« Recherche:Genèse et duplication des gènes des tRNAs » : différence entre les versions

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*D'abord l'étude était limitée aux effectifs des 111 génomes étudiés pour les corrélations, pour contrer le "codon usage". Ensuite je l'ai étendue au grand nombre des bactéries puis des archées et enfin aux eucaryotes pour trouver une corrélations des tRNas entre domaines. La corrélation trouvée me confortait dans l'idée que le comportement des gènes de tRNAs n'était pas lié aux aas qu'ils auront à traduire une fois transcrits et modifiés en tRNA.
*Pour éliminer toute relation avec les aas, et donc au "codon usage", je me suis mis à étudier les processus qui modifient les gènes de tRNAs, dans l'ADN, sans considération pour la traduction. Ainsi les duplications à l'identique ou non d'un gène tRNA et l'insertion ou non d'un intron dans ce gène, produisent toujours un tRNA qui traduit toujours le même codon, mais ses comportements vis à vis de ces processus obéissent aux lois physique de l'ADN lors des réparations, de la transcription et de la réplication. Ainsi 4 processus spectaculaires régissent les gènes de tRNAs sans pour autant bouleverser de même "le codon usage", c'est à dire la fréquence des codons dans les protéines. Ce sont
*#la [[/Annexe/Tableaux#Multiplicit%C3%A9_Tableau_I|bascule]] entre les gènes des codons se terminant par la base c chez les procaryotes aux gènes des codons se terminant par la base t chez les eucaryotes;
*#l'abscence quasi totale des gènes du codon ata (Ile) chez les procaryotes avec leur remplacement par des gènes du codon atg et leur présence systématique chez les eucaryotes rendue possible par l'insertion d'un intron en leur sein;
*#l'intervention quasi systématique des introns dans les gènes de tous les codons des eucaryotes et des archées et non chez les bactéries;