« Recherche:Retrouver une sérénité » : différence entre les versions

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=== La méthode ===
Cette méthode n'est pas vraiment gratuite, car il faut faire un effort sur soi, en essayant de ne faire appel qu'à l'intellect, en laissant le plus possible de côté ses affects. Cet effort ne peut parfois être accepté qu'au bout de quelques minutes, quelques jours, voire plus. Et parfois on ne pense même pas à l'utiliser : l'inconscient utilise des ruses insoupçonnées, il sait très bien que l'homme est partisan du moindre effort, et souvent, pas assez optimiste. Peut-être ce stratagème ne fonctionne-t-il pas sur tout le monde ? Surtout si la personne n'a pas un minimum de pratique de l’auto-analyse. Il m’a fallu peut-être trois ans pour le mettre définitivement au point avec le paragraphe 2) car les premières fois il ne fonctionnait pas toujours, je devais le mettre au point, à jour (exactement comme un antivirus), pour contrer un nouvel obstacle que m'opposaient mes défenses psychologiques. Une amie a revu la formulation de ce paragraphe en le divisant en 3 phrases très concises. La première fois que j'utilisai ce stratagème il fonctionna immédiatement, il m'avait suffi, après avoir réalisé que c'était la bonne pensée à avoir (« cette idée, elle est non seulement négative, mais elle est fausse ! »), à l'''injecter,'' et la sensation d'être un peu "dans les nuages" disparut instantanément, même si je n'avais injecté que le 1) : « S’obliger à… ».
Si l’on se sent déprimé sans raison apparente, et que cela dure depuis plusieurs jours déjà :
 
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Selon la médecine chinoise une douleur à la hanche est révélatrice d’un sentiment d’abandon douloureusement vécu – courant chez les personnes âgées. La symbolique en étant que si la jambe veut bien partir en avant – il faut bien avancer dans la vie –, le reste du corps, non participatif, se sentant abandonné, préfère rester sur place : s’installe une dysharmonie pouvant à la longue provoquer une lésion irréversible si on ne parvient pas à se libérer de ce sentiment d'abandon. Si on y parvient on favorise la guérison. Si j’ai abandonné ou négligé une personne, ou un projet, je peux aussi ressentir un manque très déstabilisant.
 
L’idée fausse peut être la crainte de ne pouvoir retrouver un tel amour, une telle amitié, un aussi grandbeau projet.
 
Quand on a compris le caractère illusoire de cette idée négative enfin mis au jour, un changement de polarité se produit dans notre esprit, du négatif vers le positif. À un sentiment de fatalité déprimante, voire désespérante, se substitue l’idée libératrice et dynamisante qu’il est normal qu’on ait toujours, comme un sportif, à <span style="color:blue">'''lutter'''</span> (mais à chaque jour suffit sa peine), car la vie est un sport de combat, nombreux sont ceux qui l’ont déjà dit. Et l’on pourra être, davantage qu’auparavant, le véritable acteur de notre vie. Car c’est quand l’homme agit qu’il est vivant.<br>
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:ou de résolution d’un problème
 
''Remarque :'' théoriquement, cette petite méthode devrait aussi fonctionner lors d'une vraievéritable dépression. Ce serait négliger qu’une recherche solitaire et ponctuelle ne possède pas la puissance réparatrice suffisante. Il pourrait être avantageux alors de réexaminer tranquillement, avec un médecin de l’âme, en un dialogue bienveillant, une écoute respectueuse, les pensées erronées (et leurs implications) que l’idée fausse déclencheur, placée là en germe – souvent ancienne et considérée depuis longtemps comme une fatalité –, a suscitées et laissélaissées se développer. Et de déposer là, « ''en un dépôt sacré '' », l’idée déclencheur qui a essaimé, plus ou moins profondément. Cette méthode peut cependant aider à éclaircir une situation de mal-être, à donner des pistes de réflexion. Les tournants difficiles de l’existence recèlent des malles au trésor insoupçonnées., Quiqui ne demandent qu’à être ouvertes. Le tout est de trouver la bonne clé.

Bonne chance !
 
Claude Mariotti