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Suivant la point de vue des différentes société sur l'agriculture, celle-ci pouvait se retrouver dans la littérature ou pas. Les Égyptiens, qui considéraient qui les paysans se situaient en bas de l'échelle sociale lui accordaient par exemple beaucoup moins de crédit que les Grecs, qui furent émerveillés en voyant les techniques de culture, d'irrigation, et de gestion de l'eau que les agriculteurs égyptiens avaient mis en place sur les bords du Nil, comme ils l'ont rapporté dans leur écrits. L'agriculture avaient d'ailleurs une place plus importante dans la mythologie grecque, et la culture de la vigne, qui permettait de produire le vin, y sont sans doutes pour beaucoup.
 
Jusqu'au XVIeXVI<sup>è</sup> siècle, et depuis le milieu du moyenMoyen-âgeÂge, où l'agriculture représentait le quotidien d'une grande partie de la population, il existait une véritable littérature agricole<ref>{{Article|prénom1=Corinne|nom1=Beutler|titre=Un chapitre de la sensibilité collective : la littérature agricole en Europe continentale au XVIeXVI<sup>è</sup> siècle|périodique=Annales|volume=28|numéro=5|date=1973|doi=10.3406/ahess.1973.293420|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1973_num_28_5_293420|consulté le=2020-05-15|pages=1280–1301}}</ref>, qui comprenait non seulement des traités et livres d'enseignement agricoles, mais aussi des dissertations, des poèmes et essais. L’Église catholique, qui détenait un pouvoir culturel important, a également joué un rôle puisqu'elle a investi pour le développement agricole dans les campagne et le défrichement de forêts, et elle était un vecteur important de diffusion.
 
Passé le moyen-âge, la donne a quelque peu changé, et l'intérêt porté par la littérature à l'agriculture était relativement faible tandis que le théâtre et la poésie on connu un véritable essor au cœur du XVII<sup>è</sup>. Il faut attendre la fin du XIXeXIX<sup>è</sup> siècle, et l'arrivée des mouvements réaliste puis naturaliste, pour que les auteurs se penchent à nouveau sur la vie de la population, et d'autant plus rurale, pour dépeindre la société telle qu'elle est. On peut citer notamment Emile Zola, qui dans le roman ''La Terre'', quinzième ouvrage de la série des Rougon-Macquart, qui nous livre un véritable témoignage précis des techniques d’amendement agraire et de l’intérêt porté à l’innovation dans ce domaine, en cette fin de XIXeXIX<sup>è</sup> siècle<ref>{{Lien web|titre=Service d'authentification centralisée|url=https://login.insa-lyon.fr/cas/login?service=https%3a%2f%2flogin.docelec.insa-lyon.fr%2flogin%3fqurl%3dezp.2aHR0cHM6Ly93d3cuY2Fpcm4uaW5mby9yZXZ1ZS1oaXN0b2lyZS1ldC1zb2NpZXRlcy1ydXJhbGVzLTIwMTItMi1wYWdlLTExLmh0bQ--|site=login.insa-lyon.fr|consulté le=2020-05-15}}</ref>. Il y décrit par exemple les hommes en action en train d’étendre à la fourche les tas « déposés là l’autre semaine ». Zola note également une certaine méfiance des agriculteurs beaucerons vis-à-vis des engrais chimiques dont l’emploi tend à se développer à la fin du XIXeXIX<sup>è</sup> siècle. Pour le paysan beauceron, « il n’y a encore rien qui vaille le fumier de ferme. Seulement, on n’en a jamais assez. Et puis on l’abîme, on ne sait ni le préparer, ni l’employer ». Cette phase de préparation du fumier, essentielle, semble être une pratique perdue à la fin du XIXeXIX<sup>è</sup> siècle, bien que les infrastructures existent encore, notamment ces fosses de préparation du fumier attestées depuis le Moyen -Âge. Zola décrit donc en détail la chaîne opératoire de mise en œuvre de l’amendement agraire depuis la ferme jusqu’au champ, et apporte un témoignage précieux sur le caractère déterminant de la qualité des amendements, comme un caractère obsessionnel du paysan beauceron.<br />
 
== La fertilisation et l'agriculture dans la mythologie ==