« Musique baroque » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Page créée avec « {{Leçon du jour | idfaculté = | département = Histoire de la musique | niveau = Débutant | autres projets = oui | w = baroque… »
(Aucune différence)

Version du 26 mai 2020 à 04:40



Le terme "musique baroque" est toujours universellement utilisé et accepté pour indiquer sans distinction les styles musicaux qui ont évolué après la musique de la Renaissance et avant le développement du style classique, bien que cette catégorisation soit historiquement très contestée par les musicologues car l'extrême variété des styles ne permet pas de les réorganiser de manière cohérente de manière unitaire; avec des arguments similaires, Manfred Bukofzer est allé jusqu'à affirmer que la musique baroque n'existe pas.

Caractéristiques générales

La musique baroque, par analogie avec les autres formes d'art de l'époque, visait à étonner et amuser l'auditeur. Les éléments caractéristiques de la production musicale de cette période sont les changements brusques de temps, les passages d'une grande virtuosité instrumentale ou vocale et l'utilisation du contrepoint et de la fuite, ainsi qu'un sens développé de l'improvisation.

Musique instrumentale

Il Concerto grosso

La genèse du Il Concerto grosso se trouve dans une sorte d'expansion sonore de la forme des trois sonates, dans les deux genres «église» et «chambre», et remonte au milieu du XVIIe siècle. Il a été développé à Rome, vers les années quatre-vingt du XVIIe siècle, par Arcangelo Corelli.

Il concerto solista

Généralement, il est identifié dans Antonio Vivaldi, l'inventeur du concerto solista, c'est-à-dire l'évolution du «grand concert» vers une forme musicale qui prévoit un ou plusieurs instruments solos auxquels est affectée une partition ou une section «obligatoire» (communément appelée séquence ) dédié à l'improvisation de l'interprète

La suite

La forme de la suite provient de la pratique d'accompagner et de soutenir la danse avec un nombre plus ou moins élevé de voix ou d'instruments, mais le terme suite apparaît pour la première fois dans une collection publiée par le compositeur français Philippe Attaignant en 1529.

La réduction de la suite à ses quatre danses "basiques" (allemanda, actuelle, sarabanda et giga) est due à Johann Jakob Froberger, élève de Frescobaldi, et ce sera le modèle de base que Johann Sebastian Bach ne suivra que pour certaines de ses suites (ses suites anglaises, par exemple, sont divisées en huit danses).

La sonate baroque

Le modèle original apparaît à Venise vers la fin du XVIe siècle, grâce aux organistes et violonistes qui servent dans la chapelle de la basilique Saint-Marc, mais l'idée d'une forme instrumentale totalement indépendante de la musique vocale prend racine dans les autres grands centre musical de l'Italie de l'époque: la basilique de San Petronio à Bologne.

A partir de la seconde moitié du XVIIe siècle, les trois sonates se divisent en deux formes complémentaires: d'une part la "sonate d'église", destinée initialement à remplacer les parties manquantes de la liturgie vocale et donc caractérisée par une écriture en contrepoint sévère, d'autre part la "sonate de chambre", à l'origine destinée au divertissement et donc marquée par l'écriture rythmico-mélodique typique des formes de danse.

Opéra

Le mélodrame est né à Florence vers la fin du XVIe siècle et, grâce à Claudio Monteverdi, il s'est énormément répandu à l'époque baroque, s'établissant surtout à Rome et Venise.

La sévérité de l'œuvre primitive, toujours imprégnée par l'esthétique de la fin de la Renaissance, a ensuite été remplacée par un goût pour la variété de la musique, des situations, des personnages et des intrigues; tandis que la forme de l'air, avec sa mélodie captivante et son occasion de chanter, vole de plus en plus d'espace au récitatif des dialogues et, par conséquent, à l'aspect littéraire, le chant devient de plus en plus fleuri.

La fugue baroque

J.S. Bach au cours de sa vie, il a composé plus de 1000 œuvres. Sa collection de préludes et de fugues intitulée Le clavecin bien tempéré constitue un répertoire monumental et définitif de ce qui concerne l'état de la forme appelée évasion dans l'espace baroque. Il a pleinement exploré la possibilité de jouer des compositions dans les 24 touches majeures et mineures du clavier, à la suite de l'abandon du système d'accord mésotonique au profit des soi-disant «bons tempéraments» (qui a précédé l'adoption ultérieure, au cours du XIXe siècle, de la tempérament égal).