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== MonographieMONOGRAPHIE n°38 Le sommeil résolutoire ==
Sachez que vous pouvez analyser ces monographies et faire les exercices qui les accompagnent… en rêvant, en rêve lucide ou en rêve ordinaire, de même que j’ai moi-même conçu la plus grande partie de ces textes, les exercices que j’y propose, et le paragraphe même que je tape actuellement sur le clavier de mon ordi, en rêvant. Avec le même et peut-être plus encore de bénéfice que d’accomplir cela au cours de votre métacontexte de veille (oui, il faut quand même les avoir lues d’abord, quoi que vous pourriez aussi en concevoir et en pratiquer de meilleurs). Ceci ne dépend que du niveau d’évolution de votre raffinement mental. Les rêves, ou plutôt ce que vos fonctions mentales, principalement l’analytique 2, y font, témoignent de votre niveau de maîtrise. Il ne faut pas croire ce que d’éminents psychanalystes disent des rêves, ils ne connaissent que les rêves de leurs clients, ou les leurs du même niveau, comme le docteur Freud et ses rêves libidineux. A l’exception de quelques uns d’entre eux, comme Milton Erickson, le fondateur d’une technique de thérapie brève en hypnose qui porte son nom, et qui se soignait d’une maladie très handicapante et douloureuse, moitié en autohypnose, moitié en rêvant (il était atteint de troubles sensoriels et perceptifs congénitaux, daltonien et amusique, et avait contracté à 17 ans une forme grave de poliomyélite).
L’état du mental humain n’est pas une chose immuable, comme le présument à tort la plupart des gens, mais une chose évolutive avec un potentiel illimité extraordinaire. Aussi, si nous progressons, nos rêves progressent aussi, et notre fonction analytique, dominante dans ce métacontexte particulier, qui produit ces rêves hors de toute relation au monde physique, nous y propose d’autres choses dans une suite progressive en suivant sa propre logique. Donc il ne faut pas nous étonner de constater que tout cela change, mais plutôt nous en réjouir.
 
Ce que des personnes ont aussi comme moi constaté c’est que notre fonction analytique ne fait pas que créer des rêves et que quand nous dormons il fait aussi plein d'autres choses. Ainsi, quand je me réveille avec ou non le souvenir d'avoir rêvé, souvent il se signale tout seul et me livre du sens. S'il pouvait parler, il me dirait : "Coucou, voilà le facteur. J'ai un cadeau pour toi. Ne me remercie pas, pour moi c'est un plaisir de te rendre service". Aussi si je bute sur un texte un peu difficile à écrire, je ne me fais pas de souci, je sais qu'il faut que j'augmente la puissance de l'analytique, donc que je dorme un peu et au réveil je n'aurai plus qu'à tirer le fil, tout sera construit.
L’état du mental humain n’est pas une chose immuable, comme le présument à tort la plupart des gens, mais une chose évolutive avec un potentiel illimité extraordinaire. Aussi, si nous progressons, nos rêves progressent aussi, et notre fonction analytique, dominante dans ce métacontexte particulier, qui produit ces rêves hors de toute relation au monde physique, nous y propose d’autres choses dans une suite progressive en suivant sa propre logique. Donc il ne faut pas nous étonner de constater que tout cela change, mais plutôt nous en réjouir.
L'expérience m'a montré que l'activité logiquement nécessaire à l'élaboration de ces petits services très appréciables ne se manifestait pas dans le contenu conscient du rêve. Cette activité cachée semble se borner à traiter les préoccupations immédiates qui subsistent au moment de l'endormissement, alors que le rêve lui-même semble prendre en compte une problématique à long terme beaucoup plus complexe qui n'a pas encore été formulée d'une façon claire.
 
Il ne faut pas perdre de vue que l'analytique a constamment pour mission de servir l'être vivant, quels que soient les impératifs et en toutes circonstances, et qu'il le fait du mieux qu'il peut en puisant dans ses programmes automatiques selon une logique qui lui est propre, dont les racines sont anciennes et plongent dans le monde animal, qui prend en compte mais aussi qui dépasse les intentions de la fonction volontaire. Le rêve n'est donc pas une activité farfelue mais au contraire quelque chose de très sérieux que nous avons seulement du mal à comprendre.
Ce que des personnes ont aussi comme moi constaté c’est que notre fonction analytique ne fait pas que créer des rêves et que quand nous dormons il fait aussi plein d'autres choses. Ainsi, quand je me réveille avec ou non le souvenir d'avoir rêvé, souvent il se signale tout seul et me livre du sens. S'il pouvait parler, il me dirait : "Coucou, voilà le facteur. J'ai un cadeau pour toi. Ne me remercie pas, pour moi c'est un plaisir de te rendre service". Aussi si je bute sur un texte un peu difficile à écrire, je ne me fais pas de souci, je sais qu'il faut que j'augmente la puissance de l'analytique, donc que je dorme un peu et au réveil je n'aurai plus qu'à tirer le fil, tout sera construit.
Il existe une très grande variété de rêves : psychologiques, ludiques, libidineux, symboliques, initiatiques, mystiques, cognitifs et conceptuels, etc... La psychanalyse nous présente les rêves de personnes qui souffrent de troubles et désordres mentaux plus ou moins importants, qui ne constituent pas le modèle unique de tous les rêves, mais qui nous montrent un analytique tentant de contribuer, parfois avec des matériaux très archaïques, à la résolution des problèmes d'une personnalité malade.
 
Aujourd'hui je dispose d'un cadre conceptuel très solide, mais il n'en a pas toujours été ainsi. Je ne fais plus les mêmes rêves que par le passé, et quand j'examine mes souvenirs je dois reconnaître que dans le métacontexte du rêve, l'analytique m'a beaucoup aidé à le construire, à trouver les bases dont j'avais besoin, à me connaître davantage et à m'accompagner par l'évolution de ses rêves dans la démarche que j'avais entreprise.
L'expérience m'a montré que l'activité logiquement nécessaire à l'élaboration de ces petits services très appréciables ne se manifestait pas dans le contenu conscient du rêve. Cette activité cachée semble se borner à traiter les préoccupations immédiates qui subsistent au moment de l'endormissement, alors que le rêve lui-même semble prendre en compte une problématique à long terme beaucoup plus complexe qui n'a pas encore été formulée d'une façon claire.
Une des technique de base de la résolution de problème, consiste à bien le poser, à en faire en quelque sorte un paquet bien ficelé, et à l’envoyer en mail à notre fonction analytique avant de s’endormir, pour qu’il le résolve au cours du sommeil, car lui semble-t-il ne dort jamais.
 
Les psychologues du travail commencent à découvrir les vertus du sommeil et du rêve au cours de la période de travail, et pas seulement pour leurs effets de détente et d’anti stress pour éviter les burn et brown out des employés. Ils conseillent de plus en plus aux entreprises de recherche et de développement, et aux patrons, de laisser leurs collaborateurs pratiquer la sieste pendant le travail. C’est une pratique qui se répand en Chine et dans la Silicon valley en Californie, bientôt se sera une heure de sieste imposée chaque jour, et les réfractaires seront mal notés. Bon, pas dans toutes les entreprises, il restera toujours du travail répétitif à la tâche et du salaire payé à la pièce pour les conservateurs attardés du système.
Il ne faut pas perdre de vue que l'analytique a constamment pour mission de servir l'être vivant, quels que soient les impératifs et en toutes circonstances, et qu'il le fait du mieux qu'il peut en puisant dans ses programmes automatiques selon une logique qui lui est propre, dont les racines sont anciennes et plongent dans le monde animal, qui prend en compte mais aussi qui dépasse les intentions de la fonction volontaire. Le rêve n'est donc pas une activité farfelue mais au contraire quelque chose de très sérieux que nous avons seulement du mal à comprendre.
Personnellement, même si cela n’a pas toujours été ainsi, et sans doute pas un exemple à suivre, je travaille, j’écris la nuit, et je vais dormir à n’importe quelle heure quand mon cerveau me signale par des myoclonies (ce sont des mouvements brusques en arrière de la tête déclenchés involontairement par les muscles de la nuque), qu’il est au bout du rouleau et qu’il a besoin de se mettre en phase végétative réparatrice. J’ai de courtes périodes de sommeil de deux, trois heures, deux ou trois fois par jour, globalement un total de repos tout à fait ordinaire, mais avec l’avantage d’avoir autant de réveils résolutoires par jour. Je ne vous conseille pas de faire ainsi, mais de vous contenter d’une bonne sieste en début d’après midi, et quand vous serez profs, de ménager une période de sieste pour vos élèves pendant vos cours, à raison d’une demi heure toute les deux heures, cela ne pourra que leur faire du bien.
 
Il existe une très grande variété de rêves : psychologiques, ludiques, libidineux, symboliques, initiatiques, mystiques, cognitifs et conceptuels, etc... La psychanalyse nous présente les rêves de personnes qui souffrent de troubles et désordres mentaux plus ou moins importants, qui ne constituent pas le modèle unique de tous les rêves, mais qui nous montrent un analytique tentant de contribuer, parfois avec des matériaux très archaïques, à la résolution des problèmes d'une personnalité malade.
 
Aujourd'hui je dispose d'un cadre conceptuel très solide, mais il n'en a pas toujours été ainsi. Je ne fais plus les mêmes rêves que par le passé, et quand j'examine mes souvenirs je dois reconnaître que dans le métacontexte du rêve, l'analytique m'a beaucoup aidé à le construire, à trouver les bases dont j'avais besoin, à me connaître davantage et à m'accompagner par l'évolution de ses rêves dans la démarche que j'avais entreprise.
 
Une des technique de base de la résolution de problème, consiste à bien le poser, à en faire en quelque sorte un paquet bien ficelé, et à l’envoyer en mail à notre fonction analytique avant de s’endormir, pour qu’il le résolve au cours du sommeil, car lui semble-t-il ne dort jamais.
 
Les psychologues du travail commencent à découvrir les vertus du sommeil et du rêve au cours de la période de travail, et pas seulement pour leurs effets de détente et d’anti stress pour éviter les burn et brown out des employés. Ils conseillent de plus en plus aux entreprises de recherche et de développement, et aux patrons, de laisser leurs collaborateurs pratiquer la sieste pendant le travail. C’est une pratique qui se répand en Chine et dans la Silicon valley en Californie, bientôt se sera une heure de sieste imposée chaque jour, et les réfractaires seront mal notés. Bon, pas dans toutes les entreprises, il restera toujours du travail répétitif à la tâche et du salaire payé à la pièce pour les conservateurs attardés du système.
Personnellement, même si cela n’a pas toujours été ainsi, et sans doute pas un exemple à suivre, je travaille, j’écris la nuit, et je vais dormir à n’importe quelle heure quand mon cerveau me signale par des myoclonies (ce sont des mouvements brusques en arrière de la tête déclenchés involontairement par les muscles de la nuque), qu’il est au bout du rouleau et qu’il a besoin de se mettre en phase végétative réparatrice. J’ai de courtes périodes de sommeil de deux, trois heures, deux ou trois fois par jour, globalement un total de repos tout à fait ordinaire, mais avec l’avantage d’avoir autant de réveils résolutoires par jour. Je ne vous conseille pas de faire ainsi, mais de vous contenter d’une bonne sieste en début d’après midi, et quand vous serez profs, de ménager une période de sieste pour vos élèves pendant vos cours, à raison d’une demi heure toute les deux heures, cela ne pourra que leur faire du bien.
 
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