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Le viol n'a pas toujours été sanctionné. Il existe des sociétés où il est toléré, sans définition juridique. Lorsqu'il est reconnu comme un crime, il n'est pas toujours défini par la violation du consentement de la victime. Ce qui a longtemps été puni et qui l'est encore dans les sociétés traditionnelles, c'est plutôt le fait de prendre la femme d'un autre, ou une femme non encore mariée, c'est à dire sans l'assentiment de son père.
 
En France, la Loi du 23 décembre 1980 reconnaît le viol comme un crime, alors qu'il était considéré comme un délit depuis l´adoption du code pénal en 1791. Ceci, malgré l´introduction en 1810 du code napoléonien, qui précisait dans un article difficile à appliquer en raison de l´absence de définition laissant une grand lattitude d´interprétation aux juges : "article 331 : « Quiconque aura commis le crime de viol, ou sera coupable de tout autre attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence contre des individus de l’un ou de l’autre sexe, sera puni de la réclusion. »
 
Bien que moralement condamné, le viol fait rarement l´objet d´un procès : avant l´affaire Tonglet-Castellano en 1978, la totalité de ces actes sont considérés comme de simples attentats à la pudeur, à moins d´être suivis de meurtre. L´avocate féministe Gisèle Halimi bouscule l´opinion publique en affirmant que "des hommes moyens, normaux, bons français, bon pères, bons époux, bons travailleurs" peuvent commetre des viols, qui seraient habituels, communs et répandus. 100 000 personnes en seraient victimes chaque année (2018?), jugés dans de nombreux cas comme des délits du fait de l'insuffisance des moyens de la justice. Seuls 1% des viols commis seraient effectivement jugés.