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Cette technique renoue avec la tradition des ceintures nourricières du Moyen-Âge qui entouraient les villes. Dans les années 1990, un groupe de “guérilleros du jardinage” aménageait des des potagers dans les zones urbaines négligées, sans autorisation. Quand la mairie de Paris a décidé de verdir la ville, ce type d’initiative a été institutionnalisé. Aujourd’hui, l’association La main verte est responsable des ressources des jardins communautaires de la capitale. D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FA0), “les jardins potagers peuvent être jusqu’à 15 fois plus productifs que les exploitations dans les zones rurales, une superficie d’un mètre carré peut fournir 20 kg de nourriture par an”. Cependant, selon Roland Vidal, enseignant-chercheur à l’école nationale supérieure de paysage de Versailles, il faudrait “ 660 000 hectares pour nourrir les parisiens et 3 millions d’hectares pour les Franciliens”, soit 6 fois plus que la région Île de France en comporte.
=== Une transition agricole passe par un changement des formations ===
On remarque l'émergence de nouvelles manières de fertiliser les sols. Pour qu'une réelle transition agricole s'opère, l'enseignement de l'agriculture doit être s'adapter.
 
Les centres de formation en agriculture regroupent principalement les '''lycées agricoles''', les maisons familiales en alternance et les chambres d'agriculture. Dans un lycée agricole, la formation peut-être scolaire avec une ferme au sein du lycée ou en apprentissage.
 
L’adaptation de la formation agricole aux nouvelles attentes sociales et au changement climatique n'est pas évidente<ref>France Culture. La formation agricole d'aujourd'hui est-elle adaptée à l'agriculture de demain ?. [émission radio]. Le temps du débat, 2020, 38min. Disponible sur https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/la-formation-agricole-daujourdhui-est-elle-adaptee-a-lagriculture-de-demain. (consulté le 24.04.2020)</ref>. Aucun module traitant de transition de l’agriculture n’est obligatoire à l'échelle nationale dans une formation agricole. L’enseignement dépend du ministère de l'agriculture et des structures politiques de chaque région, l'influence politique locale est donc très importante. L’ouverture vers de nouveaux types d’agriculture dépend souvent du professeur ou du maître de stage. Cette liberté peut être vue comme un frein au changement. Mais, cela permet aussi à des établissements de créer des formations alternatives. Par exemple, Aà Saint-Afrique, le centre de formation "La Cazotte" propose une formation en permaculture à part entière<ref>A Saint-Afrique, La Cazotte montre la voie de la permaculture. Midi Libre. [en ligne]. 2020. Disponible sur https://www.midilibre.fr/2020/03/01/a-saint-affrique-la-cazotte-montre-la-voie-de-la-permaculture,8765999.php. (consulté le 24.04.2020)</ref>.
 
Il existe cependant une personne référente dans chaque établissement pour le plan “enseigner à produire autrement", lancé par le gouvernement en janvier 2020. Il s'agit d'une 2{{Exp|è}} édition, le premier plan ayant eu lieu entre 2014 et 2018. Les deux premiers axes de ce plans sont : "Encourager la parole et l’initiative des apprenants sur les questions des transitions et de l’agro-écologie" et "Mobiliser la communauté éducative pour enseigner l’agro-écologie et poursuivre les transition"<ref>Ministère de l'agriculture et de l'alimentation. Enseigner à produire autrement, pour les transitions et l'agro-écologie. Disponible sur https://chlorofil.fr/fileadmin/user_upload/eapa/epa2-plaquette012020.pdf<nowiki/>(consulté le 14.05.2020)</ref>.
 
Les formations ou stages en permaculture sont de plus en plus nombreusesnombreux, ce qui reflète la tendance pour ce mode d'agriculture. Il existe par exemple les formations d'Avenir Permaculture ou à la ferme du bec Hellouin.
 
En agronomie, les centres de formation sont les '''écoles d’ingénieurs et laboratoires de recherche'''. En France, la formation s'appuie notamment sur les cinq Écoles Nationales Supérieures Agronomiques avec Montpellier (SupAgro), Nancy (ENSAIA-INPL), Paris (AgroParisTech), Rennes (AgroCampus Ouest) et Toulouse (ENSAT).
 
Claude Bourgignon, ingénieur agronome fervent défenseur d'une agriculture sans engrais, a dénoncé l'absence de chaire de microbiologie des sols en France (même si il existe des unités de recherche). Lui et sa femme Lydie ont d'ailleurs quitté l'INRA et ont fondé leur propre laboratoire d'analyse des sols en 1989.
 
=== La préservation de la biodiversité ===
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Un accompagnement des pratiques non chimiques par une structuration et un maintient d'une hétérogénéité des paysages (création de haies, de zones réservoir) apparaît indispensable à une restauration d’espèces à valeur patrimoniale.
 
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== La fertilisation et l'agriculture dans les Arts ==