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Puis, au début du XX<sup>ème</sup> siècle, cette région fut utilisée pour produire de l’énergie électrique : de la vapeur géothermique a d’abord servi à éclairer 5 lampes de quelques dizaines de watts en 1904. Puis, une centrale expérimentale a été mise en place dans le village peu de temps après afin de fournir en électricité les habitants de Larderello. Enfin, en 1911, la centrale géothermique de Larderello fut mise en place.
 
Ce village a donc été pionnier en terme d’utilisation de l’énergie géothermique pour produire de l’électricité : avec une puissance électrique de {{Unité|250 |{{Abréviation|kW|kilowatt}}}} à son inauguration, la centrale de Larderello est restée la seule centrale géothermique à produire de l’électricité pendant plus de 50 ans. Aujourd'hui, les sites de Larderello et de Monte Amiata, site voisin de Larderello, ont une puissance cumulée de {{Unité|728|{{Abréviation|MW|mégawatt}}}}, ce qui correspond à 2% environ de la production totale de l'Italie.<ref>http://geologie-alpine.ujf-grenoble.fr/articles/GA_2001__77__9_0.pdf</ref>
 
=== L'Islande un cas particulier ===
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L'énergie géothermique a certes besoin d'investissements élevés mais présente l'avantage d'avoir des coûts d'exploitation relativement faibles. De façon générale, on distingue les coût d'accès à la ressource (coût d'investissement) et le coût à l'utilisation finale (coût de production).
 
Les capacités des centrales géothermiques étant standardisées ({{Unité|300 |{{Abréviation|kW|kilowatt}}}} à {{Unité|55|{{Abréviation|MW|mégawatt}}}} ), les coûts d'investissement vont donc varier en fonction de la capacité énergétique. En moyenne, ils sont estimés à 3.9 millions de $ par MW installé pour une centrale de capacité de {{Unité|50|{{Abréviation|MW|mégawatt}}}}. Ils varient cependant considérablement selon le pays, la région, la géologie, l'infrastructure en place et la difficulté à explorer et à forer dans le gisement.
 
Les coûts de production varient quand à eux selon la taille de l'installation, la qualité et le type de gisement à exploiter, les différences de structures d'exploitation (sociétés nationales de production d'électricité, sociétés privées vendant l'électricité sur un réseau public,...). On évalue cependant le coût de production d'un MWh à entre 12 et 40 € contre 50 € pour l'énergie éolienne et 24 € pour le nucléaire.<ref>https://www-techniques-ingenieur-fr.docelec.insa-lyon.fr/base-documentaire/construction-et-travaux-publics-th3/environnement-et-construction-42552210/geothermie-be8590/aspects-economiques-be8590v2niv10005.html</ref>
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En France, l’exploitation des sols est extrêmement réglementée . En effet, la législation était à l’origine très stricte en ce qui concerne la géothermie puisque “dégrader” les sols est mal perçu par l’opinion publique. Les lois étant contraignantes, il était difficile d'exploiter l’énergie géothermique. Avec la volonté récente de développer les énergies renouvelables, l’État a donc tenté de simplifier l’usage de la géothermie en supprimant certaines lois ou en tentant de faire passer des lois favorables à l'exploitation de la géothermie. On peut citer par exemple la loi Grenelle Environnement de 2007, dont l'objectif était de diminuer les émissions de gaz à effet de serre tout en améliorant l'usage énergétique. Cette loi souhaitait une production de 1 million de TEP (tonne équivalent pétrole) de chaleur supplémentaire grâce à la géothermie entre 2006 et 2020.
 
Aujourd'hui, la réglementation vis à vis de la géothermie est en lien étroit avec le [https://www.connaissancedesenergies.org/qu-est-ce-que-le-code-minier-francais-130612 code minier]. Ce code minier précise que l'utilisation de la géothermie peu profonde (moins de 10m) grâce à une pompe à chaleur ne nécessite aucune démarche administrative ou juridique. Puis, pour toute installation géothermique à basse température (c'est-à-dire lorsque la température du fluide caloporteur est inférieure à 150°C) et développant moins de {{Unité|500 |{{Abréviation|kW|kilowatt}}}}, il est nécessaire de faire une déclaration en mairie, précisant que l’on possède une machine géothermique <ref>http://regeocities.eu/wp-content/uploads/2012/12/D-5.2-REGEOCITIES-GTH_Minime-importance_2015_06_30.pdf</ref>. Enfin pour les installations géothermiques à haute température (température du fluide caloporteur supérieure à 150°C), et notamment dès que la profondeur du forage dépasse 200m, une autorisation des services de l’État est obligatoire. Il faut donc attendre de disposer de cette autorisation avant de procéder au forage. <ref>http://www.geothermie-perspectives.fr/actualites/annonces/geothermie-minime-importance-decret-publie</ref>
 
Cette limite de 150°C était au départ la température minimale pour produire de l'électricité grâce à la géothermie. Or, on peut maintenant produire de l'électricité à partir de températures plus basses, c'est pourquoi cette réglementation n'est plus forcément adaptée aujourd'hui et est amenée à être modifiée. <sup>[[Recherche:Pastech/241-1 geothermie profonde#cite%20note-11|[11]]]</sup>
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|1905
|Centrale expérimentale de {{Unité|20 |{{Abréviation|kW|kilowatt}}}} pour fournir en électricité les habitations du village de Larderello à l’aide d’un petit réseau de distribution
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|1911
|La première centrale géothermique ouvre ses portes à Larderello, avec un premier groupe à turbine d’une puissance électrique de {{Unité|250 |{{Abréviation|kW|kilowatt}}}}.
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|1930