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Avec la libération de la parole des victimes, il est devenu difficile d´évaluer le nombre de crimes sexuels : la tendance à l´augmentation du nombre de plaintes déposées à la police correspond-elle à une augmentation du nombre de passages à l´acte ?
 
En France, la Loi du 23 décembre 1980 reconnaît le viol comme un crime, alors qu'il était considéré comme un délit depuis l´adoption du code pénal en 1791.<ref></ref>
Bien que moralement condamné, le viol fait rarement l´objet d´un procès : avant l´affaire Tonglet-Castellano en 1978, la totalité de ces actes sont considérés comme de simples attentats à la pudeur, à moins d´être suivis de meurtre. L´avocate féministe Gisèle Halimi bouscule l´opinion publique en affirmant que "des hommes moyens, normaux, bons français, bon pères, bons époux, bons travailleurs" peuvent commetre des viols, qui seraient habituels, communs et répandus. 100 000 personnes en seraient victimes chaque année (2018?), jugés dans de nombreux cas comme des délits du fait de l´'insuffisance des moyens de la justice. Seuls 1% des viols effectivement commis seraient effectivement jugés.
 
Le retard du législateur à intégrer les décisions de la jurisprudence dans la Loi crée un effet de distorsion de notre perception de l´effectivité de la répression. Les juges ont-ils devancé la criminalisation du viol, où l´ont-ils amoindrie ?