« Châteaux forts en France » : différence entre les versions

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*D’autres régions sont mieux tenues par les princes ou les rois (Normandie, Flandre, …). Les châteaux restent contrôlés par eux ou leurs familiers, sauf pendant les crises. Ainsi, le comte de Flandre interdit dès la fin du X{{e}} siècle la construction de forteresses sans son autorisation<ref> Robert FOSSIER, ''Enfance de l’Europe''…, page 384</ref>. Le cas normand est plus complexe : le duc confie les vicomtés à des agents fidèles. Les vicomtes normands s’occupaient de la justice, des impôts et de l’armée ; ils séjournaient souvent à la cour ducale et rendaient des comptes au prince. Mais à la faveur des crises de succession (mort de Guillaume Le Conquérant en 1087), les seigneurs et les vicomtes en profitent pour devenir autonomes. Les guerres privées sont alors courantes. En 1107, Henri I{{er}} doit réaffirmer l’interdiction d’édifier des tours fortes sans son accord<ref>Michel de Boüard (dir.), ''Histoire de la Normandie'', Toulouse, Privat, 2001, page144</ref>.
 
= EvolutionÉvolution des modèles de châteaux forts =
== Les mottes castrales ==
On les appelle aussi «château à motte et basse-cour»<ref>Gauvard (dir.), ''Dictionnaire du Moyen Âge'', page 275</ref>). Il s'agit d'un habitat fortifié très courant au Moyen Âge, construit sur un tertre de 10 à 60 mètres de hauteur<ref>Gauvard (dir.), ''Dictionnaire du Moyen Âge'', page 275</ref>. Leur pente est plutôt raide. Bâties en terre et en bois selon des plans variés, elles sont soumises aux intempéries (les palissades pourrissent) et aux incendies. Vers l’An 1000, le bois domine dans les constructions du nord de l’Europe. L’Europe méditerranéenne utilise davantage la pierre.