Selon Augusto Boal, à son origine, le théâtre était chant [[wikt:dithyrambique|dithyrambique]], le peuple libre chantant à l'air libre, une fête ouoù toustout le monde pouvait participer. C'est l'aristocratie qui établira le cloisonnement scènes spectateur. Pour que le spectacle puisse réfléchir efficacement l'idéologie dominante, une autre division fut créécréée sur la scène cette foifois en séparant les protagonistes (aristocratearistocrates) et le chœur symbolisant la masse populaire. Ces aménagements ont permis l'élaboration d'un système tragique [[wikt:coercitif|coercitif]] tel qu'Aristote le défendait.
Gardons toute foitoutefois à l'esprit que sur d’autred’autres continents, dans d'autres cultures, « l'aristocratisation » de l'art n'a jamais eu lieu, ou, parfois, si elle a eu lieu, elle s'est déroulée sous d’autred’autres formeformes, vers d’autred’autres butbuts. Pour ne prendre qu'un exemple de la littérature, [[w:Antonin Artaud|Antonin Artaud]] dans son ouvrage ''Le théâtre et son double'' (Antonin Artaud 1964, p.86) écrit sur le théâtre [[w:bali|balianais]] en ces termes : « Ce théâtre purement populaire et non sacré, nous donne une idée extraordinaire du niveau intellectuel d'un peuple, qui prend pour fondement de ses réjouissances civiques les luttes d'une âme en proie aux larves et aux fantômes de l'au-delà ». Rien en ces termes ne nous laisse présager d'une quelconque domination aristocratique au sein du théâtre. Aussi, parmi mes souvenirs de voyage cese trouve celui d'une fête plus ou moins improvisée en village africain où tous les habitants participaient à l’expression artistique librement à travers des improvisations diversdiverses. Je peux aussi me souvenir de soirées dans les pubs [[w:Irlande|Irlandais]] où chacun s'exprimait à travers musique et chant en fonction des possibilités que lui offrait son état d'ébriété...
== Poétique théâtrale chez [[w:Aristote|Aristote]] ==
