« Recherche:Les problèmes environnementaux concernant l'aviation, solutions actuelles et alternatives d'avenir » : différence entre les versions

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En revanche, de nombreux phénomènes interdépendants (notamment le rayonnement, les courants aériens, l’évaporation, la formation des nuages et les précipitations) permettent à cette énergie de s’élever dans l’atmosphère, d’où elle peut rayonner dans l’espace. Ce processus plus lent et moins direct est tout à fait opportun, car si la surface terrestre pouvait diffuser de l’énergie librement dans l’espace, la terre serait froide et sans vie. Mais l’émission de gaz à effet de serre engendrée par les activités humaines perturbe la façon dont le climat maintient l’équilibre entre l’énergie incidente et l’énergie ascendante. L’énergie ascendante, gardée sous forme de chaleur par l’excédant de gaz à effet de serre, provoque le réchauffement de la planète, comme le ferait la serre d’un jardinier…
 
Les gaz à effet de serre sont bien connus :
Les gaz à effet de serre sont bien connus : vapeur d’eau ({{formule chimique|H|2|O}}), [[W:Gaz carbonique|gaz carbonique]] ({{formule chimique|CO|2}}), [[W:Méthane|méthane]] (CH4), [[W:Oxyde nitreux|oxyde nitreux]] ({{formule chimique|N|2|O}}), [[W:Ozone|ozone]] (O3), [[W:Hydrofluorocarbures|hydrofluorocarbures]] (HFC), [[W:Perfluorocarbures|perfluorocarbures]] (PFC) et [[W:Hexafluorure de soufre|hexafluorure de soufre]] ({{formule chimique|SF|6}}). Une grande partie de ceux-ci sont produits par nos activités humaines tel que le transport, l’industrie, l’agriculture, la production d'énergie, etc.
 
Les gaz à effet de serre sont bien connus : vapeur d’eau ({{formule chimique|H|2|O}}<chem>H2O</chem>), [[W:Gaz carbonique|gaz carbonique]] ({{formule chimique|CO|2}}<chem>CO2</chem>), [[W:Méthane|méthane]] ( <chem>CH4</chem> ), [[W:Oxyde nitreux|oxyde nitreux]] ({{formule chimique|N|2|O}}<chem>N2O</chem>), [[W:Ozone|ozone]] ( <chem>O3</chem> ), [[W:Hydrofluorocarbures|hydrofluorocarbures]] (HFC), [[W:Perfluorocarbures|perfluorocarbures]] (PFC) et [[W:Hexafluorure de soufre|hexafluorure de soufre]] ({{formule chimique|SF|6}}<chem>SF6</chem>). Une grande partie de ceux-ci sont produits par nos activités humaines tel que le transport, l’industrie, l’agriculture, la production d'énergie, etc.
Chacun de ces gaz a un pouvoir d’absorption différent. Le méthane, par exemple, est plus « réchauffant » que le dioxyde de carbone. Mais le {{formule chimique|CO|2}} peut rester dans l’atmosphère un siècle contre dix ans pour le méthane. Vu l’énorme quantité émise par l’homme et sa contribution de 70% au réchauffement global, le {{formule chimique|CO|2}} devient le gaz à effet de serre le plus important. Aussi, à chaque GES on attribue un [[W:Potentiel de réchauffement global|Potentiel de Réchauffement Global]] (PRG) qui donne pour une masse unitaire du gaz considéré la masse de {{formule chimique|CO|2}} équivalente en termes d’impact sur l’effet de serre sur un horizon donné.
 
Une grande partie de ceux-ci sont produits par nos activités humaines tel que le transport, l’industrie, l’agriculture, la production d'énergie, etc.Chacun de ces gaz a un pouvoir d’absorption différent. Le méthane, par exemple, est plus « réchauffant » que le dioxyde de carbone. Mais le {{formule chimique|CO|2}}CO2 peut rester dans l’atmosphère un siècle contre dix ans pour le méthane. Vu l’énorme quantité émise par l’homme et sa contribution de 70% au réchauffement global, le {{formule chimique|CO|2}}CO2 devient le gaz à effet de serre le plus important. Aussi, à chaque GES on attribue un [[W:Potentiel de réchauffement global|Potentiel de Réchauffement Global]] (PRG) qui donne pour une masse unitaire du gaz considéré la masse de {{formule chimique|CO|2}} équivalenteCO2equivalente en termes d’impact sur l’effet de serre sur un horizon donné.
 
PRG pour les GES repris par le protocole de Kyoto sur un horizon de {{unité|100|ans}} :
{| class="wikitable"
 
|+Tableau des différents GES en fonction de leur PRG
{{formule chimique|CO|2}} 1
!GES
 
!PRG
CH4 21
|-
 
!CO2
{{formule chimique|N|2|O}} 310
!1
 
|-
HFC 140 à 11 700
|CH4
 
|21
PFC 6 500 à 9 500
|-
 
|N2O
{{formule chimique|SF|6}} 23 900
|310
 
|-
|HFC
|140 à 11700
|-
|PFC
|6500 à 9500
|-
|SF6
|23900
|}
'''Sources'''
 
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La réaction des gouvernements face au réchauffement climatique s’est concrétisée lors d’une [[w:Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques|Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques]] en 1992 à Rio. Ce rassemblement a permis l’élaboration de mesures diverses visant à diminuer la production de gaz à effet de serre par l’homme.
 
La convention-cadre a été suivie par l’adoption du [[w:Protocole de Kyoto|Protocole de Kyoto]] en 1997. Le Protocole est entré en vigueur ce 16 février 2005 grâce à la signature de128 pays. Pour entrer en vigueur, il devait être signé par un minimum de 55 pays représentant plus de 55% des émission de {{formule chimique|CO|2}}CO2. Le protocole engage juridiquement et quantitativement ces pays signataires à réduire de 5,2% leurs émissions de gaz à effet de serre pour l'horizon 2008 - 2012, par rapport à leurs émissions de 1990.
 
En plus de nombreuses recommandations, le Protocole attribue à chaque partie (pays ratifiant) un quota de gaz à effet de serre qui peut être rejeté annuellement dans la période 2008 - 2012. Si un pays réalise une réduction d'émissions plus importante que celle qui lui a été imposée, il crée un surplus. Le Protocole permet alors de vendre ce surplus, notamment aux pays susceptibles de rejeter une quantité supérieure à celle autorisée et qui sont dans l’incapacité d’une réduction.
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==== Impact de l'aviation sur le réchauffement climatique ====
 
La plupart des analyses permettent d’observer une augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du transport aérien. Et pour cause, l'aviation a connu une croissance d'environ 48% entre 1990 et 2000. Le [[W:GIEC|groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat]] (GIEC) évalue les émissions de {{formule chimique|CO|2}}CO2 par l’aviation à 0,14 milliard de tonnes de carbone pour l’année 1992 (soit 0,51 milliard de tonnes de {{formule chimique|CO|2}}CO2). L’aviation comptait donc en 1992 dans le monde pour 2% des émissions anthropiques totales de {{formule chimique|CO|2}}CO2, et 13% des émissions liées aux transports.
 
Selon l'Institut pour l'Environnement de Stockholm, qui a publié le 5 juillet 2004 un rapport sur l'aviation et le développement durable, c’est bien un peu moins de 2 % du total des gaz à effet de serre qui sont émis par le trafic aérien. Mais du fait de leurs émissions à haute altitude, leurs effets sont 3 fois plus nocifs que s'ils étaient émis au sol. Cela avec la croissance prévisible du trafic, fait qu'en 2050 l'aviation pourrait avoir une responsabilité de 15 % dans le changement climatique.
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Chaque kilogramme de kérosène brûlé libère 3,15 {{abréviation|kg|kilogramme}} de [[w:gaz carbonique|gaz carbonique]].
 
En moyenne, par voyageur, un avion de ligne émet environ 140 grammes de {{formule chimique|CO|2}}CO2 au kilomètre, contre 100 g/km pour une automobile. Mais le {{formule chimique|CO|2}} produitCO2produit par les avions dans la stratosphère ne peut être absorbé par les végétaux terrestres à cause de la barrière que crée la tropopause.
 
Pour diminuer cette production, il est nécessaire de poursuivre la diminution de consommation en carburant des avions par tous les moyens possibles. Mais les moteurs d’avions ont déjà vu leur rendement s’améliorer de 50% entre 1970 et 2000 et le secteur du transport aérien est en expansion.