« FRA3826- Flâneuse: Les migrations d'Isadora Duncan » : différence entre les versions

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" Great artists are tragic. Genius is too large; and it may have been grandeur that proved Isadora’s undoing-- the grandeur of temporary luxury, the grandeur of permanent ideals. She is too expansive for personal salvation. She has had friends. What she needed was an entire government. She had checkbooks. Her scope called for national treasury. It is not for nothing that she is hailed by her first name only as queens have been…"
 
[[wikipapers:Isadora_Duncan|Isadora Duncan]] était une danseuse contemporaine du début du vingtième siècle. Elle est à l'origine d'une libération des corps et du mouvement dans l'univers de la danse, contrastant avec les dictats du ballet, le seul style étant accepté. Son style en était un qu'elle qualifiait de retour aux sources, en incarnant physiquement les émotions humaines les plus distillés dans leur pureté, soit celles de la joie et la tristesse. Sa vie est un cycle incessant de joies et de tristesses qui la pousse à bouger dans ce sens.

Elle est devenue une figure importante du monde des arts, papillonnant entre plusieurs cercles artistiques: que ce soit avec des écrivains, des musiciens, des artistes visuels... personne ne reste de glace devant cette femme vivant toujours à quelques mètres du droit chemin.
 
Isadora est née le 26 mai en 1877 à San Francisco. Déjà sa famille était une étampe non-conventionnelle par le fait que seule sa mère était dans le portrait, son père n'était qu'un mirage qu'elle ne croisa que quelques fois. Dans ses mémoires, elle raconte les aléas de la pauvreté dans laquelle est vivait : « When I was five we had a cottage on 23rd Street. Failing to pay rent, we could not remain there but move to 17th Street, and in a short time, as funds were low, the landlord objected, so we moved to 22nd street, where we were not allowed to live peacefully but were moved to 10th Street. » Cette situation économique la place à l'extérieur d'une vie conventionnelle, la poussant à se débrouiller d'elle même, gérant sa famille, la traînant là où elle l'entends pour poursuivre une approfondissement de ses idéaux.
 
C'est de cette misère économique qu'elle assume une posture de confrontation aux moeurs culturelles, économiques, spirituelles et éducatives de cette époque. Cette opposition se manifeste premièrement au moment où elle abandonne l'école, jugeant que cette obligation était trop contraignante pour ses idéaux intellectuels et créatifs. De plus, très jeune, en raison du divorce de ses parents, elle emprunte une route exactement féministe en déclarant qu'elle s'opposait vivement à l'idée du mariage: « I decided, then and there, that I would live to fight against marriage and for the emancipation of women to have a child pr children as it pleased her, and to uphold her right and virtue. »

Sa personnalité et son travail, par une forme de malaise qu'ils inspirent deviennent des marqueurs d'une innovation idéologique caractéristique de la genèse d'une forme de génie vivant.
 
== Objectif ==
Ce présent projet cherche à faire un étayage des différentes migrations de Duncan qui suivent une évolution sur sa pensée artistique. On constate un approfondissement de sa pratique unique et de ses principes très particuliers pour cette époque. Ce qui est particulier chez Duncan c'est, justement, comment elle suit ses envies et ses philosophies, et ce, d'une manière physique. Ce qu'il est entendu dans le terme «physique» c'est les nombreux déplacements et déménagements qu'elle effectuait, oui pour son art, mais aussi pour vivre pleinement selon ses principes dans des villes où elle jugeait qu'elle pourrait être respectée et reconnue. Autrement dit, le projet proposerait des avenues du style «timeline» géographique qui attesteraient de sa pensée.
 
== Outils ==
L'outil qui se trouve à être le plus pertinent pour ce poster, est celui du «StoryMap» de Knightlab. Une lecture approfondie de ses mémoires révèle une mythification qu'elle produit de sa propre personne pour mieux expliquer là où elle souhaite tracer sa pensée. Elle utilise un langage lyrique, sensible, quasi-spirituel et grandiose pour parler du projet qu'est sa vie et ce qu'elle entend par vivre de sa vérité unique. Cette visualisation thématique demeure exhaustive dans les limites d'une subjectivité réservé par l'autrice de cet article, par le fait que seuls les passages révélateurs et pertinents tracerons la cartographie des paroles d'Isadora Duncan.<ref>{{Cite book|url=https://www.worldcat.org/oclc/57374499|title=International encyclopedia of dance : a project of Dance Perspectives Foundation, Inc.|date=2004|publisher=Oxford University Press|others=Cohen, Selma Jeanne, 1920-2005., Dance Perspectives Foundation.|isbn=9780195173697|edition=1st paperback|location=New York|oclc=57374499}}</ref>
 
 
 
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