« Transistor/Transistor MOSFET » : différence entre les versions

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Remplace le mot "digital" par "numérique" car "digital" en français signifie "relatif au doigt" ; et que la traduction juste du mot anglais "digital" est : numérique
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La séparation entre les deux zones est donnée par <math>V_{DS_{sat}} = V_{GS} - V_{TH}</math> et dépend donc de la tension à la grille.
 
En passant d'une valeur <math>V_{GS} < V_{TH}</math> à une valeur <math>V_{GS} > V_{TH}</math> avec <math>V_{DS}</math> suffisamment grand, le NFET se comporte comme un interrupteur contrôlable en série d'une résistance (faible). Cela nous intéresse notamment pour les circuits digitauxnumériques et la conception de portes logiques.
 
== Le MOSFET « canal P » ou PFET ==
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* lorsque le NFET conduit progressivement, le PFET coupe progressivement.
 
L'utilisation des PFET est très rare dans le cas de circuits analogiques, car leurs performances sont moins bonnes que celles des NFET. En revanche, pour ce qui est des circuits digitauxnumériques, ils sont fondamentaux à l'architecture CMOS développée dans les années 1980.
 
A noter que leurs "performances" sont moins bonnes que celles des NFET en termes de mobilité des porteurs de charges. En effet, pour les PFET, ce sont des "trous" qui sont à l'origine de la création du canal "p" (contrairement au NFET, où ce sont des "electrons" qui sont à l'origine du canal "n"), les "trous" possèdant une mobilité moindre que celle des électrons (environ 3 fois inférieur) !
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=== Un inverseur logique ===
 
Reprenons le même montage que précédemment. Dans le monde digitalnumérique, il ne peut recevoir que deux types d'entrées (« haut » et « bas ») et ne peut envoyer en sortie que deux types de réponses (« haut » et « bas »).
 
 
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La valeur du paramètre ''K'', utilisé dans l'étude de l'amplificateur inverseur, est sujette à des variations. En particulier, elle varie avec la température, alors même que le transistor s'échauffe lors de son utilisation. Elle n'est acceptablement constante que pour des courants relativement faibles.
 
En dépit de l'architecture CMOS, qui réduit de façon drastique la consommation d'un circuit digitalnumérique, nos ordinateurs consomment toujours de l'énergie ! En effet, cette méthode de construction permet d'éliminer la dissipation d'énergie en régime permanent, appelée dissipation ''statique''. Dans les faits, les MOSFET présentent une faible capacité C<sub>M</sub> qui se charge et se décharge, donnant lieu à une dissipation ''dynamique'' dont on montre qu'elle est de l’ordre de :
 
<math>n f C_M</math>