« Recherche:Pastech/241-1 geothermie profonde » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Jattari (discussion | contributions)
Jattari (discussion | contributions)
Ligne 128 :
Ce développement et cet investissement massif, dans les pays asiatiques, se stoppa subitement en 1997, date de la crise financière asiatique. Cette crise entraîna une dévaluation conséquente de la devise indonésienne. Les années 2008-2009 seront également marqués par une baisse conséquente du prix du pétrole et du gaz, mais aussi par des crises financières comme celle des subprimes,qui auront tendance à diminuer les investissements sur la géothermie.
 
On verra cependant après 2009 une croissance des investissements dans les pays en voie de développement notamment en Afrique de l’est. Par exemple au Kenya, des projets sont entre autres financés par l’AFD, avec l’appui total du gouvernement et de sociétés parapubliques comme la [[wikipedia:Geothermal_Development_Company|Geothermal Development Company]] (GDC).
 
==== Des coûts d'exploitation faibles ====
[[Fichier:Image cout.png|vignette|Coût d'investissement dans la géothermie]]
L'énergie géothermique a certes besoin d'investissements élevés mais à l'avantage d'avoir des coûts d'exploitation relativement faibles. De façon générale, on distingue en terme d'investissements les coût d'accès à la ressource (coût d'investissement) et le coût à l'utilisation finale (coût de production).
 
Les capacités des centrales géothermiques étant standardisées (300 kW à {{Unité|55|{{Abréviation|MW|mégawatt}}}} ), les coûts d'investissement vont donc varier en fonction de la capacité énergétique. En moyenne, ils sont estimés à 3.9 millions de $ par MW installé pour une centrale de capacité de {{Unité|50|{{Abréviation|MW|mégawatt}}}}. Ils varient cependant considérablement selon le pays, la région, la géologie, l'infrastructure en place et la difficulté à explorer et à forer dans le gisement.
Ligne 139 :
 
==== Un engagement mondial pour les énergies renouvelables ====
Face au réchauffement climatique, dans la même optique que la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) adoptée en 1992 au sommet de la Terre à Rio de Janeiro (Brésil), [https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/protocole-de-kyoto Le protocole de Kyoto] est signé le 11 décembre 1997<ref>https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/protocole-de-kyoto/</ref>. Entré en vigueur en 2005 après sa ratification par 141 pays, il engage 37 pays industrialisés à réduire de 5,2 % leurs émissions de CO2 sur la période 2008-2012, par rapport à 1990. Les Etats-Unis et l'Australie décident de ne pas ratifier ce protocole bien qu’ils soient responsables de l'émission de plus d’un tiers des gaz à effet de serre. L’objectif fut atteint et une seconde période d'engagement du protocole a été fixée lors du sommet de Doha en décembre 2012 concernant la période 2013-2020. Plusieurs décrets et conventions furent depuis adoptés dans une optique de préservation de l’environnement, comme la [[w:Convention_de_Rotterdam|Convention de Rotterdam]] visant à limiter le commerce de produits chimiques et pesticides dangereux <ref>https://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/developpement-durable/accords-internationaux.shtml/</ref>.
 
==== Une réglementation simplifiée ====
Ligne 151 :
 
==== Un public conscient des enjeux environnementaux ====
Depuis le 25 juin 1998, le public a une meilleure compréhension des enjeux environnementaux. En effet, c’est à ce moment-là qu’est signé par trente-neuf Étatsétats la [[w:Convention_d'Aarhus|convention d'Aarhus sur l'accès à l'information]], la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement. Cet accord vise à améliorer l’information transmise par les autorités publiques et favoriser la participation du public dans la prise de décisions ayant des impacts sur l’environnement à travers des enquêtes publiques par exemple.
 
==== Des progrès techniques ====