« La Critique de la Raison Pure, Kant/Introduction » : différence entre les versions
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== Introduction: La Métaphysique en guerre ==
La Critique de la Raison Pure (en allemand ''Kritik der reinen Vernunft'') est
A cette époque cela fait bien longtemps que les écoles philosophiques se querellent sur les connaissances métaphysiques (commencement du monde, nature de l’âme, Dieu et ses propriétés), c’est ce que Voltaire relève dans ''Micromégas,'' on y trouve des philosophes de chaque école: le cartésien qui affirme que son âme est non matérielle, le leibnizien qui recoure aux figures alambiquées, le disciple de Locke qui se contente de croire que beaucoup de choses sont au pouvoir de Dieu (dont le fait que la matière puisse peut être penser)... Par rapport à toutes ces causeries Voltaire oppose les connaissances vraies, physiques et mathématiques (il avait été l’amant d’Émilie du Châtelet, la traductrice des Principia de Newton en France) comme déterminer la taille des géants ou la densité de l’air.
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Le questionnement que Kant mène dans la Critique englobe le champ de la connaissance a priori et il s’interroge sur sa possibilité c’est donc se demander comment justifier la validité du savoir Physique, Mathématique et Métaphysique. Le philosophe David Hume avait émis une thèse intéressante à cet égard considérant que le principe de causalité était une invention de l’homme et qu’il ne provenait que de l’habitude, mais derrière cette remise en cause se cachait aussi l'ébranlement de la Physique et de la Métaphysique.
C’est ainsi que Kant était
== Comment Connaissons nous? ==
C’est à n’en point douter LA question de la Critique, celle qui en occupe le cœur et ce en vue de tout savoir à propos de notre capacité de savoir. De cette capacité de savoir, dénotée par le terme générique de ''Raison, on cherche à en établir le domaine de ce qu’elle peut savoir les limites de ce savoir et la méthode relative à l’acquisition de ce savoir. Pour savoir tout cela il est donc nécessaire de répondre à la question: Comment pouvons nous savoir?''
Avant toute chose Kant se place dans le domaine des connaissances théoriques non basées sur l'expérience, on les appelle connaissances ''a priori''. Toute connaissance empirique est dite ''a posteriori'', et les connaissances entièrement ''a priori'' sont qualifiées de ''pures.'' C’est pourquoi il est question d’une Critique de la ''Raison Pure,'' c’est à dire la capacité de connaître purement ''a priori'': seules ces connaissances bénéficient (et il s’agit d’un critère pour les reconnaître) d’une ''universalité'' et d’une ''nécessité'' de leur vérité, c’est à dire qu’elles sont valables pour tout et nécessairement.
Au point de vue de la connaissance il existe 2 types de jugements (c’est à dire de 2 pensées puisque pour Kant ''penser c’est juger'') les jugements analytiques et les jugements synthétiques. Les analytiques n'obéissent qu’au principe de contradiction et ne font
Pour finir nous précisons le sens de l’entreprise critique: celle ci n’est qu’une propédeutique c’est à dire un exercice préliminaire mais rendu nécessaire par les contradictions auxquelles se heurte la Raison dans l’usage spéculatif qu’en ont fait les métaphysiciens. Cet exercice a pour but de produire sinon un Organon au moins un Canon de la Raison Pure dans le but d’en guider l’usage.
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