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En 1559, après 5 ans de durs et longs travaux, l’eau coule enfin dans le canal de Craponne et ce dernier peut alors permettre d’approvisionner en eau les différents champs et culture situés dans son rayon d’action. Cependant, il arrive que l’eau disponible dans le canal soit insuffisante et ne permette pas un approvisionnement suffisant en eau. En effet, ce canal devait approvisionner de nombreuses cultures différentes marquées par des besoins en eau très variés. On retrouvait par exemple la culture de céréales en particulier le froment. La région comptait également de nombreux arbres fruitiers tels que des pommiers, noyers ou encore figuiers ainsi que de nombreux jardins produisant différentes sortes de légumes tels que des poireaux, des courges ou encore des choux. Toutes ces cultures nécessitent des besoins en eau très variés: afin de produire 1kg de blé, 590 litres d’eau sont nécessaires alors que la production d’un kilogramme de noix requiert pas moins de 9000 litres d’eau !<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Combien d'eau est utilisée pour produire les aliments?|url=https://nutritionnisteurbain.ca/infographiques/combien-deau-est-utilisee-pour-produire-les-aliments/|site=Le nutritionniste urbain|date=2015-03-22|consulté le=2020-05-12}}</ref> Ainsi, afin de réguler le débit d’eau, il était donc nécessaire de prendre en compte la nature de la culture ainsi que la taille du champ que l’on irrigue. Afin de permettre aux paysans de pouvoir mener à bien leurs récoltes, des règles précises sur l'arrosage ont été mises en place et témoigne d’une organisation du système d’irrigation dès ses débuts. Des jours de l’eau sont mis en place et permettent aux paysans d’avoir accès à la ressource pour leurs champs.
 
La région fut aussi marqué par des étés chauds et secs durant lesquels l’étiage, c’est -à -dire le niveau du cours d’eau, est très bas rendant alors impossible l’irrigation et favorisant les manquements à la loi. Des règles strictes sont mises en place. Parmi les règles mises en place, on retrouvait l’interdiction de faire des barrages dans la rivière afin de permettre à l’eau de s’écouler sans interruption ou encore l'interdiction de se servir directement en eau dans le canal. Afin d’assurer le respect de ces règles, des gardes de l’eau appelés egayers étaient postés à différents endroits du canal.
 
Par cette organisation, Adam de Craponne essaye de permettre à tous de pouvoir profiter de l’eau du canal.
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===== L’organisation du système d’arrosage =====
Le système d’irrigation est un système d’arrosage cependant à cause la sécheresse l’apport d’eau n’était pas régulier. Le canal permet de meilleur rendement agricole et une sécurité hydrique. De nouvelles parcelles agricoles sont créées.  Pour bénéficier du canal, il y a une redevance à chaque arrosage. Les arrosages sont épisodiques soit deux jours par semaine sur 900 hectares<ref name=":19" />. C’est un système d’arrosage à tour d’eau, c’est -à -dire que chacun se sert à son tour. La durée d’usage dépend de la superficie et du débit de la prise d’eau. Un calendrier journalier est mis en place à cette époque. Le tour d’eau s’adapte à fonction de la demande et des aléas climatiques.
 
===== La vision de l’eau du canal =====
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==== Augmentation de la salinité des sols ====
[[Fichier:Soil Salinity.jpg|vignette|Une culture détériorée par la salinité du sol]]
Lorsque l’irrigation est trop importante sur un sol non drainé, le sol se retrouve humidifié en profondeur et des remontées salines ont lieu (les sels minéraux du sous-sol remontent à la surface). Cela a pour conséquence d’augmenter la teneur en sel des sols, ce qui est néfaste voire toxique pour les plantes: c’est le phénomène de salinisation. Il est parfois accompagné d’une alcalinisation du sol, c’est -à -dire une augmentation de son pH.
 
Ainsi, nombre de terres agricoles sont rendues infertiles voire stériles dans le monde: on estime que 3 hectares de terres arables sont perdus par minute à cause de ce phénomène. Si 80% de ce chiffre est dû à des causes naturelles, 20% sont dûs à des causes dites “anthropiques” et en particulier l’irrigation de masse.