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|contenu=Long d'une soixantaine de kilomètres, d'est en ouest, le premier port européen, après avoir été longtemps numéro un mondial – aujourd’hui dépassé –, accueille les grandes enseignes de la chimie, du pétrole, du gaz, avec des raffineries par dizaines. Une centaine de très grande compagnies sont présentes et 400 de taille moyenne, soit de {{unité|30000}} à {{unité|40000|emplois}} direct et {{unité|150000}} au total.
Du haut de la grande tour de verre, siège de Deltalinqs, organisation qui regroupe quelques 600 entreprises du port, [...] le responsable du programme « Energy Forum », voué au développement durable, évalue le chemin parcouru. « Dans les années 1960, le port se développait, l'activité industrielle croissait et les émissions de
Au programme : le développement de la chimie verte (elle devrait représenter 30 % de ce secteur en 2030) et un projet de captage et de stockage de
Rotterdam, le « bio-port » fait des émules<sup>2</sup>. Quelques {{Unité|400|{{Abréviation|km|kilomètre}}}} plus au sud, au Havre et dans l'estuaire de la Seine, un projet est à l'étude depuis 2010. [...] Objectif : « Mettre en place une démarche d'écologie industrielle sur le territoire de l'estuaire. » Il s'agira, ici aussi, de mutualiser les circuits d'eau et d'énergie, d'intensifier le recyclage et la réutilisation des déchets, de valoriser les filières d'énergie à partir de la biomasse<sup>3</sup> et des ressources naturelles locales. }}
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