécier les eaux douces, peu profondes, ensoleillées et à très faibles courants. On les considère comme un bioindicateur de la qualité de l’eau du point de vue de l’oligotrophie et de l’absence de turbidité. Elles ne possèdent pas de systèmes racinaires. Cependant, elles utilisent le substrat pour se fixer. Elles permettent notamment à des alevins de se cacher pour éviter les prédateurs.
 
Les algues filamenteuses vertes du genre Spirogyra regroupent un vaste ensemble d'organismes autotrophes, elles sont classées dans plusieurs embranchements (algues, bactéries ...). Le nom algue filamenteuse n'est donc pas précis. Ces organismes sont susceptibles de devenir envahissants en saison chaude et lumineuse tel que l’été, cette pullulation est accélérée par des pollutions humaines tels que l’agriculture ou le rejets d’eaux usées incomplètement épurées. A cause de ces facteurs, les algues filamenteuses deviennent de plus en plus résistantes aux désherbants et polluants et deviennent plus compétitives. Ces organismes sont des bioindicateurs de déséquilibres écologiques ou de situation d’eutrophisation voir de dystrophisation. Malgré leurs caractère envahissants les algues filamenteuses sont devenues des lieux de ponte pour la Brème et la Carpe.
 
Les algues Diatomées de l’embranchement des Bacillariophyta sont un rang taxinomique de microalgues unicellulaires. Elles sont présentent dans tous les milieux aquatiques et sont majoritairement dans certains biofilms. Elles sont enveloppées par un squelette externe siliceux nommé frustule. Elles vivent seules ou en colonies, libres ou fixées. Les Diatomées forment une partie du phytoplancton.
 
Les Cyanobactéries ou Cyanobacteria sont des embranchements de bactéries (Procaryotes) également nommées « Algues bleues ». Ce groupement de bactéries possèdent de la chlorophylle et d’autre pigments d’où leurs couleurs variées. Ce Taxon fixé sur les moules zébré n’est pas totalement une algue, en effet cette bactérie à la particularité de fabriquer de l’oxygène, ce qui peut porter à confusion lors de son positionnement.
 
On retrouve aussi une autre type d'algue (pas de nom), qui se retrouve sur les roches et accroché aux gabions. Elles se retrouvent sous la forme d'une touffe verte exposée au courant.
( https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Algue_inhabituelle_Basse-De%C3%BBle_rive_droite_1er_mai_2016_b_10.JPG?uselang=fr )
 
 
* 13:42 - 16:01: Insectes invertébrés
 
* 16:01 - 20:11 : Kévin et Max
Mollusques, invertébrés ->
Moule zébré (Dreissena polymorpha)
C’est une espèce qui filtre l’eau en permanence. Elle est exotique et envahissante en région.
Elle peut assimiler et fixer des métaux lourds dans sa coquille.
Ell est originaire de la mer Caspienne et aurait remonté les canaux via les bateaux de commerce, connue en France depuis le XIXème siècle et serait porteuse de parasites infectant les poissons. Sa présence favorise l’apparition de cyanobactéries qui relarguent des toxines dans les eaux des rivières, empêchant les espèces autochtones de prospérer. Vivant en colonies formant des « tapis de moule », elles peuvent s’étendre sur parfois plus d’un km.
La moule filtre l’eau pour s’alimenter. Lorsque l’eau est très chargée en seston, c’est-à-dire l’ensemble des particules en suspension dans l’eau, la moule sépare les particules alimentaires des autres qu’elle agglomère avec un mucus formant les pseudo fèces (matière grisâtre) qui servent de milieu de culture pour les bactéries qu’elle réingérera par la suite.
Les moules stockent dans leur coquille la pollution, principalement le plomb.
Moule d’eau douce ou Anodonte (Margaritifera margaritifera)
Deux trous présents (explication du phénomène de filtration)
Ecrevisse américaine (Orconectes limosus)
Elle est la cause de la disparition des populations d’écrevisses locales. Elles sont plus compétitives et leurs populations sont plus importantes. Elles transmettent également des maladies dont la peste de l’écrevisse. Elles impactent également les poissons en se nourrissant des œufs de poissons (comme le brochet).
L’Ecrevisse de Louisiane peut également être présente car elles se rapprochent de la région.
Espèce exotiques.
Paludine d’Europe ou Paludine vivipare (Viviparus viviparus)
Elle est l'unique espèce d'escargot aquatique au monde à être vivipare (sur cette image, on observe 16 embryons qui se sont développés et les jeunes sortent de la coquille de la mère. On se demande si la mère ne se suicide pas et se laisse manger par ses jeunes afin de les alimenter car ils n’ont rien à manger. En effet, la femelle ferme son opercule.
Certaines espèces de plantes peuvent abriter de nombreux escargots et vers qui s'y dissimulent.
Planorbe commune (Planorbis planorbis)
Elle fait partie de la famille des escargots d’eau douce. Elle joue un rôle important dans le réseau trophique en nourrissant de nombreuses espèces (oiseaux). Elles permettent également le développement de plusieurs parasites en servant d’hôte pour une partie de leur cycle.
Sangsue verte ou sangsue hongroise C’est étonnant de voir une sangsue qui élève ses jeunes sur son organisme et on a l’impression qu’elle allaite ses petits, ce qui pour cette famille est impossible. On ne perçoit pas une protection de la mère pour ses jeunes qui semble au contraire les exposer.
Sangsue sp. On peut ici observer une autre espèce de sangsue
Moustique commun (Culex pipiens) : Depuis que les poissons sont revenus, il n’y a plus de moustiques, lorsque l’eau était de mauvaise qualité, on rencontrait de grandes populations. Cette espèce peut former de grands groupes et occasionner des gênes pour les activités humaines.
Aselle aquatique (Asellus aquaticus) : Ce crustacé est une Aselle (Asellus aquaticus). Sa présence indique l’absence de pesticide dans l’eau. Grace à ces particularités, elle sert parfois de bioindicateur. Elles jouent un rôle important de fossoyeur et de « nettoyeur » des débris végétaux.
Gammares (Gammaridae) : C'est un meilleur bioindicateur que l’Aselle aquatique. Il est un consommateur de microalgues mais est également détritivores. Ce sont de bons bioindicateurs de la qualité de l’eau, résistants aux micro polluants. Ils sont avec l’Aselle, des consommateurs d’algues.
 
* 20:11 - 22:26 : Les champignons
Le champignon aquatique, propablement Psathyrella aquatica fait partie de la famille des basidiomycètes. Le premier spécimen aquatique a été trouvé en 2005 dans la rivière Rogue dans le sud de l'Oregon aux USA. Il se développe dans les eaux transparentes de surface et oxygénées.
* Le mystère sur sa reproduction n'a pas été encore résolu. Les spores ayant besoin d'oxygène lors de la germination semblent s'être adaptées sous forme de radeaux libérés dans des poches de gaz sous le chapeau. Le champignon n'étant pas toxique, on peut formuler l'hypothèse qu'il se dissémine à l'aide des canards. Les canards se nourriraient des champignons et diffuseraient lors de leurs migrations les spores par leurs excrétions.
 
* 34:17 – Plantes et herbiers subaquatiques, production d’oxygène
 
* 25 : 09 Potamot à feuille crépus dit Potamogetons crispus est une plante originaire d'Eurasie. On la retrouve plus communément dans les eaux stagnantes et dans des profondeurs allant de 30 à 200 cm. Elle a la particularité de disparaître en hiver et supporte les eaux eutrophes. Le potamot peut être considéré comme plante concurrente.
 
* 37 : 41 Le Myriophile du Brésil dit Myriophyllum aquaticum est originaire d'Amérique du Sud. Elle se développe dans des eaux allant jusqu'à 50 cm de profondeur et leurs tissus contiennent des réserves d'air. Lors de leurs formations en herbier dense, cela limite l'écoulement de l'eau et évince les espèces locales, elle est donc envahissante et exotique.
 
* 25 : 18 Le saule plonge ses racines dans l'eau pour pomper l'eau et les nutriments. Il pompe également les nitrates et les phosphates (polluants principaux des eaux en France dû à la sur-utilisation des engrais agricole et de l'industrie chimique). Un biofilm se créer sur la racine. Ce micro-habitat est un substitut des mycorhizes forestier.
Ces dédales de racines sont également une zone de refuge pour les poissons qui viennent y pondre. Les racines permettent de fixer les bergers soumis à la corrosion dû au sillon des péniches.
 
* 34 : 50 et 38:08 Le nénuphar est le roi des milieux lentiques. Il éclot dans les profondeurs de la Deûle pour colorer la rivière de sa fleur jaune en surface.
 
* 38 : 49 La lentille d'eau se développe très rapidement à la surface de l'eau pour créer un écran biologique qui pose problème pour la qualité de l'eau. Les lentilles plongent les fonds de la Deûle dans l'obscurité, ainsi la photosynthèse ne peut se faire pour les plantes de profondeur. Ce tapis de lentlle limite la pénétration des UV indispensable à la désinfection du milieu.
 
* Elodé du Canada ; Issue de aquariophilie ? Sont cycle est si rapide quelle colonise le milieu au détriment des autres espèces. Elle peut engendrer une augmentation du pH de l'eau et basifie le milieu ce qui entraîne des perturbations écologiques malgré sa production d'oxygène bénéfique.
 
* 37 : 11 Potamot pectiné ; plante aquatique vivace d'eau courante lente. Elle est reconnaissable dans la Deûle par sa chevelure et qui apprécie les fonds vaseux et se reproduit par bouturage et par dissémination.
 
* 37 : 20 Callitriche palustris ; Plante de soleil persistante l'hiver qui aime les eaux calmes. Elle oxygène l'eau et est apprécié des poissons pour leurs frays
 
* 37 : 39 Ceratophyllum demersum ; Dépourvue de racines, elle supporte des pH de 6 à 9. Epurateur des eaux, il forme des herbes denses et des habitats pour les petits organismes.
 
* 38:50 - 42:38 : oiseaux + pollution + déchets (Louis + Clément)
 
* 38:50 : L'eutrophisation, c'est à dire l'excès de nutriments en solution, implique un développement exponentiel de plancton et végétaux (ici, des lentilles d'eau, Spirodela polyrhiza) à la surface de l'eau. Elles bloquent la lumière, et donc la photosynthèse, et par conséquent la production d'oxygène, entraînant une asphyxie du milieu.
 
* 39:06 : Un héron à la pêche (Ardea cinerea)
* 39:13 : Le sommeil du juste (canard colvert)
* 39:21 : Une poule d'eau (Gallinula chloropus) faisant sa toilette - son poussin
* 39:33 : une Foulque Macroule (Fulica atra), présente à lille depuis 2007, elle mange les algues filamenteuses, ce qui contrôle la population de cette espèce invasive.
* 39:48 : un poussin se nourrissant de lentilles d'eau, ce qui limite leur expansion
* 39:52 : Les déchets, du fait de leur abondance, finissent par remplacer les matériaux pour la construction des nids
* 40:02 : On retrouve aussi des déchets toxiques d'origine humaine, qui libèrent ensuite leurs polluants dans l'eau
* 40:08 : Au niveaux des écluses, les déchets s'accumulent, et rendent le milieu toxique pour les organismes vivants. Certains de ces déchets, dont le polystyrène, se fragmentent partent ensuite en pleine mer. Ces déchets, contrairement aux lentilles d'eau, sont non biodégradables.
* 40:38 : Des hydrocarbures (ici du fioul) sont aussi fréquemment découverts à la surface de l'eau, après leur libération involontaire ou non par les péniches, et bloquent les échanges eau/surface. Ceci, en plus de rendre le milieu toxique, le rend aussi dangereux du fait de son inflammabilité et des vapeurs qu'il dégage.
* 41:01 : Ici un exemple de l'effet sur l'environnement.
* 41:10 : Ces hydrocarbures peuvent aussi se concentrer et former des agrégats.
* 41:21 : Du fait de la pollution, la brume peut potentiellement contenir des traces de métaux lourds comme le mercure sous forme de gaz.
* 41:44 : Ces amas sont composés de spores de champignons. Ce développement anormal est causé par une surabondance de nutriments dans l'eau, apportés en amont par des feuilles mortes, des troncs... Ou la concentration est normale, mais les spores s'accumulent au niveau des écluses.
* 42:00 : La mousse est formée par les produits chimiques utilisés dans les savons synthétiques, que l'on retrouve dans l'eau par la suite.
* 42:22 : Le fond du cours d'eau est tapissé des déchets lourds, pouvant eux aussi relarguer des polluants dans le milieu
 
La pollution du nitrate
 
* 42:38 - : algues toxiques
 
 
Les poissons de la deûle
* 9:50 : Ces poissons se retrouvent en contact la pollution (ainsi que leurs excréments) à chaque passage d'une péniche qui remue les fonds vaseux de la Deûle. Plus ou moins selon les espèces (gardons notamment, ou jeunes perches), les poissons se retrouvent parfois en banc dense, on imagine qu'ils essayent de migrer. En Février-mars ils forment parfois des boules de poissons. Parfois ils sont très peu visibles (où sont ils alors ?).
 
Carpe commune et miroir : (Cyprius carpio et Cyprinus carpio carpio) ;La carpe est un poisson blanc omnivore avec un rôle de régulation puisqu’elle se nourrit de végétaux et phytoplanctons, ainsi que de petits invertébrés. Elle cherche sa nourriture en remuant le fond. Ainsi elle permet de limiter leur prolifération et d’assurer l’équilibre des écosystèmes. Petite, elle sert également de nourriture pour les carnassiers, tels que le brochet par exemple. La carpe commune se reproduit de juin à juillet. La femelle pond au moins 100 000 œufs par kg de poids vif de femelle), ceux-ci se retrouvent accrochés dans les plantes aquatiques.
 
Brochet (Esox lucius) ; ce super prédateur chasse des poissons tels que les gardons et les rotengles, à l’affût, tapi dans les herbiers. Il vit dans tous les cours d’eau du département (souvent réintroduits), mais en faible densité, souvent porteurs de parasites dans les eaux polluées.
 
{EN}Pike (Esox lucius) Pike is a super predator. Its food is composed of little Rudds and Roachs. It hunts on the lookout, hidden in aquatic plants. We can find the Pike in all the river of the department, but in low density.
Perche
 
Perche (Perca fluviatilis) Elle joue le rôle de convertisseurs d’invertébrés en une nourriture convenable pour les poissons prédateurs finaux. Les alevins jouent un rôle important lors de la transition de régime alimentaire des brochetons. Selon leur taille, elles peuvent se nourrir de gardons et de brèmes. Comme la carpe, c’est un maillon intermédiaire de la chaîne alimentaire, ce qui contribue également à la bioaccumulation des polluants. Elle peut jouer le rôle de bioindicateur de la bonne oxygénation de l’eau.
 
{EN}Perch (Perca fluviatilis) It converts invertebrates into a convenient food for super-predators. Perch fry deal a big role in the transition of little pike's diet
 
Gardon (Rutilus rutilus) Le gardon vit en groupe selon leur taille. Omnivore, il se nourrit de macro invertébrés benthiques et parfois de mousses et d’algues selon la composition de son milieu. Il peut bioaccumuler certains polluants tels que les dioxines et les pesticides. Les gardons peuvent entrer en compétition avec les perches si le milieu est pauvre.
 
Roach (Rutilus rutilus)
Rotengle (Scardinius erythrophtalmus) En été, la Rotengle vit en banc à proximité de la surface. Cette espèce aime les endroits très herbeux et peut supporter une eau de mauvaise qualité, voire polluée et saumâtre (10mg/L).
Rudd (Scardinius erythrophtalmus)
 
Brèmes bordelières et communes (Blicca bjoerkna et Abramis brama) C'est un poisson relativement grégaire (groupe de 3 à 4 individus minimum) adepte des milieux à faibles courants, (une zone de peuplement caractéristique des rivières porte d'ailleurs son nom). Ce poisson s'alimente principalement sur le fond, c'est un poisson fouisseur se nourrissant à la fois d'invertébrés, de débris végétaux et graines. Il se reproduit entre mai et juin et pond ses œufs sur les plantes aquatiques tapissant le fond ou les racines noyées des arbres bordants le cours d'eau.
 
Grémille (Gymnocephalus cernua) A l'instar de la perche, c'est un percidé s'alimentant à la fois de poissons et d'invertébrés. Mais contrairement à sa cousine, l'alimentation en invertébrés de la Grémille est plus importante et celle-ci a plus tendance à s'alimenter à proximité du fond. La grémille suivrait aussi un rythme d'alimentation nycthémérale avec une prédominance des phases de nourrissage la nuit. La grémille a aussi tendance à être moins grégaire que la perche en se retrouvant au maximum dans des groupes de 1 à 3 individus.
 
 
Gardon (Rutilus rutilus) Le gardon vit en groupe selon sa taille. Omnivore, il se nourrit de macroinvertébrés benthiques et parfois de mousses et d’algues selon la composition de son milieu. Il peut bioaccumuler certains polluants tels que les dioxines et les pesticides. Les gardons peuvent entrer en compétition avec les perches si le milieu est pauvre.
 
Epinoche à 3 épines (Gasterosteus aculeatus) Espèce avec un comportement sexuel et territorial très marqué. Elle est intéressante pour la bioindication, notamment pour la présence de mercure ou de composés androgéniques.
 
29:05 Goujon
(Gobio gobio)
Le goujon est une espèce grégaire. Il trouve sa nourriture en fouillant le fond. Opportuniste, il se nourrit de petits invertébrés, débris végétaux et zooplanctons.
It is a gregarious species. It founds its food by searching in the bottom. Opportunistic, it feeds on small invertebrates, vegetal fragments, and zooplanktons.
 
Ablette commune
(Alburnus alburnus)
L’ablette est omnivore et opportuniste. Elle vit près de la surface de l’eau pour pouvoir se nourrir de larves et d’insectes. Tout comme le goujon, c’est une espèce grégaire.
 
Au delà de ces espèces citées, d'autres peuvent aussi se retrouver car elles ont été observées ou pêchées en amont ou en aval de la zone étudiée. Il est alors possible de trouver de l'Anguille, des Silures, du Sandre ou encore du Pseudorasbora parva. Dans le futur et dû à l'interconnexion des canaux, il est possible qu'apparaissent des populations de poisson chat (observé par un pêcheur au sud du département fin 2017)
• BIBLIO complémentaire:
Espèces exotiques envahissantes:
http://fishare-peche.fr/quest-quune-espece-exotique-envahissante/
http://fishare-peche.fr/especes-exotiques-envahissantes-invasives-peche/
http://www.peche59.com/
http://doris.ffessm.fr/
https://fr.wikipedia.org
 
 
Champignon :
http://fishbio.com/field-notes/wildlife-ecology/mushrooms-underwater
 
== Références ==