« Chindiafrique » : différence entre les versions

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== Conclusion ==
Ces différents éléments constituent les germes du concept de la Chindiafrique et par extension de la nouvelle organisation du monde, de 2030. Néanmoins, les auteurs nuancent ce scénario évolutif, en pointant deux incertitudes : la première concerne la croissance économique, avec des différentiels marqués entre les trois espaces. Elle demeure toutefois estimée à 5 ou 6 % par an en Chindiafrique. La seconde incertitude est d’ordre environnementalenvironnementale. Outre la préservation des espaces de vie, la rareté des ressources exige une impérieuse nécessité d’innovation, beaucoup plus accentuée pour la Chine, l’Inde et l’Afrique. De plus, ces espaces et ces sociétés présentent une plus grande vulnérabilité aux changements climatiques que les pays développés.
 
In fine, les auteurs parachèvent cette construction conceptuelle de la Chindiafrique en esquissant un nouveau visage de la mondialisation. Cette dernière deviendrait « modérée ». cet adjectif qualificatif ne désigne pas un ralentissement de la mondialisation, mais une correction des aspects néfastes actuels (qui sont le corollaire de l’exploitation des déséquilibres) et une efficience partagée des échanges. En l’occurrence, des stratégies gagnant – gagnant, des complémentarités recherchées entre les pays développés et ceux au seuil de l’industrialisation. Pour subsister et être un acteur de demain, l’Europe doit accepter cette nouvelle logique, s’appuyer sur son potentiel, et engager un réel travail sur ses faiblesses structurelles.