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Les deux pôles – le Je et le Moi – émergent donc de la matrice de fusion. Le « Soi→Je » déconstruit l’être (''[[W:entropie|entropie]]'', ''[[W:déconstruction|déconstruction]]'') à chaque instant. Le « Soi→Moi » le reconstruit (''[[W:néguentropie|néguentropie]]'', ''[[W:construction|construction]]'') à chaque instant.
 
== La vacuité épistémique ==
 
Si la matrice de fusion (Soi) se suffit à elle-même dans un mode absolu, l’instant épistémique, quant à lui, partage le monde entre un avant et un après cette compréhension. Notamment, le commencement et la fin sont des instants épistémiques dans l’entre-deux. Le commencement est porté par le pôle diachronique, suite à l’émergence du nouveau (multiple). La fin est portée par le pôle synchronique, suite à l’émergence d’une mesure (Un).
 
PuisqueOr, puisque la durée (synchronique) est une construction cognitive, il n’est plus souhaitable de la présupposer en tant que prémisse de raisonnement. Il est donc nécessaire de poser l’[[wikt:absence|absence]] de présence, lela [[wikt:videpage|videpage]] cognitifblanche, lale [[Wwikt:vacuitévide|vacuitévide]] opératoirecognitif, la [[wiktW:pagevacuité|pagevacuité]] blancheopératoire comme prémisse de raisonnement.
 
La vacuité opératoire propose au Soi de migrer depuis le pôle diachronique vers le pôle synchronique, en se maintenant dans l’entre-deux, sans nécessairement recourir à la dissociation analytique.
 
Au plan psychologique le mouvement de vacuité épistémique s’apparente à la [[W:méditation|méditation]] bouddhique. Au plan philosophique on ne peut parler ni de [[W:nihilisme|nihilisme]], ni de négativisme puisqu’il ne s’agit pas de nier de réel, mais de seulement le réduire.
 
Au cours de ce mouvement le Soi est vidé de ses éléments à la façon de la « méthode de zéro » (ou d'opposition) où le physicien attribue une valeur à une grandeur en mesurant l’effort nécessaire à la réduction au zéro de sa grandeur antagoniste.
 
Si la vacuité épistémique est une réduction du Soi par sa ''mise en énigme'', alors sa réciproque est une réduction du Soi par sa ''mise en trivialité'' épistémique. Dans la première le Soi est vidé de ses éléments pour construire une origine (synchronique) à la nouvelle épistémique. Dans le second cas le Soi est vidé de ses éléments pour construire une fermeture (diachronique) épistémique.
 
Dès lors les continuités naitront nécessairement des circulations construites parmi ces vides en voie de peuplement. Décrire le monde consiste à décrire le parcours d’un '''s'''oi vers un '''S'''oi dans un monde temporaliste. Le « soi » est le commencement du parcours, en constant [[wikt:décentrement|décentrement]]. Le « Soi » est la fin téléologique du parcours en constant [[wikt:recentrement|recentrement]].
 
 
= Les types psychologiques de Jung =