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== MonographieMONOGRAPHIE n°27 Le cycle mental 7d-2-7j-7d ==
En période de veille, la direction volontaire 7d dominante, siège du sentiment du soi, dirige notre vie mentale. Elle fait souvent appel à l'analytique 2 pour des opérations courantes comme pour résoudre des problèmes. Elle engendre alors un cycle mental qui partant de son objectif initial, déclenche la proposition de l'analytique 2, avant d'être jugée par le jugement arbitraire 7j, puis retourne à la volontaire pour entamer s'il y a lieu un nouveau cycle. C'est ce que l'on appelle couramment le raisonnement mais la raison n'est pas une fonction mentale, c'est une synergie à laquelle participent les pouvoirs de distinction, d'analyse et d'imagination de l'analytique, et les deux sous fonctions direction et jugement de la volontaire. A ce noyau central s'ajoute la conscience 5, qui peut paraître parfois s'éclipser dans la tension mentale d'un processus de découverte, la concentration 6 et la remémoration 1.
Vous vous servez de ce processus en priorité pour traiter à peu près tout ce qui se présente, et vous pouvez distinguer ses trois composantes principales en rappellent que cette distinction appartient au pouvoir opératif de l'analytique, et démontrer ainsi que c'est sottise de dire que la raison ne peut pas s'analyser elle-même.
 
Dans le cas de résolution hors du connu de problèmes pour lequel vous ne disposez pas en mémoire de structures comportementales préinstallées que vous mettez en œuvre presque inconsciemment, vous devez être vigilant à la procédure de demande de 7d à 2 pour obtenir des résultats, car l'intuition géniale ne tombe pas du ciel. Vous devez savoir que le langage ne fonctionne pas et que les concepts ne fonctionnent guère car l'analytique travaille essentiellement avec des percepts mentaux. Que vouloir (la solution d'un problème) ne donnera rien, il faut vouloir (décomposer, analyser, structurer les éléments résolutoires, proposer des alternatives... du (problème)) pour que l'analytique puisse répondre, et que cette demande s'adresse bien à lui et pas à une autre fonction, sinon cela tombera dans le vide et rien ne viendra de lui, même s'il avait des éléments de réponses.
Vous vous servez de ce processus en priorité pour traiter à peu près tout ce qui se présente, et vous pouvez distinguer ses trois composantes principales en rappellent que cette distinction appartient au pouvoir opératif de l'analytique, et démontrer ainsi que c'est sottise de dire que la raison ne peut pas s'analyser elle-même.
 
Dans le cas de résolution hors du connu de problèmes pour lequel vous ne disposez pas en mémoire de structures comportementales préinstallées que vous mettez en œuvre presque inconsciemment, vous devez être vigilant à la procédure de demande de 7d à 2 pour obtenir des résultats, car l'intuition géniale ne tombe pas du ciel. Vous devez savoir que le langage ne fonctionne pas et que les concepts ne fonctionnent guère car l'analytique travaille essentiellement avec des percepts mentaux. Que vouloir (la solution d'un problème) ne donnera rien, il faut vouloir (décomposer, analyser, structurer les éléments résolutoires, proposer des alternatives... du (problème)) pour que l'analytique puisse répondre, et que cette demande s'adresse bien à lui et pas à une autre fonction, sinon cela tombera dans le vide et rien ne viendra de lui, même s'il avait des éléments de réponses.
 
=== Votre fonction volontaire face au questionnement du vide ===
En méditation, quand vous désirez par votre direction volontaire 7d accomplir ou découvrir quelque chose sans employer les bonnes procédures, vous ne pouvez pas aboutir à grand chose. Votre esprit se remplit alors d’une impression de "cendres" ou de "neige", mêlées de frustrations. Si vous disposez des bonnes techniques en particulier en pensée infralingue, et qu'elles sont bien ancrées dans votre mémoire, c'est une chose dont vous ne risquez pas de souffrir, qui explique l'échec de l'introspection en psychologie. Car il ne suffit par de vouloir faire, il faut savoir faire.
C'est ce que j'ai appelé le questionnement du vide. En effet, faute des bonnes procédures, la direction volontaire 7d ne s'adresse pas à la fonction analytique 2, sensée lui répondre et lui fournir des propositions plus ou moins exploitables, mais manque sa cible, donc ne questionne que le vide, et sa demande glisse stérile dans la mémoire. C'est une erreur fréquente du débutant. Si les recherches au sein du connu s'adressent à la remémoration et les recherches conceptuelles impliquent une réponse conceptuelle imaginaire, les recherches techniques hors du connu exigent une forme perceptuelle afin que l'analytique 2 puisse y répondre, car travaillant avec le sens rangé dans la mémoire qu'il gère et non avec des signes, il ignore les formes linguistiques autant que celles qui sont mal structurées.
 
C'est ce que j'ai appelé le questionnement du vide. En effet, faute des bonnes procédures, la direction volontaire 7d ne s'adresse pas à la fonction analytique 2, sensée lui répondre et lui fournir des propositions plus ou moins exploitables, mais manque sa cible, donc ne questionne que le vide, et sa demande glisse stérile dans la mémoire. C'est une erreur fréquente du débutant. Si les recherches au sein du connu s'adressent à la remémoration et les recherches conceptuelles impliquent une réponse conceptuelle imaginaire, les recherches techniques hors du connu exigent une forme perceptuelle afin que l'analytique 2 puisse y répondre, car travaillant avec le sens rangé dans la mémoire qu'il gère et non avec des signes, il ignore les formes linguistiques autant que celles qui sont mal structurées.
 
=== Le cycle mental ===
Par ses demandes, la direction volontaire déclenche en général un cycle qui se décompose en trois étapes et trois circulations intermédiaires avant de se refermer sur lui-même.
Les réponses de l'analytique sont des assemblages de percepts et de concepts que le jugement arbitraire juge. Il y a plusieurs sortes de jugements, le plus important pour l'être vivant est le jugement d'efficacité car il sera déterminant pour ses comportements. Il existe aussi un jugement de vérité. Pour l'examiner, considérons d'abord que le vrai et le faux sont les concepts des catégories des tautologies et des contradictions. Hors de leur case, dans la case des valeurs logiques, ce sont de simples concepts dont le jugement arbitraire se sert pour qualifier ses jugements de vérité (qui seront plus ou moins vrais ou faux). Il faut savoir aussi que le jugement arbitraire juge en permanence tout ce qui se passe, y compris ses propres jugements. Il opère donc deux jugements simultanés et liés : le jugement des choses p7j et le jugement de son propre jugement des choses 7j/p7j soit p'7j (qui lui, variera du nul à l'excellent, de l'indécision à la sureté). C'est l'ensemble de ces deux jugements qui motivera l'action de la direction volontaire.
 
Ce processus cyclique intervient en permanence aussi bien dans l'élaboration solitaire de notre pensée que dans notre dialogue avec les autres.
Les réponses de l'analytique sont des assemblages de percepts et de concepts que le jugement arbitraire juge. Il y a plusieurs sortes de jugements, le plus important pour l'être vivant est le jugement d'efficacité car il sera déterminant pour ses comportements. Il existe aussi un jugement de vérité. Pour l'examiner, considérons d'abord que le vrai et le faux sont les concepts des catégories des tautologies et des contradictions. Hors de leur case, dans la case des valeurs logiques, ce sont de simples concepts dont le jugement arbitraire se sert pour qualifier ses jugements de vérité (qui seront plus ou moins vrais ou faux). Il faut savoir aussi que le jugement arbitraire juge en permanence tout ce qui se passe, y compris ses propres jugements. Il opère donc deux jugements simultanés et liés : le jugement des choses p7j et le jugement de son propre jugement des choses 7j/p7j soit p'7j (qui lui, variera du nul à l'excellent, de l'indécision à la sureté). C'est l'ensemble de ces deux jugements qui motivera l'action de la direction volontaire.
7j est le premier à réagir en jugeant les p2 de 2PROP/, 3 (sentiment) et 9 (approbation transcendantale) peuvent réagir alors, 7d reçoit et décide, sa réaction est variée de la satisfaction à la poursuite ou au lancement d’un nouvel objectif, le cycle est alors relancé en direction de 2. C’est dans cette dernière étape que le sentiment du soi (X) est le plus manifeste, au cœur de la fonction volontaire.
 
Si une proposition a un sens c’est que dans ce cycle mental qui va de l’analytique pour se refermer sur lui, ne circulent que des propositions de sens. Aussi, tout ce qui sera conforme à ce qui circule là, que produisent nos trois compères sera une proposition. Cette forme particulière d’assemblage de sens a la propriété d’engendrer du mouvement et du devenir. Cela fonctionne parce que chacun des trois émet une proposition complémentaire aux deux autres pour la circulation du sens, qui s’inscrit dans une complémentarité de type 6. Ce cycle est une propriété formelle qui dépasse le cadre de l’analytique, une propriété qui résulte de l’architecture du vivant, un cycle métabolique semblable à un cycle de Krebs, dont tous les produits aboutissent dans les tableaux de sens de 2.
Ce processus cyclique intervient en permanence aussi bien dans l'élaboration solitaire de notre pensée que dans notre dialogue avec les autres.
En logique propositionnelle, les propositions prennent la forme ARB, A désignant le sujet opérant, R son action opérative qui peut être une connexion logique entre A et B, et B l’objet sur lequel l’action se porte, sa création ou ce qu’elle implique. Les logiciens définissent la proposition comme un type particulier d’expression linguistique, mais dans notre monde mental c’est une expression sémantique. R est nécessairement un verbe, une action ou son concept, sinon la proposition se réduit à un simple énoncé.
 
Les propositions du cycle mental sont des assemblages de concepts de trois opérations mentales. Dans ces assemblages l’ensemble des B appartient globalement aux tableaux et grilles de sens de 2. Les R sont les concepts des pouvoirs opératifs de 2, 7j et 7d. Dans la réalité de l’opération mentale il n’y a pas de A, car le pouvoir opératif d’une fonction est son propre sujet, mais dans sa conceptualisation 2 distingue à la fois les nuances de ces pouvoirs et chacun d’entre eux qu’il attribue à une fonction. C’est en dernier ressort sur ce concept de fonction que se projette ou non le sentiment du soi, qui dès lors a tendance à l’étendre à toute la proposition.
7j est le premier à réagir en jugeant les p2 de 2PROP/, 3 (sentiment) et 9 (approbation transcendantale) peuvent réagir alors, 7d reçoit et décide, sa réaction est variée de la satisfaction à la poursuite ou au lancement d’un nouvel objectif, le cycle est alors relancé en direction de 2. C’est dans cette dernière étape que le sentiment du soi (X) est le plus manifeste, au cœur de la fonction volontaire.
Comme la vie mentale ne se résume pas à cette cyclicité mais révèle des synergies Y dans lesquelles la présence de chaque fonction est plus ou moins importante, plus ou moins effacée, plus ou moins renforcée par la concentration 6, pour représenter analogiquement l’ensemble des R possibles, j’utilise l’image d’un cristal à neuf faces, un octaèdre tronqué, chaque face représentant l’ensemble des nuances du pouvoir opératif de chaque fonction mentale perçue (donc sauf 8). Les deux sous-fonctions 7d et 7j, compte tenu de la séparation de leurs activités, ont chacune une face. Comme dans un cristal chaque face génère des reflets différents qui peuvent étinceler ou s’assombrir et leurs nuances se multiplier. Ainsi, 7d peut être vouloir, choisir, décider, diriger, coordonner, etc… 2 proposer, structurer, analyser, associer, dupliquer, assembler dans l’espace, etc… d’autres sont moins riches et plus monotones. Et de même que dans la réalité d’un cristal on ne peut pas séparer sa forme de sa matière sous peine de le détruire, on ne peut pas réellement séparer le pouvoir opératif d’une fonction mentale mais seulement distinguer des concepts.
 
Si une proposition a un sens c’est que dans ce cycle mental qui va de l’analytique pour se refermer sur lui, ne circulent que des propositions de sens. Aussi, tout ce qui sera conforme à ce qui circule là, que produisent nos trois compères sera une proposition. Cette forme particulière d’assemblage de sens a la propriété d’engendrer du mouvement et du devenir. Cela fonctionne parce que chacun des trois émet une proposition complémentaire aux deux autres pour la circulation du sens, qui s’inscrit dans une complémentarité de type 6. Ce cycle est une propriété formelle qui dépasse le cadre de l’analytique, une propriété qui résulte de l’architecture du vivant, un cycle métabolique semblable à un cycle de Krebs, dont tous les produits aboutissent dans les tableaux de sens de 2.
 
En logique propositionnelle, les propositions prennent la forme ARB, A désignant le sujet opérant, R son action opérative qui peut être une connexion logique entre A et B, et B l’objet sur lequel l’action se porte, sa création ou ce qu’elle implique. Les logiciens définissent la proposition comme un type particulier d’expression linguistique, mais dans notre monde mental c’est une expression sémantique. R est nécessairement un verbe, une action ou son concept, sinon la proposition se réduit à un simple énoncé.
 
Les propositions du cycle mental sont des assemblages de concepts de trois opérations mentales. Dans ces assemblages l’ensemble des B appartient globalement aux tableaux et grilles de sens de 2. Les R sont les concepts des pouvoirs opératifs de 2, 7j et 7d. Dans la réalité de l’opération mentale il n’y a pas de A, car le pouvoir opératif d’une fonction est son propre sujet, mais dans sa conceptualisation 2 distingue à la fois les nuances de ces pouvoirs et chacun d’entre eux qu’il attribue à une fonction. C’est en dernier ressort sur ce concept de fonction que se projette ou non le sentiment du soi, qui dès lors a tendance à l’étendre à toute la proposition.
 
Comme la vie mentale ne se résume pas à cette cyclicité mais révèle des synergies Y dans lesquelles la présence de chaque fonction est plus ou moins importante, plus ou moins effacée, plus ou moins renforcée par la concentration 6, pour représenter analogiquement l’ensemble des R possibles, j’utilise l’image d’un cristal à neuf faces, un octaèdre tronqué, chaque face représentant l’ensemble des nuances du pouvoir opératif de chaque fonction mentale perçue (donc sauf 8). Les deux sous-fonctions 7d et 7j, compte tenu de la séparation de leurs activités, ont chacune une face. Comme dans un cristal chaque face génère des reflets différents qui peuvent étinceler ou s’assombrir et leurs nuances se multiplier. Ainsi, 7d peut être vouloir, choisir, décider, diriger, coordonner, etc… 2 proposer, structurer, analyser, associer, dupliquer, assembler dans l’espace, etc… d’autres sont moins riches et plus monotones. Et de même que dans la réalité d’un cristal on ne peut pas séparer sa forme de sa matière sous peine de le détruire, on ne peut pas réellement séparer le pouvoir opératif d’une fonction mentale mais seulement distinguer des concepts.
Par cette représentation, (l’analytique (A)) (conceptualise (R)) (l’ensemble des propositions possibles (B)), et cela s’arrête là car le concept d’un concept reste le même concept. Mais cela montre aussi que parce que A, R et B sont des concepts, une proposition ARB, son RB, son B et chacune de leurs parties ou du produit de leur décomposition, peut devenir le B d’une autre proposition. C’est le pouvoir multiplicatif des propositions (en fait le pouvoir de 2), donc B peut contenir des concepts d’action et d’une façon générale tous les sens de la mémoire (m). C’est en particulier toujours le cas de 7d, car pour être opératifs ses objectifs doivent nécessairement contenir un concept d’action. Cette propriété peut être la source de confusions entre un concept d’action interne d’un B et le véritable R de la proposition, sans lequel elle ne peut être. Un B n’est qu’une combinaison d’énoncés. La proposition ne peut exister sans le R qui réalise l’opération mentale dont elle est le concept. C’est pourquoi j’insiste autant sur le contexte mental des propositions concernant le monde extérieur. Si (observer) (le jardin) ne pose pas de problème car (observer) est un R, dans (ma huppe se nourrir dans le jardin) ou (Socrate vouloir manger un gâteau), sans contexte opératif mental il n’y a pas de R, même si le B peut exister dans ma mémoire en tant que concept d’un énoncé. Une proposition n’est pas un simple concept mais le concept d’une opération qui se déroule en conscience et, qui a le pouvoir d’engendrer une représentation de mes mondes et mon propre devenir, et quand avec des mots je la signale tout en respectant certaines règles, ces mots me parlent de moi-même et de la réalité de mes mondes.
 
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