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== MONOGRAPHIEMonographie n°43 Thérapies brèves DMS ==
La méthode de Développement Mental Sémantique DMS se distingue de la PNL car elle opère directement avec les pouvoirs opératifs de nos fonctions mentales, au plus profond des structures de notre être singulier, en connaissance de tous leurs mécanismes, et non avec des liens linguistiques. Elle ne fait jamais référence au cerveau et à ses neurones. Elle opère uniquement en pleine conscience dans des synergies mentales variées (préférer ce terme à celui d’état de conscience modifiée ou altérée, qui fait preuve de l’ignorance de notre fonction conscience 5). Elle n’utilise donc pas l’hypnose Erickson, bien qu’elle reconnaisse les succès de cette pratique, qui semble utiliser avec un langage qui lui est propre, une technique résolutoire de problème qui met en jeu des interactions entre nos fonctions mentales. Elle ne tente pas non plus d’exploiter les émotions ainsi que le font de nombreuses techniques, dites d’intelligence émotionnelle, car elle considère que construire des apprentissages déclenchés ou impliquant nos émotions revient à construire des structures comportementales qui aliènent notre fonction volontaire 7 au système de contrôle émotionnel 3, et donc réduisent d’autant sa liberté et ses champs de possibles, ce qui est nuisible au développement spirituel et mental de notre être, et qui si elles étaient poussées à l’extrême, conduiraient à le transformer en un automate comportemental. Utiliser les émotions serait par ailleurs contradictoire à l’aboutissement de la méthode DMS : l’ataraxie, une absence de troubles émotionnels.
 
La maîtrise DMS permet à l’être qui la possède de résoudre en introspection méditative tous les désordres mentaux qui pourraient éventuellement subsister en lui, de comprendre ceux de l’autre, donc de faire des diagnostics pertinents, et l’empathie naturelle qui se développe progressivement en lui, lui donne toutes les qualités pour être un bon thérapeute. Une pratique de thérapie brève DMS peut donc être envisagée, éventuellement couplée avec d’autres techniques. Elle reste cependant une méthode de psychanalyse intrusive qui a été évoquée dans la monographie précédente, qui demande des essais, et qui pourrait s’intégrer aux pratiques ordinaires des thérapeutes, mais dont nous ignorons les résultats.
La monographie précédente a insisté sur l’éthique que le praticien doit observer dans sa relation avec son patient, car de même que l’hypnose Erickson, cette méthode, qui parce qu’elle est intrusive et avant tout soucieuse des résultats, très centrée sur l’efficacité de la résolution de problèmes, dans l’optique de faire, pourrait être critiquée car trop directive et quelque peu manipulatrice (le : voila ce que vous devez faire) en accompagnant le sujet et en le guidant dans sa méditation opérative, même si cette manipulation demeure la seule manière de satisfaire à la liberté et au désir de soulagement du patient. Il faut bien se rendre compte que toute thérapie brève ne peut-être qu’intrusive. La suite de cette monographie précise les principes généraux qui me semblent devoir guider cette méthode thérapeutique DMS.
 
Les fonctions mentales de la plupart des personnes traitent les problèmes qu'elles rencontrent au cours de leur vie en ne laissant derrière elles que peu ou pas de séquelles. Chez certaines personnes cependant ces séquelles peuvent être importantes, voire très importantes, et les conduire à des situations de dépression, tocs, obsessions, addictions, dépendance d’une secte, névrose, suicide, psychose, schizophrénie. Ces personnes ont besoin d’aide.
La monographie précédente a insisté sur l’éthique que le praticien doit observer dans sa relation avec son patient, car de même que l’hypnose Erickson, cette méthode, qui parce qu’elle est intrusive et avant tout soucieuse des résultats, très centrée sur l’efficacité de la résolution de problèmes, dans l’optique de faire, pourrait être critiquée car trop directive et quelque peu manipulatrice (le : voila ce que vous devez faire) en accompagnant le sujet et en le guidant dans sa méditation opérative, même si cette manipulation demeure la seule manière de satisfaire à la liberté et au désir de soulagement du patient. Il faut bien se rendre compte que toute thérapie brève ne peut-être qu’intrusive. La suite de cette monographie précise les principes généraux qui me semblent devoir guider cette méthode thérapeutique DMS.
Certaines de ces personnes s’adressent à un thérapeute. Cette démarche est importante. Elle signifie que :
 
1. La personne à pris conscience de vivre une situation difficile, même si elle ne comprend pas la réalité, ni l’origine de cette situation.
Les fonctions mentales de la plupart des personnes traitent les problèmes qu'elles rencontrent au cours de leur vie en ne laissant derrière elles que peu ou pas de séquelles. Chez certaines personnes cependant ces séquelles peuvent être importantes, voire très importantes, et les conduire à des situations de dépression, tocs, obsessions, addictions, dépendance d’une secte, névrose, suicide, psychose, schizophrénie. Ces personnes ont besoin d’aide.
2. La personne est prête à faire des efforts, voire même de gros efforts, pour se sortir de cette situation qu’elle juge pénible.
 
3. La personne a constaté qu’elle ne disposait pas en elle-même des pratiques qui lui permettraient d’améliorer sa situation, et qu’elle à besoin d’une aide extérieure.
Certaines de ces personnes s’adressent à un thérapeute. Cette démarche est importante. Elle signifie que :
4. La personne accorde une certaine confiance à la pratique que lui propose le thérapeute pour améliorer sa situation.
1.# La personne à pris conscience de vivre une situation difficile, même si elle ne comprend pas la réalité, ni l’origine de cette situation.
Ces quatre critères placent le psychanalyste dans les meilleures conditions possibles pour apporter une aide efficace à son client. Il est évident qu’une personne que l’on aura enfermée sur ordre dans un centre hospitalier, ou à laquelle on aura imposé un thérapeute comme condition de réinsertion dans la société, voire même une personne confrontée à un psychologue de terrain à la suite d’un traumatisme collectif, ne répond pas à ces critères, et que dans ces conditions, la thérapie qu’on lui propose n’aura que très peu de chance de réussir.
2.# La personne est prête à faire des efforts, voire même de gros efforts, pour se sortir de cette situation qu’elle juge pénible.
Une simple verbalisation ne suffit pas à améliorer l’état du patient, à moins qu’elle ne déclenche fortuitement une réaction chez lui, mais elle permet au praticien de faire un premier diagnostic sur l’origine des troubles. En s’appuyant sur le quatrième critère il pourra convaincre le patient de dire et de faire ce qu’il lui propose. S’il constate des réticences, il pourra lui rappeler que ce dire et ce faire constitue la thérapie qu’il est venu chercher. Le praticien devra poser au patient toutes les questions qui lui permettent de comprendre et lui proposer des exercices thérapeutiques.
3.# La personne a constaté qu’elle ne disposait pas en elle-même des pratiques qui lui permettraient d’améliorer sa situation, et qu’elle à besoin d’une aide extérieure.
Le premier exercice est destiné à constater mutuellement, au-delà des symptômes, la situation mentale intime du patient, idéalement ses structures mentales inappropriées, et plus précisément celles qui concernent sa fonction volontaire, la foi et la pathologique, les conséquences sur les structures comportementales de la motrice n’étant que secondaires. Car la liberté de la volontaire est telle, qu’elle est capable de tout, non seulement de se détruire mais de mettre la pire pagaille dans ses structures fondamentales.
4.# La personne accorde une certaine confiance à la pratique que lui propose le thérapeute pour améliorer sa situation.
Ensuite, il est nécessaire de faire admettre au patient que sa fonction volontaire, à la fois direction et jugement, est le seul outil dont il dispose pour améliorer sa situation, en agissant sur trois de ses principaux organes, à savoir : Le tableau de bord de ses objectifs et ses priorités, son éthique, et la structure de son jugement. Le deuxième critère montre que le patient veut guérir, mais si possible sans rien changer. Or pour guérir, il lui faut nécessairement changer quelque chose dans sa manière de juger, dans ses priorités et leur mise en œuvre.
 
En accompagnant le patient dans l’examen de leurs conséquences les plus néfastes, le praticien l’invitera à transformer ses convictions les plus inappropriées concernant ses responsabilités, ses obligations, ses appartenances, ses manières d’agir et de diriger sa vie mentale. Une conviction centrale peut tenir toutes les autres, il faut la trouver. Il appartiendra alors au patient de juger si cette conviction vaut le prix à payer, et de choisir. En principe la nature même du jugement d’efficacité est immuable et intacte, et dans ce cas il ne peut qu’adhérer à la transformation de cette conviction si on la lui présente. Pour ce faire une restructuration consciente est alors possible.
Ces quatre critères placent le psychanalyste dans les meilleures conditions possibles pour apporter une aide efficace à son client. Il est évident qu’une personne que l’on aura enfermée sur ordre dans un centre hospitalier, ou à laquelle on aura imposé un thérapeute comme condition de réinsertion dans la société, voire même une personne confrontée à un psychologue de terrain à la suite d’un traumatisme collectif, ne répond pas à ces critères, et que dans ces conditions, la thérapie qu’on lui propose n’aura que très peu de chance de réussir.
Une autre méthode, indirecte, consisterait à amener le patient vers une structuration multipolaire. Je ne sais pas si c’est possible, bien que mes petits exercices ne soient pas de nature à rencontrer d’opposition frontale de la part du patient, sauf si celui-ci a régressé au stade infantile où il ne veut plus rien faire (je le ferai pas, vous me faites chier). En cas de succès, la capacité opérative de la volontaire serait décuplée, le patient pourrait alors trouver, résoudre et restaurer sa situation mentale, seul où accompagné du praticien.
 
Quand les échecs successifs de la direction volontaire, amplifiés des inévitables réactions négatives de la pathologique, l’ont entraînée à renoncer à certaines de ses structures comportementales, pour retomber dans celles plus anciennes de la petite enfance, plus inadaptées encore, il en résulte une situation inextricable dont il lui est très difficile de sortir.
Une simple verbalisation ne suffit pas à améliorer l’état du patient, à moins qu’elle ne déclenche fortuitement une réaction chez lui, mais elle permet au praticien de faire un premier diagnostic sur l’origine des troubles. En s’appuyant sur le quatrième critère il pourra convaincre le patient de dire et de faire ce qu’il lui propose. S’il constate des réticences, il pourra lui rappeler que ce dire et ce faire constitue la thérapie qu’il est venu chercher. Le praticien devra poser au patient toutes les questions qui lui permettent de comprendre et lui proposer des exercices thérapeutiques.
 
Le premier exercice est destiné à constater mutuellement, au-delà des symptômes, la situation mentale intime du patient, idéalement ses structures mentales inappropriées, et plus précisément celles qui concernent sa fonction volontaire, la foi et la pathologique, les conséquences sur les structures comportementales de la motrice n’étant que secondaires. Car la liberté de la volontaire est telle, qu’elle est capable de tout, non seulement de se détruire mais de mettre la pire pagaille dans ses structures fondamentales.
 
Ensuite, il est nécessaire de faire admettre au patient que sa fonction volontaire, à la fois direction et jugement, est le seul outil dont il dispose pour améliorer sa situation, en agissant sur trois de ses principaux organes, à savoir : Le tableau de bord de ses objectifs et ses priorités, son éthique, et la structure de son jugement. Le deuxième critère montre que le patient veut guérir, mais si possible sans rien changer. Or pour guérir, il lui faut nécessairement changer quelque chose dans sa manière de juger, dans ses priorités et leur mise en œuvre.
 
En accompagnant le patient dans l’examen de leurs conséquences les plus néfastes, le praticien l’invitera à transformer ses convictions les plus inappropriées concernant ses responsabilités, ses obligations, ses appartenances, ses manières d’agir et de diriger sa vie mentale. Une conviction centrale peut tenir toutes les autres, il faut la trouver. Il appartiendra alors au patient de juger si cette conviction vaut le prix à payer, et de choisir. En principe la nature même du jugement d’efficacité est immuable et intacte, et dans ce cas il ne peut qu’adhérer à la transformation de cette conviction si on la lui présente. Pour ce faire une restructuration consciente est alors possible.
 
Une autre méthode, indirecte, consisterait à amener le patient vers une structuration multipolaire. Je ne sais pas si c’est possible, bien que mes petits exercices ne soient pas de nature à rencontrer d’opposition frontale de la part du patient, sauf si celui-ci a régressé au stade infantile où il ne veut plus rien faire (je le ferai pas, vous me faites chier). En cas de succès, la capacité opérative de la volontaire serait décuplée, le patient pourrait alors trouver, résoudre et restaurer sa situation mentale, seul où accompagné du praticien.
 
Quand les échecs successifs de la direction volontaire, amplifiés des inévitables réactions négatives de la pathologique, l’ont entraînée à renoncer à certaines de ses structures comportementales, pour retomber dans celles plus anciennes de la petite enfance, plus inadaptées encore, il en résulte une situation inextricable dont il lui est très difficile de sortir.
 
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